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4,03

sur 3506 notes
Que dire de ce best-seller de Victoria Hislop si ce n'est que je suis partagée entre déception et engouement ?
En commençant cette lecture, je n'en attendais pas des miracles : je me doutais bien qu'en lisant une « histoire de famille » « qui a conquis le monde entier », j'allais probablement tomber sur un roman « sentimental », ce qui n'est pas vraiment ma tasse de thé. Si histoires d'amour et sentimentalisme sont bien présents dans ce roman, il est toutefois un peu différent. Je me suis surprise à me plonger dans la vie des personnages d'un petit village crétois, à me laisser porter par les descriptions de l'île et la beauté des paysages décrits. Les personnages sont attachants, bien que très clichés, mais ce qui les rend particulier, c'est l'évocation de la lèpre qui rythme leur vie. On sent que l'auteure s'est bien documentée sur cette maladie ainsi que sur les traditions crétoises et elle parvient à intégrer ses connaissances de manière assez fluide dans son roman. J'ai découvert un pan de l'histoire moderne que je ne connaissais pas et c'était agréable.
Et c'est là qu'intervient pour moi la déception : on sent qu'il a du potentiel chez l'auteure mais la narration est un peu décousue. On passe notamment du point de vue d'un personnage à celui d'un autre, sans transition. J'ai eu l'impression que l'auteure ne parvenait pas à ce décider : point de vue omniscient ou point de vue interne ? C'est un peu déstabilisant. le style est assez simple et manque parfois de finesse. Certains passages s'enchainent très rapidement et sont traités comme si on voulait vite en finir, le récit s'accélère sans réelle indication du temps qui s'écoule et on s'y perd parfois un peu. Soyons indulgent, c'est le tout premier roman de Victoria Hislop, laissons-lui le bénéfice du doute.
Bref, « L'île des oubliés » n'est pas de la grande littérature et c'est dommage car il aurait pu être un bon roman. Néanmoins, avec le froid qu'il fait dehors, rêver de chaleur et de soleil en se plongeant au coeur de la Crète m'a apporté un bon moment de déconnexion.
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En cherchant l'histoire de ses origines, Alexis va découvrir une histoire folle. Celle de la vie de lépreux sur l'île dédiée de Spinalonga, en Crête. A l'abri sur leur île, les lépreux peuvent se reconstruire. Loin des clichés que l'on peut se faire sur la lèpre, on y découvre des personnages attachants, une vie pas si miséreuse pour ceux qui ont la chance d'être sur l'île, malgré l'impossibilité de retour parmi les siens.

L'histoire de la famille d'Alexis, c'est aussi des histoires d'amour, de passion, de jalousies, ce qui permet au livre de rester léger et de ne jamais faire dans le pathos.
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Génial. Je ne suis pas tres roman, je préfère les thrillers mais la j ai ete attire par le titre et peut être par le fait que çelle que je croyais être l'héroïne du roman etait archéologue. En réalité, çe n est pas son histoire qu on découvre, mais çelle de toute sa famille en Crète, avec des secrets, des hontes, des trahisons et des amours plus que sinceres.... Bref pour une fois pas déçue par un livre élu prix des lecteurs. Je recommande vraiment!!!
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et peut-être est-ce la raison pour laquelle je suis, non pas déçue, mais circonspecte. Si j'ai trouvé ce roman globalement intéressant et bien écrit, je me suis quand même pas mal ennuyée. le rythme m'a perturbée, il règne dans ce récit une langueur qui m'a parfois franchement aidée à trouver le sommeil, notamment lors des explications à n'en plus finir sur les cérémonies religieuses. Egalement, les personnages sont beaucoup trop manichéens à mon goût. Alors que Maria se soucie de chacun et surtout de son père, Anna est une égoïste finie qui ne vit que pour son petit plaisir. N'en jetez plus! En somme, une lecture sympa, mais pas transcendante non plus.
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En vacances en Crète avec son copain Ed, Alexis, une jeune anglaise archéologue, s'interroge sur sa vie et ses origines familiales.
Peu de temps avant de partir, elle a demandé à Sophia, sa mère, l'autorisation de se rendre dans son petit village natal situé sur la côte nord de l'île. Cette dernière, bizarrement, ne lui a jamais parlé de son enfance, ni de ce village natal, ni de sa famille...et la petite Alexis a cessé depuis bien longtemps de l'interroger à ce sujet.
A contre-coeur, Sophia lui a remis une lettre et une adresse, celle de Fotoni, une amie de la famille, mariée à l'aubergiste du village de Plaka, censée lui en apprendre davantage sur ses origines.
Lorsque Alexis décide de s'y rendre après deux semaines de farniente avec Ed à La Canée, une station touristique du bord de mer, ce dernier ne comprend pas cet intérêt soudain pour sa famille. Malgré sa mauvaise humeur, la jeune femme décide de prendre tout son temps durant cette escapade, ce qui lui permettra de réfléchir à leur relation de couple...
Dès l'arrivée dans le petit village côtier, à l'heure de la sieste, elle décide de commencer la visite des lieux par la petite île de Spinalonga, poussée par une curiosité naturelle et professionnelle.
Dans cette île, des centaines de lépreux ont vécu de 1903 à 1957, retirés du monde et comme "oubliés" par la société de l'époque. Elle découvre avec stupeur, des vestiges et une ambiance qu'elle n'aurait jamais imaginé.
Dès son retour, troublée, elle prend contact avec Fotini et son mari, Stephanos chez lesquels elle est accueillie chaleureusement.
Elle n'ose dire à Fotini que sa mère ne lui a jamais parlé ni de Plaka, ni de sa famille mais la vieille femme, qui a été l'amie de sa grand-mère va lui faire des révélations surprenantes, auxquelles la jeune femme ne s'attendait pas du tout...
Alexis va comprendre quel terrible destin la lie à l'île de Spinalonga, qui était la merveilleuse Maria, dont Sophia garde une photo de mariage, et pourquoi sa mère a rompu si violemment avec son passé, au point de ne jamais lui en parler.
En effet, Eleni sa grand-mère, a été une des habitantes de l'île...

Ce roman, dont j'avais jusqu'à présent repoussé la lecture, est une parfaite lecture de vacances.
C'est un roman facile à lire et émouvant, qui sait alterner le pathos et des moments plus légers. le style est clair et simple, et la construction, même si elle présente quelques retours en arrière dans le temps, est parfaitement compréhensible. L'intrigue est très romanesque et empreinte de mystères, juste ce qu'il faut pour en apprécier la lecture et le déroulement, avoir envie de tourner les pages et s'attacher aux personnages (ou les détester...).
C'est un roman qui bien sûr nous parle de l'histoire de la Crète, de la vie quotidienne, des fêtes et des traditions du début du XXe siècle, une période où les croyances et la religion étaient encore très présentes.
Il nous parle en particulier de l'histoire de la lèpre, cette terrible maladie qu'on soigne très bien aujourd'hui, mais qu'on ne savait pas soigner en ce temps-là et qui était si contagieuse, qu'elle provoquait chez ceux qui n'en étaient pas atteints un rejet immédiat, obligeant les malades à se retirer du monde et à vivre exclus jusqu'à leur mort, dans des souffrances terribles.
J'ai donc passé un bon moment de lecture sans toutefois être subjuguée...
Ce roman est bâti pour émouvoir et même faire pleurer dans les chaumières...
Mon avis complet sur mon blog !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Victoria Hislop nous transporte en quelques pages en plein milieu de la mer Méditerranée, en Crète et plus particulièrement à Plaka. Mais ce n'est pas tant le petit village de Plaka qui va nous intéresser mais l'ile en face: Spinalonga. L'île des Lépreux. Car avant la seconde guerre mondiale, toutes les personnes atteintes étaient littéralement parquées sur cette île.
Alors que le thème n'a rien de séduisant, qu'il peut même sembler repoussant, l'histoire est captivante à souhait! La lèpre est certes une maladie, mais ce que l'on retient ce sont les relations humaines, au sein d'une famille, entre famille, entre voisins.
Il s'agit du deuxième roman de Victoria Hislop que je lis et je ne suis vraiment pas déçue. Cette auteur a vraiment un don pour raconter des histoires et nous embarquer là où elle le souhaite.
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Alexis est une jeune anglaise. Alors que ses vacances l'amènent en Crète, elle décide de se rendre dans le village d'origine de sa mère, dont celle-ci a toujours refusé de lui parler.

Archéologue, elle commence sa visite « touristique » par l'exploration de Spinalonga, une île située à quelques encablures de la côte, qui a servi de lieu d'exil pour des centaines de crétois atteint de la lèpre jusqu'au milieu du 20ème siècle.

Elle rencontre ensuite Fottini, une vieille dame dont sa mère lui a donné les coordonnées, qui se trouve avoir été une amie proche de sa grand-mère. C'est Fottini qui va lui révéler son histoire familiale, une histoire intimement liée à celle de la maladie, dans laquelle l'auteure nous plonge également, une magnifique saga.

On y découvre des personnages attachants et forts, une île aux paysages, valeurs et coutumes ancrés dans la tradition, des destins de femmes assez tragiques. L'occupation allemande de l'île est également évoquée. L'histoire de la lèpre, maladie honteuse est également au coeur du récit, presque traitée comme un protagoniste ; on découvre le sort réservé aux malades, puis les avancées de la médecin jusqu'à la guérison de cette maladie, fléau pendant des siècles.

J'ai beaucoup aimé ce roman, je me suis attachée aux personnages, en particulier à ces femmes fortes chacune à leur manière, même si j'ai un peu regretté l'aspect fataliste de ces destins de femmes, courageuses mais plus par devoir ou même abnégation que pour leur liberté. Sans doute est-ce le reflet d'une époque, et d'une réalité…

J'ai apprécié ce fil conducteur de la maladie, sorte de malédiction qui lie les générations, et dont finalement Alexis réussit enfin à se défaire en retrouvant sa mère, et en prenant enfin la main sur son destin.

J'ai aimé l'évocation de cette île méditerranéenne que j'ai eu l'occasion de visiter et qui m'a rappelé des souvenirs

Enfin, même si c'est une traduction (mais je sais tout le talent des traducteurs !), l'écriture de Victoria Hislop m'a beaucoup plu, j'ai hâte de livre d'autres titres.
Lien : https://mesmotsmeslivres.wor..
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Envie de voyage, de lire l'histoire d'une saga familiale et une 4ème de couverture plutôt attirante...

L'île des oubliés retrace un secret de famille qui s'étend sur 4 générations. Que cache Sophia pour empêcher sa fille de revenir en Crète et plus précisément à Spinalonga? Qu'a donc cette île si mystérieuse?

Le pouvoir de Victoria Hislop est d'entraîner le lecteur dès les premières pages et ouah! quel voyage dans les années 30 à 50 dans un village typique! de belles descriptions qui m'ont permis de me projeter dans les lieux décrits.
L'auteure excelle dans la narration avec une telle simplicité d'écriture, l'élaboration de sentiments et d'émotions qui transpercent le lecteur.
Bon, quelques passages un peu longs mais qui finalement prennent tout leur sens en avançant plus loin. Et en même temps, on fait des hypothèses sur la suite de l'intrigue.
Je trouve ça plutôt pas mal la fin du roman puisqu'on ne s'arrête pas sur l'explication du secret dans les années 90: le personnage concerné au plus près donne ses ressentis encore aujourd'hui.

Bref, beaucoup de bonheur devant cette lecture et frustrée de quitter cette (belle) famille!
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Un roman passionnant que l'histoire de cette léproserie sur l'île de Spinalonga, la vie avant, pendant et après la découverte de la lèpre, ses conséquences: quitter le continent, ses proches, ses habitudes, son travail et partir vivre sur l'île de Spinalonga.
On y découvre ce qu'est la vie dans la léproserie, comment sont considérés les lépreux par les habitants du continent (séparés de 500 mètres de mer), comment se fait la nouvelle vie sur Spinalonga.
On traverse à la lecture du roman, trois générations de femmes, deux soeurs dont l'un est lépreuse, l'autre par son mariage entrant dans la plus riche famille de la région.
On va les suivre, à travers leurs destins, leurs réactions face à découverte de la lèpre, l'évolution des recherches médicales, leurs espoirs.
Le tout, narré par une amie de la famille D Alexis, jeune femme étant partie en Crête à la recherche de ses origines.
C'est une histoire émouvante, touchante, passionnante, bien écrite, qui donne envie de lire les autres romans de l'auteur.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Cette saga familiale a pour cadre principal l'île de Spinalonga, en Crête. Il s'agit d'un lieu au passé très chargé. Spinalonga est en effet une ancienne léproserie, dans laquelle de nombreux malades ont été déportés de 1903 à 1957. L'île nous est contée au travers de l'histoire familiale D Alexis, jeune anglaise qui débarque en Crête avec la volonté d'en savoir plus sur ses origines. La jeune femme est en pleine réflexion sur son devenir. Pour être certaine de faire les bons choix, elle ressent le besoin de savoir d'où elle vient. Sa mère refuse tout dialogue à ce sujet.

Alexis découvre très vite avec stupéfaction, que sa grand-mère et sa tante ont vécu successivement à Spinalonga pendant plusieurs années, arrachées à leur famille par la maladie. Nous découvrons, grâce au récit d'une amie de la famille, ce qu'a été leur vie d'isolement. Une existence moins terrible que ce que l'on peut imaginer toutefois, car les lépreux s'étaient remarquablement bien organisés pour rendre l'île accueillante aux nouveaux arrivants et agréable à vivre. En revanche, le rejet de l'extérieur vis à vis d'eux était terrible.

L'histoire de la famille D Alexis est passionnante et pleine de rebondissements. de façon générale, je ne suis pas passionnée par la médecine mais j'ai trouvé fort intéressant d'en savoir plus sur la lèpre : son évolution, ses traitements... Rien à dire sur la prestation de la lectrice, tout à fait à la hauteur. le petit plus est l'accent grec qu'elle emploie pour nommer les personnages et les lieux.

Lien : http://sylire.over-blog.com/
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