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4,03

sur 3473 notes
Bon, il est vrai que l'histoire dramatique de la léproserie de l'île de Spinalonga méritait sans doute un roman et tant mieux pour l'auteur et les éditions de l'Escale si le succès a été au rendez-vous. En ce qui me concerne, j'ai parcouru jusqu'au bout et en diagonale cette histoire qui aurait pu être passionnante, malheureusement desservie par un style insipide assorti d'une traduction indigente ; mélo, trahison et adultère viennent pimenter une narration ennuyeuse et longuette : autant dire que je ferai l'impasse sans état d'âme sur les autres romans de Victoria Hislop.
Cela dit, le cadre très photogénique de ce roman pourrait inspirer un film qui n'aurait aucun mal à se démarquer positivement du livre …
Je sais, c'est pas bien de s'acharner mais vu que le livre a déjà rencontré un succès phénoménal… pas de scrupule !
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Petit coup de coeur pour ce joli roman qui se lit presque d'une traite!
Immersion au sein d'une famille Crétoise qui voit son destin bouleversé par la découverte de la maladie de la mère, Eleni.
Comme chaque habitant de Crète qui contracte la Lèpre, elle est contrainte de quitter son village pour rejoindre l'île située juste en face, Spinalonga.

Dans la première partie du livre, l'histoire de l'île de Spinalonga est longuement racontée. le lecteur suit Eleni sur l'île et sa famille restée dans le petit village de Plaka de l'autre côté de la mer.
Au fil du roman, l'histoire évolue et l'île passe au second plan pour se concentrer uniquement sur la vie de la famille.
Ce changement d'orientation dans l'histoire permet au lecteur de ne pas se lasser au bout des 500 pages.

J'ai vraiment passé un bon moment sur les bords de mer avec des personnages assez attachants (bien que stéréotypés). A lire le temps des vacances et d'un week-end d'automne au coin du feu.


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L'île des oubliés, c'est un joli petit livre mais surtout c'est une histoire qui est magnifiquement racontée, presque contée. J'ai été portée par l'écriture de Victoria Hislop et c'est ça avant tout autre chose qui m'a plu. C'est une invitation au voyage ! Des paysages, des scènes de vie (qui n'ont rien d'exceptionnels en plus) qui m'ont fait rêvé, j'étais en Crète moi et c'était cool. Assise à la terrasse de la belle Fotini, avec un p'tit verre de raki, j'ai senti le soleil sur ma peau et j'ai admiré les couleurs et la beauté de la Crète.


Alors là, vous vous dites “Mouais, elle fume pas un peu la petite ?!…” Et ben non !! Il y a une ambiance, une atmosphère à part dans ce livre, douce, chaleureuse et pleine de joie de vivre malgré la fatalité des événements qui y sont décrits. Au passage vous apprendrez des choses sur l'histoire de la petite île de Spinalonga, dernière léproserie d'Europe, ce qui ne gâche rien vous en conviendrez.


“Elle jacte, elle jacte et on se sait toujours pas de quoi ça parle !”

“Oui, oui, j'arrive à l'histoire !”.


Comme son nom l'indique, L'île des oubliés, c'est l'histoire d'une île, enfin en partie car ce que nous décrit Victoria Hislop c'est l'histoire de la famille D Alexis, une jeune fille brillante qui se pose des questions sur le silence de sa mère lorsqu'elle aborde le sujet de ses origines. La mère D Alexis, Sophia, est grecque et a été élevée par son oncle Nikolaos et sa tante Maria. Voila les seuls éléments que la pauvre Alexis a à se mettre sous la dent, pas grand chose donc. Alors qu'elle est à un tournant de sa vie et qu'elle se pose des questions sur son avenir, elle décide d'aller chercher des réponses dans l'histoire de ses origines en Grèce.


On replonge alors des années en arrière, juste avant le début de la seconde guerre mondiale lorsque l'arrière grand-mère D Alexis, atteinte de la lèpre, est contrainte de s'exiler sur l'île de Spinalonga. On entre dans l'histoire d'une famille dont le destin est implacablement lié à la petite île leur qui fait face. Sur une toile de fond historique douloureusement intéressante, on découvre au travers de trois générations de femmes l'histoire d'une famille qui n'a pas été épargnée par les drames de la vie mais qui sait garder la tête haute, sa confiance en l'avenir et sa rage de vivre, au même titre d'ailleurs que les habitants de Spinalonga que vous aurez le plaisir de rencontrer également.


Amour, trahison, exclusion, séparation, jalousie, émotion, maladie, rejet, bref vous l'avez compris tout y passe dans cette saga familiale ! On aime ou on n'aime pas le genre certes, mais ce n'est pas pour cette raison que je vous conseille de lire l'île des oubliés. A votre place je me lancerai dans cette belle histoire pour le style de Victoria Hislop. Même si comme ça, il n'a rien d'extraordinaire je suis complètement fan de l'ambiance qui transpire de ce bouquin, c'est beau, c'est prenant, c'est dépaysant, on y est quoi ! On admire la force de vie et le courage des lépreux de la même façon que l'on est bercé par les paysages magnifiques de la Crète. Si vous êtes à la recherche de soleil en ce début d'automne, foncez mes petits cocos !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Un coup de coeur !

Un roman historique et une histoire de famille saupoudré de drame et d'amour, secouez le tout et vous obtiendrez ce roman
Je découvre avec un immense plaisir cette autrice et la Crète et surtout la région de Plaka qui a vu son destin lié avec l'ile de Spinalonga, une colonie de lépreux.
Des destins d'hommes et de femmes bouleversés du jour au lendemain par l'apparition des symptômes de cette maladie millénaire.

Alexis va y découvrir l'histoire de son arrière grand mère, de sa grand mère et par conséquent celle de sa mère, pour pouvoir enfin comprendre la sienne.
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C'est une histoire poignante ancrée dans la réalité du XXème siècle. On y découvre un village de Crète à une encablure du l'île de Spinalonga où on été parqué tous les lépreux de la Grèce. Alexis, jeune anglaise se pose des questions existentielles. Par l'entremise de sa mère, elle se rend à Plaka, village de Crète, où est originaire sa famille. Elle y découvre de lourds secrets.
L'auteur raconte l'histoire tourmentée de la Grèce face à la lèpre, maladie infamante à travers l'existence d'une famille de pêcheur et de deux soeurs aux destins tragiques.
Victoria Hislop traite sans misérabilisme de cette maladie et de l'ostracisme qui y est lié. Elle parvient aussi, avec beaucoup de brio à fixer cette fiction dans la réalité de la seconde guerre mondiale.
Je comprends que la quatrième de couverture signale que ce roman "a conquis le monde entier".
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îIot de Spinalonga en Crête. C'est là qu'on exilait les lépreux de Plaka et des environs pour éviter la prophylaxie.
Ici, les malades vivent une vie de reclus sociabilisés (kafenion, mairie, école, commerces…) , parce que auparavant , les « impurs » étaient chassés de la communauté et subsistaient en se nourrissant de rapines et en s'abritant dans les grottes et les cavernes.
C'est dans cette île que Eleni, l'arrière grand-mère D Alexis, une jeune fille curieuse d'en savoir un peu plus sur sa famille, fut conduite en 1939 quand elle fut contaminée par un de ses élèves.
La jeune anglaise, qui passe des vacances sur la terre de ses ancêtres, va découvrir le douloureux passé de ses aïeules, narré par Fotini, l'amie de sa mère Sophia , des vies tourmentées, ponctuées par de nombreux drames…
L'intrigue en elle-même ne présente qu'un intérêt moyen, mais cette lecture donne envie d'en savoir plus sur cette maladie qui reste endémique dans plusieurs endroits de la planète : (formes de la maladie, symptômes, traitements, le sort réservé aux malades… )
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AH les livres "têtes de gondole" généralement je passe souvent mon chemin ....mais le titre m'a fait de l'oeil.

Nous sommes en Crète de 1939 à 1958, une île où sont consignées des personnes atteintes de lèpre , où les sagas familiales se suivent et se ressemblent, ....un roman qui dresse le portrait d'une île où le "vivre ensemble" imposé à leurs habitants est essentiel,; face à la maladie, l'isolement cela nécessite force et courage ....
J'ai été plus particulièrement intéressé par le côté l'historique des recherches médicales que relate l'auteur, que par le personnage du médecin, qui a de d'étoffe et qui reste un personnage attachant.

Un roman qui témoigne d'un fléau universel. Une lecture agréable malgré le sujet.
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Une histoire poignante sur le sort des lépreux avant la découverte des moyens modernes de lutte contre cette maladie, avec pour seule alternative l'isolement hors de la population saine jusqu'à la mort. Cette maladie a perdu son caractère effrayant, mais la solitude face à d'autres maladies existe toujours et le comportement de ces exclus de la lèpre est facilement transposable à d'autres situations. La volonté de vivre qui se dégage de ce livre est extraordinaire. Un bel aperçu de la société crétoise traditionnelle s'ajoute aux qualités de ce beau roman. Une seule petite critique, les personnages sont un peu manichéens et la fin banale. Une belle saga familiale malgré tout.
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Le clocher d'une vieille chapelle orthodoxe face à la Mer Egée : c'est l'île de Spinalonga qui fait face à Plaka ! le décor du roman de Victoria Hislop est dressé, et en 520 pages, elle va nous conter la saga d'une famille qui a vécu avec de sombres secrets, avec des mystères effrayants dans cette forteresse vénitienne !
Alexis, jeune anglaise diplômée d'archéologie vient visiter la Crète avec son futur époux et, elle décide d'aller visiter l'île ou sa mère Sophia a vécu jusqu'à ses 18 ans. Elle a une lettre adressée à Fotini, : une amie de cette dernière, avec la mission de lui révéler l'histoire de sa famille !
En effet, son arrière grand-mère Elini a du s'exiler sur l'île car elle avait contracté la lèpre, elle a du abandonner son mari Giorgis Petrakis, marin pêcheur et ses 2 filles : Anna et Maria car de 1903 à 1957 : Spinalonga était une léproserie ou venaient se réfugier les crétois et même les athéniens ! La lèpre faisait peur et, il n'y avait rien pour soigner cette maladie infectieuse qui défigurait les malades.
Eleni était parti avec un de ses élèves : le jeune Dimitri et, avec l'aide des autres lépreux, ils ont assaini l'île, ont crée des commerces, ont demandé des aménagements sanitaires et des médicaments : ils ont fait revivre ce mouroir et, y ont apporté une communion d'âmes, de bonnes volontés et d'amour !
Mais pourquoi Sophia a quitté brusquement Agios Nikolaos ou elle vivait avec sa tante Maria et son oncle : le docteur Kyritsis, spécialiste de la lèpre ? pourquoi s'appelait-elle Vandoulakis ?
Et, c'est ici que se révèle le "drame grec " ! Sa mère, Anna avait voulu épouser un jeune homme riche Andreas Vandoulakis car elle était ambitieuse, et voulait sortir de son milieu mais, elle le trompa avec son cousin Manolis et, quand le mari vint à les surprendre : il tua son épouse infidèle..Cependant, un bébé Sophia était né au foyer Vandoulakis et, c'est Maria, la dévouée soeur qui avait été frappée par la lèpre comme sa mère, qui décida avec celui qui avait sauvé l'île avec un nouveau médicament contre la lèpre qui l'adopta sans lui parler du drame ! Sophia , lors d'un voyage rencontra Marcus Fielding, universitaire britannique avec qui elle eut Alexis...
Un roman manichéen avec des personnages caricaturaux, des clichés et, heureusement, il y a " les us et coutumes " crétoises, le bleu du ciel et de la mer qui font passer cette romance à mi chemin entre "l'eau de rose " et la tragédie grecque, mais, c'est surtout l'histoire de cette île avec la vie difficile des lépreux qui en fait un plaidoyer contre l'exclusion !
L.C thématique de Mai 2023 : un roman étranger non francophone .
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J'ai mis beaucoup de temps à me décider à lire ce roman écrit en 2005. Ce fut un tort car j'ai beaucoup aimé, sauf peut-être les derniers chapitres.
J'ignorais tout, comme sans doute beaucoup de lecteurs, de cette île qui a reçu pendant un peu plus de cinquante ans les lépreux de Crète et même d'Athène.
Dans la première moitié du XXème siècle, les malades ont été relégués sur l'île de Spinalonga. C'est là que deux femmes de la famille Petrakis ont vécu. C'est ce que découvre Alexis, jeune archéologue britannique lorsqu'elle annonce à sa mère qui a toujours gardé le silence sur son enfance grecque, son désir de se rendre en Crète. C'est une amie d'enfance de sa mère qui va lui raconter comment sa grand-mère Eleni, institutrice, a dû quitter Plaka, son mari Giorgis et ses deux filles Anna et Maria pour s'installer sur cette île où elle mourra. C'est ensuite le tour de Maria de se rendre sur Spinalonga avant qu'un traitement lui permette de reprendre place parmi les habitants de Plaka.
J'ai été un peu troublée de voir que cet exil n'avait pas été un malheur pour tout le monde. Ainsi pour Dimitri qui y trouve un niveau de vie supérieur à celui de sa famille et peut y devenir instituteur. La peur de la maladie va aussi protéger les habitants des Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Il y a quelques clichés, les grands yeux des femmes, les caractères très tranchés des personnages et j'émets des doutes sur la vraisemblance d'une riche famille prête à accueillir en son sein deux filles d'un simple pêcheur.
Mais l'intérêt du roman était ailleurs : dans la découverte de l'histoire de Spinalonga, et plus généralement de la Crète que j'espère approfondir à travers d'autres romans.

Challenge Plumes féminines. Item 23 Action principalement sur une île


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