AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,37

sur 1849 notes
Dans la ligne des précèdents mais un tome plus placé sous le signe de l'émotion avec une fin intenable!
Série à lire!
Commenter  J’apprécie          30
Ce tome-ci vient casser la monotonie des deux précédents. En effet, on se retrouve face aux complications politiques et émotionnelles de la relation Devoir-Elliania.
Commenter  J’apprécie          20
Encore beaucoup de sous entendu pour ce tome qui continu de former en nous notre imagination débordantes. L'auteure est un as en la matière. La fin approche, on s'en rend bien compte, mais en même temps tellement loin encore...
Commenter  J’apprécie          10
Encore une fois, c'est grace à Naramaya et à sa lecture commune que je me suis relancée dans la lecture de ce onzième tome. Nous sommes peu à tenir le coup sur le long terme avec cette LC, ce qui est dommage au vu de la qualité de cette saga… Mais bon, au bout de deux ans, je comprends totalement que plusieurs ont lâché l'affaire !
Bizarrement, je trouve que le résumé que je vous ai mis, déniché comme toujours sur Livraddict, n'est pas très représentatif de l'histoire : je ne sais pas si c'est dû aux découpes françaises, mais j'ai eu l'impression que mon roman s'arrête avant leur arrivée sur les terres de glaces…
Comme toujours, je ne pense que du bien de ce roman. J'aime vraiment le rythme tranquille des romans de Robin Hobb qui nous force à prendre notre temps et à admirer les jolies choses qui nous entourent, mais aussi à réfléchir sur ce que l'on observe. Dans le dragon des glaces, j'ai particulièrement apprécié la place laissée aux rites et coutumes Outrîliennes : leur culture est abordée de façon poussée, sans pour autant que cela en devienne lourd.
En soit, il ne se passe pas grand-chose niveau action dans ce tome, mais, encore une fois, ça ne m'a pas dérangée : j'ai beaucoup aimé l'ambiance du voyage sur le bateau et ce que ça signifie pour le cercle d'Art du prince Devoir. Dans cette histoire, il y a une multitude de détails qui, j'en suis certaine, auront leur importance par la suite.

J'ai beaucoup apprécié en apprendre davantage sur Lourd dans ce tome : le petit homme est vraiment mis en avant bien que ce ne soit pas toujours pour de bonnes raisons. J'ai aimé connaître davantage son histoire personnelle et qu'il devienne, au fur et à mesure des tomes, un personnage clef de la série.
J'ai également apprécié voir le cercle de la famille se refermer sur Fitz, que ce soit avec Ortie comme avec Burrich et Leste. Leurs relations sont assez énigmatiques bien que nous connaissons les liens qui les unissent mais ça reste amusant (et assez inquiétant) de voir Fitz se démêler avec tout ça et tenter de ne pas se trahir. En tout cas, ça m'a fait chaud au coeur que Burrich sache la vérité à la fin du tome : il était temps !

Robin Hobb a vraiment une écriture envoûtante : beaucoup râlent après ses descriptions, moi je les adore. Elles me donnent vraiment l'impression de faire partie de l'histoire et m'aident à m'imaginer dans ce monde bien différent du nôtre. J'apprécie l'importance qu'elle donne aux plus petits détails et qui, en y prétend réellement compte, nous laissent entrevoir la suite des événements.
Une saga à lire !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          60
Plus j'avance dans ma lecture de l'Assassin Royal, plus je me dis que cette saga est fantastique et même si j'ai hâte de la terminer parce-que ça fait 3 ans que je suis dessus, je pense que je vais être vraiment triste quand je lirai le dernier tome. Ce 11e est tout aussi fabuleux que les autres. On avance encore dans l'intrigue et on découvre un nouveau territoire. On a toujours autant de plaisir à suivre Fitz.... et je dois dire que si je n'accrochais pas au personnage de Lourd avant, ce tome me l'a rendu tout à fait adorable. On sent vraiment son problème psychologique dans celui-ci.
Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          122

Ce onzième tome s'ouvre sur les appréhensions de Fitz à l'aube de son grand départ, et se poursuit avec le très long et fastidieux voyage en mer jusqu'aux terres de la fiancée du prince Devoir, la narcheska Elliania. Seuls les derniers chapitres du "Dragon des glaces" auront pour décor les paysages outrîliens...

Comme le laisse entendre Fitz à plusieurs reprises, rien n'est plus triste et ennuyeux que chevaucher les vagues des jours durant ; à plus forte raison lorsqu'on est ballotté au fond d'une cale. Ce n'est pas Lourd qui dira le contraire : malgré sa difficulté à comprendre l'environnement dans lequel il vit, l'homme fait partie du convoi exceptionnel car la puissance de son Art le rend indispensable au clan. Son importance est telle qu'on ne prête nulle attention à ses angoisses et à son mal de mer, pour son plus grand malheur ; aussi Fitz devra-t-il jouer les garde-malades en mer comme sur terre. Cloué à la cabine du jeune homme simple d'esprit comme une chèvre à son piquet, il aura tout le temps de se morfondre, de s'inquiéter pour tous ceux qu'il laisse derrière lui : Heur, Ortie, et surtout le Fou, mesquinement exclu du voyage par Umbre.

Une fois à terre, d'autres sources de préoccupation s'ajouteront aux siennes ; les îles d'Outre Mer ne sont pas les Six-Duchés ! Les clans se tirent tous dans les pattes et la délégation de Castelcerf n'est la bienvenue que pour celui du Narval, représenté par la jeune Elliania. Personne ne s'attendait à poser le pied sur des côtes clairement hostiles, et ce nouveau paramètre change la donne pour tout le monde, y compris pour ce "vieux renard" calculateur d'Umbre.

Pas de doute, ce n'est pas dans cet avant-avant dernier épisode de la série que vous perdrez le souffle en lisant des scènes de combats, des courses poursuites dans les combles du château ou autres attaques des pirates. Place à l'espionnage, à la force mentale et au pouvoir des rêves !

Le meilleur moment de ce livre ? La dernière phrase, tout simplement. Sachez-le, ça vaut la peine de bien lire jusqu'au bout !
Lien : http://pulco-suivezlepapillo..
Commenter  J’apprécie          30
Dans un roman de Robin Hobb, on trouve tout ce qui écrit et tout ce qui est sous entendu. Ce qui est écrit ici concerne l'histoire qui suit son cours. Les événements se succèdent, en réservant des surprises ou non aux lecteurs, en alimentant suffisamment de suspens pour garder leur attention, en approfondissant très largement la mythologie mise en place depuis le premier tome et en construisant un univers toujours plus riche, complexe et cohérent.
Ce qui est sous entendu, c'est ce qui est raconté à travers les personnages, leurs vécus, leurs expériences, leurs relations leurs vie. Dans ce volume, l'accent est mis selon moi sur le rôle de père de Fitz. Sa relation avec Ortie évolue, pas forcément dans la direction voulu par Fitz. D'ailleurs quand on connaît un peu le cycle de l'Assassin Royal, on se rend compte que rien ne se déroule jamais comme Fitz le prévoit. Il a en outre la fâcheuse habitude de réaliser ou de produire exactement l'inverse de ce qu'il attendait.
Mais c'est bien là l'aspect paternel de Fitz qui est exploré, ses craintes, ses attentes, ses devoirs, ses doutes, ses espoirs sont mis en exergue dans un environnement fantaisiste. Je note également la mise en parallèle de l'aspect paternel avec la dimension très féminine développée dans la société Outrilienne qui est très clairement une société matriarcale. Les descriptions de l'auteure sont à ce sujet très riches et très détaillées. Et il est très intéressant de voir évoluer les deux aspects, l'un illustré par le rôle de père de Fitz, l'autre par cette société Outrilienne, qui rappelle parfois des peuplades type Amazones de la Grèce Antique sauf que l'aspect guerrier est ici véhiculé par les hommes et non les femmes.
De fait Robin Hobb parle de tous les pères et sort littéralement de l'univers de fantasy pour s'adresser aux pères que nous sommes et interroge réellement la question de la paternité à travers son héros. Car ce que vit Fitz Chevalerie, nous le vivons tous. C'est à mon sens le meilleur argument prouvant que la fantasy peut être une littérature adulte s'adressant à des lecteurs en âge d'avoir des enfants. C'est également une question de respect car Robin Hobb a bien compris que son lectorat a bien grandi depuis le premier tome et les 13 ans de Fitz. Celui ci est devenu un homme, un père, et c'est sa prise de conscience que nous raconte l'auteure. Et entre nous c'est beaucoup plus passionnant qu'une banale histoire de dragons à trucider pour obtenir la main de la jolie princesse, qui est, rappelons le tout de même, le postulat principal de l'intrigue en question.... Je ne sais pas vous mais moi j'ouvre le volume suivant....!!
Commenter  J’apprécie          140
Voyage,voyage.

Je rentre dans les trois derniers livres. Enfin, d'avant reprise. Les trois que j'ai le moins aimé, des souvenirs de lenteurs, de longs sur place.
En effet ce tome parle de voyage. Voyage en mer, d'attente protocolaire, et de magie. Mais dans les rêves, la belle affaire, pour meubler les roulis.
Et dans cette relecture j'ai songé à ces héros de papier qui vivaient un si long voyage en mer que je n'avais nulle envie d'en lire le retour (ô crainte du lecteur en plein périple) : La quête de Robert Lyndon, Les passagers du vent de Bourgeon ou Gagner la guerre de Jaworski très riches l'un et l'autre en longues traversées. Comme quoi, il n'y a pas que dans le monde réel où je suis malade en bateau.
Commenter  J’apprécie          80
Comme souvent au début de ses adaptations de trilogies en VF, la première partie est toujours longue à se mettre en place et j'ai souffert par moment de ces ralentissements. Les chapitres sont assez conséquents mais chacun inclus plusieurs évènements inhérents à l'histoire, par exemple : on passe d'une discussion entre Fitz et Umbre à sa promenade nocturne seul face à ses réflexions.

Lourd est lourd, car il est constamment malade et chouineur, et souffre à nouveau du regard malveillant des autres (matelots ou bien membre de la cour d'Outremer). Umbre est insupportable, à vouloir le jeter par-dessus bord. Il semble cacher bien des choses à ses confrères du clan d'Art.

Fitz souffre toujours entre son fils adoptif, Ortie, le souvenir de Molly, les décisions qu'il subit et les contretemps d'Art…. On le découvre régulièrement perdu dans les rêves d'Ortie, discutant via l'Art et étant poussé, pour le bien être de Burrich, à lui révéler certains faits qui risquent de tout remettre en cause. Sans compter l' apparition de Tintaglia qui vient mettre aussi le Bazard, même si son seul but à elle est de savoir si Glasfeu existe réellement pour la survie de ses descendants…

Ortie, Devoir et Trame sont les personnages auxquels je m'attache de plus en plus dans cette saga ! Ortie est pleine de ressources, et même si ces apparitions ne sont qu'oniriques, elle semble avoir un fort tempérament et une puissante maîtrise de l'Art ! Devoir prend en maturité, même si par moments, les histoires de coeur n'aidant pas, on le surprend à vouloir être un adolescent quelconque. Et Trame est un personnage surprenant, mystérieux, et j'espère en apprendre plus sur lui à l'avenir.

La magie du Vif est peu présente mais survole toujours le récit, notamment grace à la présence de Lestre.

Les voyages sont longs, on ressent que ces habitants de Castelcerf ne sont pas des marins, contrairement aux personnages des Aventuriers de la mer, issus principalement de Terrilville ou Jamelia.

L'outremer m'a fortement rappelé le mode de vie des Norns dans Guild Wars 2 (jeu de rôle en ligne multijoueur) notamment par ses paysages montagnards mais aussi par les noms donnés aux différents membres de la cour ou simplement par les prénoms des habitants.

Le fou est peu présent dans cette première partie et ce qui se passe entre lui et Fitz me touche beaucoup. C'est vraiment LE personnage haut en couleur, surprenant, attachant, rusé et plein de secrets et de mystères !
Commenter  J’apprécie          60
le clan d'art définitivement formé ?

C'est bien là la question car nous avons Umbre qui est un peu branlant (ne m'excuse pas Umbre, je ne t'aime pas du tout en ce moment). Fitz, bien entendu qui s'en prend plein la tronche (câlins) Devoir qui devient un roi, un vrai, un tatoué. Lourd qui chouine (oui mais c'est Lourd... Dans tous les sens du terme d'ailleurs). Et bien entendu, on entend parler d'Ortie. Et cela évolue bien d'ailleurs de ce côté. Pas dans le sens que Fitz voudrait d'ailleurs (ni dans le mien). Mais on est bien obligé d'en arriver là entre les machinations d'Umbre, la volonté du prince, toussa toussa.

Et là j'ai envie de dire : Mais vous pourriez pas le laisser tranquille Fitzounet ? Parce que le pauvre, dès qu'il a quelque chose, ou dès que quelque chose de bien se passe dans sa vie (ou au moins neutre), paf. On lui rajoute des trucs pour le tabasser (moralement ou physiquement, c'est au choix selon les tomes). Et après, la compagnie va dire qu'il n'est pas très coopératif. Tu m'étonnes. Mais moi je me serai déjà barrée et depuis longtemps. Loyauté envers les Lonvoyants ou pas d'ailleurs. Faut pas pousser. Et qui va s'attirer les bouderies du Fou en définitive ? Je ne vous maintiens même pas le suspense car on connaît tous la réponse.

Alors oui, je suis en pétard. Martyriser un héros. Ca va bien deux minutes. Mais à ce point, c'est au delà de la torture ! Alors certes, Fitz n'est pas parfait. Mais il faut avouer qu'il fait sans arrêt des sauts de puce entre divers paniers de crabe. Un jour, j'irai dans le livre et je dirai les 4 vérités à tout ce beau monde (mais pas demain, demain on lit le tome 12).

Bref ! le clan d'art (oui parce que bon.). On pourrait dire qu'il est pratiquement au point, compte tenu des lacunes de tout le monde. Et il est vrai que Fitz n'est pas le meilleur des pédagogues (en même temps, comment on lui a appris des trucs lui... Bref). Mais cela évolue et on a un vrai sentiment d'unité là dedans. du moins, on y approche grandement.


Devoir s'est embarqué dans un de ces trucs....

Oui parce que le Devoir, il doit décapiter un dragon pour pouvoir épouser la Narcheska. Déjà, il a bon dos parce que la pimbêche, je ne lui aurai même pas offert un bouquet de mauvaises herbes. Bref, on part dans une quête noble, chevaleresque, toussa toussa. Il se déplace dans la pays concerné. Et hop ! Il se tape de la bouffe infâme, des réunions à n'en plus finir. Tout ça pour s'entendre dire qu'il est bien obligé de le faire mais que cela peut déclencher une guerre. Bah tiens !

En espérant qu'il s'en sorte, bien entendu, parce que là, c'est franchement pas gagné. Mais on sent qu'il progresse (au moins.) Sur ce, je vous laisse les loupiots, j'ai un tome 12 sur le feu (on approche de la fin ! Yes !)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (6163) Voir plus



Quiz Voir plus

Robin Hobb

Comment se nomme le seul roman de SF écrit par Robin Hobb?

Alien
Terre étrangère
Alien Earth
Aliens

10 questions
243 lecteurs ont répondu
Thème : Robin HobbCréer un quiz sur ce livre

{* *}