L'Assassin royal, tome 13 : Adieux et retrouvailles

Que dire après avoir passé un mois et demi en compagnie de Fitz, du Fou, d'Oeil de-Nuit ou encore de Malta, d'Althéa et Brashen ? En refermant ce dernier tome de l'Assassin Royal, j'ai ressenti une sorte de vide. Cette saga est juste magique, et j'ai vraiment ressenti de fortes émotions au fil de ma lecture. Certains passages m'ont fait sangloter, d'autres m'ont fait rire aux éclats. Toute la vie de Fitz est relatée dans ces 2 trilogies, et même si on ne grandit pas avec lui, on se sent tellement proches de lui que lui dire adieu nous semble invraisemblable. Mais on peut le retrouver quand on veut, il suffit de relire les trilogies ! Pour moi, le titre de ce tome a deux significations : pour Fitz bien évidemment, il y a les adieux et les retrouvailles avec certains personnages, tandis que pour le lecteur, il y a les adieux à cet univers fabuleux mais aussi les retrouvailles, si l'envie nous en prend. Après avoir lu une saga telle que celle-ci, je sens que je vais trouver bien fades mes prochaines lectures... J'attendrais un peu avant de me lancer dans Les Cités des Anciens.
Ce dernier tome, un peu dépourvu d'action, sert un peu d'épilogue. On retrouve une sorte de calme après tout ce qui a pu se passer précédemment. l'ennemi est déchu, mais ce n'est pas sans pertes malheureusement... La première partie du tome est surtout dédié au deuil. Après avoir retrouvé le Fou horriblement torturé, Fitz trouve le moyen de le remettre un peu sur pied, mais celui-ci est à présent marqué par des cauchemars. Il offre tout de même un cadeau inestimable à Fitz, qui finit par retrouver ce qu'il avait perdu dans le premier cycle. Il se sent alors plus vivant, et l'auteure nous fait bien ressentir tout ça. Quel bonheur de le voir enfin "heureux". Malheureusement, le Fou veut que Fitz vive pleinement sa vie, mais sans lui. S'ensuit alors leur séparation. En parallèle, les retrouvailles de Fitz avec son entourage ne peuvent que faire sourire le lecteur. On retrouve Patience, qui n'a été présente que sous forme de mentions dans ce cycle. Molly fait également sa réapparition dans la vie de Fitz. J'ai un peu moins aimé cette partie là, parce que Molly n'est pas un personnage que j'apprécie particulièrement, et ensuite, par rapport à ce pauvre Burrich...

L'univers créé par Robin Hobb ne cesse de nous émouvoir et de nous happer. J'avais du mal à me concentrer quand les livres n'étaient pas entre mes mains, et je frôlais presque l'impolitesse tant l'envie de lire était grande. Je plains un peu mon entourage ^^"
Je crois que ce que j'ai le plus apprécié dans l'Assassin Royal, c'est le lien entre Fitz et Oeil-de-Nuit.

Cette saga est un énorme coup de coeur !
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Et bien voilà c'est terminé, le dernier tome du cycle fermer la boucle. Et c'est peu de le dire car en plus d'être bien titré, ce tome peut être considérer comme un épilogue à lui seul. En effet, Robin Hobb prend le temps ( sans doute un peu trop pour les plus remuants d'entrevous!) d'installer la fin de son cycle, tout en semant quelques graines qui pourraient stimuler son inventivité. Elle pose correctement les marques pour une éventuelle suite tout en s'astreignant bien à terminer celui ci sur tous les points. Et c'est bien entendu autour de son héros, qu'elle a trimbalé par monts et par vaux et à qui elle a fait subir toutes les souffrances possibles et imaginables, et même au delà, qu'elle construit ce dernier tome. Elle lui offre enfin les honneurs qui lui sont dû ainsi que la reconnaissance, parfois un peu précipitée, dûe à son véritable rang. Elle lui permet de trouver enfin la paix, celle d'abord pour lui même, et c'est forcément lié à son unique relation avec le fou, et celle pour l'ensemble de ses relations, dont la plus importante qui lui permet de vivre et de se sentir vivant et heureux. On sent également qu'une époque est révolue, que si suite il y a, on passera à autre chose, qu'une autre époque s'ouvrira mais rien n'est moins sûr. après tout. Robin Hobb écrit en se laissant porter par son imagination et son inspiration....

Ce tome 13, qui clôture la deuxième époque de la série l'Assassin Royal qui m'accompagne depuis plusieurs mois maintenant, est particulièrement chargé en émotion.
En effet comme son titre "Adieux et retrouvailles" l'indique, plusieurs intrigues vont y trouver un point final. Contrairement aux tomes précédents, on ne retrouve ici que peu d'action, même si le destin de plusieurs personnages clés est bouleversé. C'est donc émue que j'ai lu certains passages. Quelques éléments restent toutefois en suspens, laissant ainsi une porte ouverte pour la suite.
Cette deuxième époque est donc pour moi un sans faute, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir les intrigues proposées et suis déjà pressée de poursuivre l'oeuvre de Robin Hobb pour continuer à en explorer toutes les richesses !

Je comptais prendre mon temps pour lire la saga de l'Assassin royal mais finalement les treize tomes ont très vite été dévorés et adorés. Difficile de quitter longtemps l'univers fantasy-médiéval où évoluent Fitz, le Fou, Oeil de Nuit, Umbre et tous les personnages emblématiques de la saga. Robin Hobb fait vivre à notre cher Fitz plus d'un drame et de nombreuses victoires sur ses ennemis. Pour autant, il ne devient pas l'héritier du trône que son titre de fils-bâtard du roi Chevalerie pourrait impliquer et il reste très humain et très attaché à tous ceux qui l'ont guidés enfant et retrouvés à l'âge adulte.
Côté personnages, je crois que j'ai préféré Oeil de Nuit et le Fou à Fitz, pour leurs humours et leurs originalités. Difficile de les quitter après une telle saga, mais il reste de nombreux livres chez Robin Hobb qui semblent tout autant attrayant !

Avec ce treizième tome se termine l'épopée de Fitzchevalerie, fils illégitime de l'héritier du trône de Castelcerf, royaume des six duchés.

Cette geste a démarré dans une civilisation proche de la nôtre au Moyen-Âge avec ses seigneurs, ses ménestrels, ses bouffons, ses bourgeois et ses pauvres ; avec son sacré, ses interdits, ses obligations ; avec ses mages, ses sorcières et ses dragons ; et surtout avec un mode de communication par télépathie entre humains ou humains et animaux dont tous ne sont pas dotés.

Il n'y aurait, bien sûr, rien à raconter s'il n'y avait d'attaques de pirates, d'amours contrariées, de jalousies, de rivalités, de traitrises, d'expéditions à la recherche de solutions aux calamités qu'a subi le royaume.

Ces pérégrinations nous font découvrir de nouveaux personnages et d'autres civilisations, notamment le royaume du Nord inspiré à la fois du Moyen-Âge des pays nordiques où les femmes étaient formées à combattre, mais aussi d'une culture idéale où la nature serait préservée, où les gouvernants seraient vraiment au service du peuple et où l'on userait de tout, y compris des fumigations de plantes sédatives, avec modération.

Elles nous font également pénétrer une culture gynocratique de lignée matrilinéaire dont il n'en subsiste que très peu à notre époque, notamment en Asie et au Mexique. Dans cette société nul ne quitte sa famille d'origine, celle tracée par la succession des mères. Les amants viennent visiter leur amoureuse quand elle le leur permet et les enfants nés de ces "mariages ambulants" aucunement officialisés ont leurs oncles comme image masculine alors que les pères biologiques élèvent les enfants de leurs soeurs.

C'est dans ce contexte ethnologique intéressant que nous assistons aux aventures fantastiques des héros de l'épopée que je vous laisse découvrir (de préférence en commençant par le tome 1) si le coeur vous en dit.

Et voilà c'est fini pour ce deuxième cycle. Fitz a assuré sa mission d'Assassin Royal et ne souhaite que prendre un repos bien mérité. Une dernière tâche l'attend cependant pour avoir l'esprit en paix.

Cet ultime tome est à l'image de tout ce second cycle: long. Je reste sur le même avis que pour le tome 12, Robin Hobb aurait très bien pu clôturer la saga sur le tome précédent. Mais il fallait bien qu'elle nous sorte un dernier rebondissement, qui ne sert pas à grand chose si ce n'est à nous offrir encore une scène d'adieu. Inutile et redondant. J'avais été pleinement satisfaite de la fin du tome 12 et j'ai eu du mal à me plonger pleinement dans ce tome 13. Tout va trop vite, et comme pour le premier cycle la fin est bâclée, comme si l'auteure voulait se débarrasser de ses personnages. J'ai néanmoins beaucoup aimé les derniers chapitres, notamment les retrouvailles de Fitz et Molly et le début de relation avec Ortie et je suis contente que Fitz ait enfin droit à sa happy end. Je lirais sans doute le troisième cycle, mais pas avant plusieurs mois, le temps de retrouver l'envie de retourner dans les Six Duchés.

Autant vous dire .....

Que la boîte de mouchoirs n'était pas loin. Trop de tentions pendant je ne sais combien de tomes. Je ne sais pas mais tout est parti. Et j'ai dû tricher mais personne ne s'est voilé la face. J'ai eu les yeux rouges sur tout le bouquin ! Parce que c'est Fitz. Que je me demandais s'il allait pouvoir trouver sa place, son bonheur. Mais bordel, on s'est rongé les sangs pendant plus de dix tomes c'est pas maintenant qu'il va partir en nous faisant un coucou (ok, une autre trilogie sort mais tout de même !).

Bref, c'était le tome que je redoutais le plus. Ptitelfe aussi. Et pourtant, on l'a apprécié, pourtant, il ne nous a pas déçu et vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point c'était un régal. Mais lire un tome final, c'est aussi comme se quitter. Et je peux vous le dire, maintenant, Ptitelfe et moi sommes en train de se batailler pour se trouver une autre saga (oui les folles, je sais). Bref, on l'a traîné, on a eu du mal à lâcher ce groupe mais on y est arrivées


Et maintenant qu'est ce que je vais pouvoir vous raconter ?

Oui, je sais, il y a encore des tomes après. Mais ils feront partie d'un autre poste. Alors là, ici, c'est le fin de la fin. Mais que vous dire pour ce bilan. Cette saga a été bouclée en une grosse année avec ma tite binômette. Avec des fous rire, des coups de fil, des discussions qui n'avaient rien à voir. Et je pense que toutes ces histoires feront partie aussi du ressenti sur la lecture. Et sur le souvenir qu'on aura de la lecture.

Quant à l'histoire,on est en fin de cycle, je ne peux rien vous dire à part que c'est du Robin Hobb, qu'on clôture tout et que si vous lisez cette 13 eme chronique, vous savez déjà que vous n'en saurez pas plus. A part qu'il faut lire tout ça parce que c'est un vrai bijou. Tout simplement.
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Que le titre français de ce tome est bien trouvé. Adieux d'une épopée et retrouvailles puisque je vais (in fine) pouvoir entamer la nouvelle suite.
Et donc pour clore ses relectures de ces précédents mois (déjà) je reviendrai juste sur les notes, chansons, extraits de parchemins qui préludent chaque chapitre. Si pour les premiers tomes il y avait, dans ces petits textes, beaucoup de redite, doublons et inintérêt par rapport au roman lui-même, au fil des livres ils ont commencé par étoffer, puis emplir vraiment leur fonction historique et élargissement de l'univers. Un peu comme les romans glanés de ci de là dans un RPG ou les notes de bas de page de certains romans : un plus non nécessaire mais qui apportent une touche de "vrai", de mythes et de légendes aux mondes que le lecteur/joueur traverse.

Pour le coup, je n'ai pas été maligne : j'ai mis du temps à écrire cette chronique après avoir lu ce livre et, forcément, j'ai du mal à recoller les morceaux. Même si ce n'était pas la première fois que je le lisais et même si j'ai adoré ce tome. Bref, il va sans dire que je la relirai encore si une nouvelle lecture commune nous réunit autour de cette histoire (en espérant que ça marche un peu mieux que celle de Naramaya ou j'ai terminé toute seule cette saga *snif*). J'aime vraiment beaucoup l'univers de l'Assassin royal et je ne suis pas sûre d'avoir vu maman aussi dépitée que le dimanche matin où j'ai terminé ma lecture et où je lui disais Ô combien j'étais triste d'avoir finir le dernier tome bien qu'un troisième cycle soit tout juste en train de sortir et qu'elle m'a dit « Je croyais que tu avais déjà lu cette saga au moins une dizaine de fois. ». Morale de l'histoire : ne pas compter sur la pitié des mamans quand il s'agit de l'Assassin royal.

Bref, pour en revenir à l'histoire initiale, j'ai trouvé ce dernier tome vraiment très émouvant. La conclusion m'a vraiment plu à la fois belle et un peu triste : finalement, c'est ce qu'on a toujours voulu qui se réalise dans les dernières pages, mais ça a tout de même un goût d'amertume. Parce que, si tout ça est possible, c'est surtout parce que certains personnages ne sont plus là.
Personnellement, certaines retrouvailles m'ont vraiment émues : avec Molly, forcément, mais surtout avec Brodette et Patience. Ces deux femmes ont vraiment une aura particulière et m'ont donné encore plus envie de les protéger. Bon, il faut dire aussi que j'ai une douceur pour les personnes âgées et que ces deux-là, avec leur caractère bien trempée ont toujours eu une place particulière dans mon coeur.

Maintenant, j'ai un peu peur de me lancer dans la suite avec le fou et l'assassin. J'ai peur que la suite n'ai pas la même saveur que les deux premiers cycles, d'autant plus que le passage entre ces deux-là est toujours un peu difficile pour moi. Mais, le titre en dit déjà pas mal sur l'histoire et me donne envie d'en savoir plus !
Du coup, j'ai également hâte de découvrir la suite pour retrouver l'écriture tout en douceur et en rondeur de Robin Hobb et de retrouver mes personnages favoris… bien que cela signifie aussi que ce sera les quitter plus vite:/
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Ce dernier tome conclut à merveille l'histoire de Fitz, tout en douceur. Il n'est pas question d'action dans cet opus, juste une continuité à l'histoire. Quelle tristesse de devoir quitter cet univers. Heureusement, il me reste encore à découvrir la série du Fou et de l'Assassin. La fin d'une série magnifique que je conseille à tous de découvrir.