Les Cités des Anciens, Tome 5 : Les gardiens des souvenirs

Cette critique concerne les tomes 5 et 6

Je poursuis doucement mais sûrement, et avec toujours autant de passion, mon périple dans l'univers de Robin Hobb. Après avoir dévoré les tomes 3 et 4 des Cités des Anciens il y a quelques mois, me voici donc avec les deux tomes suivants, toujours avide de parcourir cette histoire aux côtés de ces créatures puissantes, majestueuses et arrogantes que sont les dragons.

D'ailleurs j'en profite pour passer un petit "coup de gueule" contre l'éditeur, qui s'évertue à nous couper les tomes originaux en 2 tomes à chaque fois... histoire de nous faire payer deux fois plus cher ! C'est vraiment abusé. Je pourrais acheter les poches me diriez-vous, mais ne peut-on pas à la fois aimer les belles choses et ne pas se ruiner à chaque achat ? J'aurais plus volontiers acheté un seul tome comme dans la version originale, avec 500 pages à 22 €, plutôt que 2 tomes de 250 pages à 19 €... Enfin bref, revenons à nos moutons... ou plutôt à nos dragons, car avec de tels prédateurs dans les cieux, les moutons n'ont pas la vie longue (et les hommes non plus).

Dans Les Gardiens des souvenirs et Les Pillards, l'intrigue initiée précédemment avance à grands pas. Il y a certes toujours quelques longueurs, mais qui ne me dérangent pas le moins du monde, tant j'aime cet univers, ses personnages et ses dragons... Ces créatures sont toujours aussi fascinantes et j'ai suivi leur évolution avec grand intérêt, ainsi que celle de leurs gardiens. Je n'en dirai pas plus, car il est toujours difficile, lorsqu'on est autant avancé dans une série, d'en parler sans spoiler ceux qui n'en sont qu'au début. Une chose est sûre, c'est que, même si la suite m'attend sagement sur mes étagères et que je meurs d'envie de la découvrir, je vais me forcer à attendre encore un peu, car les prochains tomes seront les derniers et annonceront la fin de cette merveilleuse saga de Robin Hobb. Une fin que je ne suis pas pressée de voir arriver !

Un tome de plus de lu, mon objectif étant de terminé cette saga en ce début d'année.
Mais qu'il fut long à achever !

On perd un peu en rythme dans ce numéro 5. Il y a quelques longueurs je dirais même, avant de rebondir à la toute fin.
On retrouve les mêmes personnages, mes affinités pour certains d'entre eux restent les mêmes. Thymara m'agace, la pauvre n'y peut rien. Je ne suis pas une adepte de ce type de caractère dans les histoires. D'autres personnages m'ont même ennuyé dans ce tome, comme Alise et Sédric.
Ce n'était pas leur moment je pense.
Par contre, des nouveaux  s'y ajoutent ce qui est un petit plus. En effet, Malta et Selden - personnages des Aventuriers de la mer- font leur retour à mon plus grand plaisir.
J'attends de voir comment ils évolueront.

Entre chaque chapitre, nous suivons aussi une correspondance entre des gardiens de pigeons voyageurs. Ils ont leur histoire, avec leurs amours et leurs déboires, même si c'est très bref. Une page à chaque fois environ.

Ne nous arrêtons pas en si bon vol !
En route pour le 6ème tome !

Dans ce cinquième livre, la première partie du troisième tome original (City of Dragons), les dragons et leurs gardiens sont toujours bloqués de l'autre côté du fleuve qui les sépare de Kelsingra, la routine s'est établie et il est de plus en plus difficile d'alimenter à satiété les dragons, toujours incapables de voler et de subvenir par eux même à leurs besoins, seule Gringalette, capable de voler se nourrit de manière à continuer à se développer de manière satisfaisante, dragonne sociable et en adoration pour Kanaï, son soigneur, elle accepte volontiers de transporter régulièrement Alise jusqu'à la Cité afin qu'elle puisse l'étudier. Kanaï, lui aussi passe beaucoup de temps dans la Cité, mais dans une optique très différente, pour lui il n'est pas question d'histoire, de relique ou de cité morte, il voit dans Kelsingra le futur des Anciens qui revivent à travers les gardiens, et les pierres de mémoires omniprésentes ne sont qu'une manière de retrouver la magie indissociable des Anciens.


Dans les livres précédents nous avons remonté le fleuve et les dragons chétifs se sont développés, comme leurs gardiens, tout est en place pour que l'autrice change de registre et abandonne les romances mièvres, ceci pour mon plus grand plaisir. Il semble que ce livre nous prépare à d'avantage d'action dans le prochain, le Duc de Chalcède emploie vraiment tous les moyens pour se procurer des morceaux de dragons, Selden prisonnier risque d'en pâtir, comme Hest d'ailleurs qui reçoit à Terrilville une visite des plus désagréables. le Mataf et Leftrin s'apprêtent à accoster à Cassaric où se trouvent les Anciens Reyn Khuprus et Malta qui ne le lâche pas d'une semelle alors que la fin de sa grossesse approche. Il va falloir obliger le Conseil à honorer ses engagement avant que le Mataf ne puisse retourner à Kelsingra chargé des biens de première nécessité attendus par les Gardiens. Et Sintara et son mauvais caractère vont nous réserver une surprise de dernière minute. Tout est en place pour des développements intéressants …


Je viens d'enchaîner trois livres assez décevants, et alors que je pensais abandonner la série ce cinquième tome m'a réconcilié avec elle, l'écriture fluide est agréable et même si le livre n'a rien d'innovant ou d'exceptionnel il est apte à fournir un agréable moment de détente, ce qui n'est pas si mal …

Nous voici donc au milieu de cette saga et clairement Robin Hobb marque un virage dans le récit. Les points de vue sont de plus en plus nombreux, au point parfois de s'éparpiller et l'action se fige. Nous sommes visiblement à un carrefour dans le récit. du coup, il faut avouer que ce tome-ci n'est pas à la hauteur des quatre premiers. le lecteur sent bien qu'il va se passer quelque chose. Robin Hobb met tout en place et seul le découpage de Pygmallion nous empêche de savoir quoi (pour rappel, dans la version française de ce récit, chaque tome original est coupé en deux). Cela donne donc un volume en demi teinte, qu'on ne lit pas avec la passion que l'on souhaiterait.
Par contre, ce qui est sûr c'est que la suite s'annonce passionnante et que le prochain tome s'annonce très très prometteur.
En attendant, régalez-vous tout de même avec cet opus plus calme qui permet d'entrer dans l'intimité de tous les protagonistes du récit car il est fort probable que la suite nous entraîne dans un tourbillon de folie.
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Oh la la j'ai été prolifique aujourd'hui vu qu'à peine terminé le 4ème tome me voici derechef plongée dans le 5ème !

Je n'ai pas pu m'en empêché et je n'ai pas pu non plus sortir de ces pages... je ne peux pas ici parler trop du résumé de l'histoire sans spoiler et donc je ne le ferai pas mais que cette étape fut cruciale et quel fut mon bonheur de tant de rebondissements !

Je n'en dirai pas plus...

Encore un livre très bien écrit et une lecture fluide qui prête à un week-end pluvieux au fond du canapé sous une couette !

Encore une fois Robin Hobb est une maîtresse en la matière et nous tient en haleine au fil des pages en déroulant à petit coup de "pinceau" une histoire riche en émotions et en émerveillements.
Je ne peux que me dire qu'il faut absolument que j'acquiers la suite des aventures et ce au plus vite !

Le problème avec les découpages de la traduction française, c'est que l'intrigue de tomes plus conséquents en VO devient déséquilibrée et ne tient pas toujours debout. Ce cinquième tome de la Cité des Anciens pâtit selon moi de ce syndrome.

L'histoire avance assez peu dans ce tome qui m'a semblé être plus une amorce des événements qui vont suivre. Même les relations entre personnages n'évoluent pas beaucoup, l'action est assez statique et il s'y passe peu de choses.

Je me suis empressée de terminer les derniers chapitres de ce tome, pas parce qu'ils suscitaient un enthousiasme grandissant, mais plus pour pouvoir enchaîner rapidement avec la suite.

J'ai redécouvert avec plaisir l'ambiance du Désert des Pluies et le mystère qui entoure la civilisation perdue des Anciens. Kelsingra est une cité pleine de promesses pour les Gardiens, et j'ai hâte d'en savoir plus à son sujet. Fidèle à elle-même, l'auteur se concentre sur la psychologie des personnages, qui continuent d'évoluer au fil des tomes. L'intrigue avance peu, mais on ne s'ennuie pas pour autant : me voilà prête pour continuer cette série :)
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Les dragons et leurs gardiens sont enfin arrivés à Kelsingra, du moins sur la rive adverse. Comme seule Gringalette arrive à voler et que le courant empêche Mataf d'aborder face à la cité, les visites sont rares. Alise est l'une des rares à se déplacer dans la cité pour en noter toutes les richesses. Pendant ce temps, les gardiens s'installent et commencent à réfléchir à l'avenir. Certains veulent rester et construire une nouvelle civilisation où ils édicteront leur propres lois.

Si les dragons et les gardiens prennent une bonne partie du tome, certains autres personnages refont leur apparition. C'est tout d'abord Hest, le mari d'Alise et l'ex-amant de Sédric, dont on a des nouvelles. Je ne l'aimais déjà pas dans les premiers tomes, mais cette réapparition ne m'a pas fait changer d'avis. Il est hautain et méprisant au possible. Je n'aime pas la tournure prise par les évènements. Je ne sais pas où va nous mener ce fil d'évènement mais en tout cas ça n'annonce rien de bon.

Et enfin on retourne des personnages de la saga Les aventuriers de la mer: Malta, Reyn et Selden. Si les deux premiers sont pour le moment épargnés (même si je doute que cela continue longtemps), le troisième est dans une fâcheuse posture. On l'avait quitté sur une note positive et le voilà en grand danger. Robin Hobb s'amuse avec nos nerfs. On tremble pour lui;

Ce tome relance le rythme de l'histoire et relance toute l'intrigue. On sent que c'est un tome charnière. Il me tarde de lire la suite!

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Enfin, c'est le moment de découvrir Kelsingra. Mais principalement de loin... Tous sont bloqués de l'autre côté du fleuve sauf Gringalette capable de voler.
Le Mataf est reparti vers Trehaug pour faire le plein de nourriture et de matériel. Mais pourra t-il revenir sans les badauds, les pilleurs de tombe...
De nouveaux personnes voient le jour dans ce tome ou du moins refont surface : Tintaglia, Hest, le duc...

Dans ce tome, l'histoire prend une nouvelle dimension. Il devient plus noir. Je me souviens avoir frissonner de peur voir même d'horreur à certains moments.
L'auteur nous plonge dans une atmosphère qui devient plus pesante.
Par ailleurs, je ne peux en dire plus, mais il vous sera inconcevable de ne pas lire le tome suivant après avoir lu la dernière page...

Un peu plus de noirceur commence à apparaître dans ce volume mais je ne me lasse pas de Robin Hobb et suis toujours autant sous le charme des dragons.
Le récit devient de plus en plus palpitant au fur et à mesure des tomes et plusieurs questions existentielles commencent à se poser. Gardiens et Dragons vont-ils réussir à bâtir une société similaire à celles des Anciens? Kelsingra va-t-elle renaître ou être assiégée? Les dragons vont-ils pouvoir voler et se reproduire? Quand Tintaglia va-t-elle revenir et que va-t-elle penser de tout ça? Comment va réagir Hest en découvrant qu'Alise connaît la vérité sur Sédric et lui?
Pour cela, il faut terminer la saga. Je ne peux que vous encourager à découvrir cet auteur incroyable.