Les Cités des Anciens, Tome 7 : Le vol des dragons

Tandis qu'à Kelsingra les dragons évoluent et les Anciens s'organisent, Tintaglia vole vers la cité et la menace chalcédienne se rapproche. Tome de transition (avant le final) que j'ai trouvé intéressant mais un peu en dessous des autres. Les éléments du dénouement de la saga sont initiés et l'Argent, qui semble avoir un lien puissant avec l'Art - notion développée dans l'Assassin royal -, y tiendra sans doute une place importante. On a par ailleurs du goût à revoir certains personnages des Aventuriers de la mer, Malta, Reyn et Selden (ce dernier étant malheureusement en très mauvaise posture).

Très bon bouquin une fois de plus, bien que les personnages de Thymara et Sédric m'agacent de plus en plus.
Il y a quelques longueurs sur les descriptions des dragons, notamment leurs ailes et leur manière de voler. Robin Hobb a le sens du détail et se veut très crédible, c'est certain. En tout cas, j'aime ses dragons et ce qu'elle en a fait.
J'apprécie beaucoup ce retournement de situation pour Hest (le PN) et j'ai hâte de connaître le dénouement de cette histoire!
Très contente également d'avoir des nouvelles de Hiémain et Etta...

Ce tome 7 m'a légèrement déçu par rapport au reste du cycle. Non qu'il soit plus mauvais, bien au contraire. Mais simplement parce qu'on sent la fin approcher jusque dans l'écriture de Robin Hobb. En effet les événements s'enchaïnent à une vitesse fulgurante, le scénario en justifie la portée. Cela créé un changement de rythme important qui contraste complètement avec les 6 premiers tomes. du coup l'action et les rebondissements prennent le dessus sur les liens et la personnalité des personnages, qui finissent par être nombreux. Robin Hobb a bien pris le temps de développer ses personnages pendant 6 tomes, au risque de perdre un certain lectorat, ses descriptions relationnelles sont extrêmement fouillées et longues, et peuvent rebuter les plus impatients parmi ses lecteurs. Mais au final, ce tome me laisse une impression de précipitation. Certains personnages sont complètement mis de côté, à l'image de malta, Reyn et de leur enfant, qui deviennent le centre d'une passionnante et déchirante histoire. Ceux ci sont totalement dépendant de Tintaglia, et comme le propre récit du dragon n'avance pas tellement, ceux ci sont relégués au second voire troisième plan, et peut être "oubliés". C'est le cas également de l'équipage du Mataf, de la Vivenef elle même, ainsi que du couple Leftrin/Alise. La profusion de personnages ( en comptant approximativement il n'y en a pas moins de 50, dont une petite vingtaine d'importants!) serait elle la cause de ces "mises au placard"?
Du coup le récit perd en vigueur et en intérêt même si l'on sent de la part de l'auteur une volonté de recentrer celui ci autour des dragons, de leur gardien et de la fabuleuse cité. D'ailleurs sur ce point, elle régale volontiers tous ces fans, car à grands renforts d'allusions judicieusement placées, elle renforce l'ancrage de ce cycle dans son univers, et développe la mythologie propre de celui ci. Les quelques événements qui nous font découvrir les liens qui unissent les gardiens, futurs Anciens à la cité et son fonctionnement, devient passionnant.

Les dragons sont fassent à une évidence, s'ils n'arrivent pas à prendre leur envol ils périront. Ils doivent accéder à kelsingra pour survivre.
Hest vit des moments plus que difficile, va d'horreur en horreur.
Mais je crois que le personnage pour moi le plus attachant par sa souffrance est selden.
Je reste en haleine page après page. Pas le temps de s'ennuyer car la vie trépidante des protagonistes ne m'en laisse pas le temps et c'est tant mieux.
La fin approche...et je m'y plonge de ce pas.

Dans ce tome tout s'enchaîne avant le dénouement: Tintaglia, reine des dragons essaie de revenir vers ses anciens afin de se faire soigner mais elle ne sais pas qu'ils ont quitté Cassaric pour rejoindre Kelsingra, les blessures de la créatures s'infectent et elle a de plus en plus de mal à voler. Alise, séparé de Leftrin, devra trouver sa place au milieu de tous ces gardiens devenant petit à petit des anciens. Thymara, elle devra choisir qui elle est et qui elle veut devenir et la ressemblance avec sa dragonne s'accentue, ainsi que les prétendants qui les entourent toutes deux. C'est très rigolo de voir que ce qu'elles se reprochent mutuellement les rendent encore plus ressemblantes. Hest en route pour récupérer sa femme va trouver sur son chemin le Chalcédien prêt à tout pour récupérer de la chair et du sang de dragon.
Tout s'accélère et les événements s'enchaînent les différents personnages vont devoir prouver qui ils sont .

Tandis que Hest est devenu l'esclave des marchands, Leftrin a rejoint Kelsingra avec à sa suite d'autres bateaux qui veulent eux aussi découvrir la cité. Malta a besoin pour son fils de la dragonne Tintaglia, mais elle ne sait pas que cette dernière blessée est partie la chercher à Cassaric, et qu'acculée par les humains, elle est prise au piège. Hest promet vengeance à Sédric, tandis que celui-ci vit heureux avec Carson. Bientôt tous vont arriver à Kelsingra, les humains cherchant le sang des dragons et les trésors de la cité. Les Anciens eux recherchent le puits d'argent qui donnera pouvoir et magie et sauvera les dragons. Un tome 7 meilleur que le précédent parce que l'on connaît le but de chaque protagoniste.

Critique pour les tomes 7 et 8

J'ai enfin trouvé le courage de me lancer dans la lecture des deux derniers tomes des Cités des Anciens. Non par désintérêt, bien au contraire, le courage qu'il me fallait était celui de terminer une saga qui me passionne et de devoir dire au revoir à ses protagonistes et à son univers. C'est donc avec beaucoup d'émotion que je me suis lancée dans la suite des aventures des dragons et de leurs gardiens, à la recherche de leur splendeur passée et de leurs souvenirs perdus.
Je ne suis peut-être pas objective quand je parle de Robin Hobb, mais cet univers qu'elle a créé et que j'ai découvert il y a bien des années avec L'Assassin royal est tout simplement magique. C'est un monde magnifique, avec ses qualités et ses défauts, très complexe dans ses jeux marchands et politiques, peuplé d'humains et de créatures passionnantes, comme ces dragons, seigneurs des mers, des cieux et des terres...

Dans Les Cités des Anciens, Robin Hobb nous parle plus en profondeur de ces créatures fascinantes que sont les dragons, et de toute la magie qui les entoure. Depuis le premier tome, nous avons suivi la quête d'une espèce en voie d'extinction qui cherche désespérément à redevenir les créatures magnifiques, puissantes et redoutées qu'elles étaient jadis, à retrouver à la fois leur splendeur, mais également leur fierté et leur mémoire. Et j'ai trouvé cette histoire extraordinaire, malgré ses défauts évidents et souvent relevés par d'autres lecteurs (longueurs dans le récit, répétitions...). Je suis tout à fait consciente des lacunes de cette saga de Robin Hobb, mais je n'en ai pas été moins emportée et envoûtée pour autant.

À tous les amoureux de Robin Hobb, à tous les amoureux des dragons, je recommande sans hésiter ces 8 tomes de pur bonheur.

J'étais frustrée en refermant ce nouveau tome des Cités des Anciens. Non pas parce qu'il ne m'a pas plu, mais au contraire parce que le livre se termine à un moment crucial de l'intrigue.

Tout au long de ce tome, Robin Hobb fait monter la pression. On sent que le destin de chacun des personnages est en marche, et le dénouement approchant, tout converge vers un seul et unique lieu : Kelsingra.

J'apprécie toujours autant l'importance qu'accorde l'auteur aux relations entre les personnages. Et j'apprécie également que tous aient une "voix" dans l'histoire, y compris l'ignoble Hest dont on ne sait si on doit le détester ou le prendre en pitié.

Les événements s'enchaînent de plus en plus rapidement, l'issue se rapproche à grands pas. Même si certaines histoires ne sont pas encore reliées aux autres, on sent que cela ne saurait tarder.

Pour faire court, avec sa subtilité habituelle, Robin Hobb poursuit une série qui, si elle n'a pas le même souffle qu'un Assassin Royal, reste agréable à lire et passionnante à découvrir.

Déjà je me dois de dire que je suis une grande grande fan de Robin, j'ai dévoré L'assassin Royal ( Citadelle des Ombres) et suivi avec passion Les aventuriers de la mer, dont La cité des Anciens est le sequel. J'avais eu un peu de mal avec les premiers tomes de la Cité des Anciens, mais depuis l'arrivée à Kelsingra, ça va beaucoup mieux : d'autant plus que cela donne de nouvelles clefs de compréhension sur L'assassin Royal ( qui est à mes yeux la MEILLEURE saga de fantasy que j'ai jamais lue, oui oui même mieux que le trône de fer). Ceci étant dit, j'ai pris plaisir à retrouver les personnages des précédents tomes dans celui ci et, curieusement, Malta & Reyn ( ils m'avaient prodigieusement déçus dans les 6 précédents, surtout Malta) : leur histoire gagne en épaisseur, surtout celle de Malta notamment à cause de la marque Argent ( qui fait furieusement penser à la marque d'Art/ Pilier du Fou dans l'Assassin Royal) ! J'espère que j'aurais enfin toutes les réponses aux questions que je me pose !
J'ai aussi aimé avoir des nouvelles de Hieman et Etta, il était temps que l'on en sache plus sur eux et j'avoue qu'Althéa ne me manque pas une seconde.
Sur les nouveaux personnages de la saga : j'aime toujours autant Hest, ce type est une plaie ( il ressemble un peu à Royal en fait) mais suivre ses tribulations/pensées, reste savoureux. Sédric ne me passionne pas plus que ça par contre. le triangle amoureux Tatou/ Thymara/Kanai m'ennuie prodigieusement ( oui c'est rare que je dise ça mais c'est vrai). Son seul intérêt est qu'il permet d'introduire le tiraillement de Thymara entre son identité et l'envie de se noyer dans les souvenirs ( et on sait tous ce que provoquent les piliers si on en abuse... Vérité ne nous dirait pas le contraire, Fitz non plus). Les autres gardiens me sont indifférents ( il y a vraiment TROP de personnages dans cette saga, je m'y perds un peu parfois....) Alise reste sympathique et je suis certaine qu'elle a un rôle important à jouer, j'aime beaucoup sa relation avec Leftrin.
Et enfin, il y a les dragons... Je reste attachée à Tintaglia mais j'avoue que Sintara, Mercor , Gringalette, Crache et Relpda me plaisent beaucoup aussi et je me suis plus "attachée" aux dragons qu'à leurs gardiens (ce doit être leur charme légendaire qui fait ça).
Sur le scénario en lui même, c'est toujours mené tambour battant, il se passe sans cesse quelque chose et ce tome est pour moi le meilleur de cette saga : j'ai le sentiment que c'est celui qui lie le plus les différentes histoires ( Fitz, le Fou, les Marchands, Les Dragons) et explorer Kelsingra reste une aventure passionnante mais oh combien frustrante ! Robin Hobb distille ses réponses avec parcimonie et pousse le lecteur à réfléchir ( entre les piliers d'Art, les dragons, leurs liens avec les Anciens, les souvenirs qui reviennent...) Bref encore une histoire à l'addictivité +++ La fin est juste un modèle du genre cliffhanger !

Ce que j'aime : les dragons, continuer à découvrir et comprendre l'univers déjà développer dans les précédentes sagas, la façon dont l'auteure ménage le suspens, les souvenirs ! L'écriture, très addictive.

Ce que j'aime moins : trop de personnages, trop de gardiens (même si peu sont vraiment remarquables ) et trop de Chalcédiens... Je n'aime pas non plus ne pas comprendre l'intérêt de suivre les messages de la Guilde des Oiseaux (enfin on sait qu'il y a de la corruption mais quand même) : j'espère qu'il y a un vrai intérêt à ça !

En bref : le meilleur tome de la saga jusqu'à présent. Un univers aussi passionnant que fouillé qui démontre une fois de plus que Robin Hobb est la Reine de la Fantasy.

Ma note : 8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..

L'histoire avance vraiment dans cet avant dernier tome, nous retrouvons avec grand plaisir nos personnages favoris et moins aimés. Nous anticipons avec impatience ce qu'il leur adviendra.
L'auteur à nouveau nous fait parcourir la totalité de son oeuvre (dont l'assassin royal) avec ses puits d'argents qui ne peuvent que nous rappeler l'intrigue des dragons dans sa première série. L'envie de relire ses premiers livres se fait sentir et je ne peux que conseiller à ceux n'ayant pas lu l'assassin royal de s'y pencher car certains mystères y sont plus ou moins abordés et deviennent concret rapprocher de ce tome de la cité des anciens.