Les Cités des Anciens, Tome 7 : Le vol des dragons

On se retrouve aujourd'hui avec l'avant-dernier tome de la saga, et je sens déjà que la fin sera poignante.

Alors que le capitaine Leftrin fait route vers Kelsingra en compagnie de Reyn, Malta et leur nouveau-né malade, les dragons parviennent enfin à s'envoler. Très rapidement et grâce à la cité endormie, leurs difformités laissent place à la splendeur de leur race. Ils n'ont même plus vraiment besoin de leurs gardiens et, si certains s'en accommodent bien, pour d'autres c'est un peu plus difficile. C'est que malgré les caractères compliqués des créatures, leurs gardiens se sont attachés à chacun d'entre eux. Mais leur mission n'est pas terminée : ils doivent encore trouver les puits d'Argent. Seul hic, aucun ne se souvient de quoi il s'agit, ni où chercher. Les dragons eux-mêmes semblent dénués de tout souvenir concernant ce sujet.

Pendant ce temps, Hest Finbok, le mari d'Alise, se rapproche dangereusement de la colonie, mais pas dans les meilleures conditions. Il traîne avec lui un bien plus grand danger. Tintaglia, la reine bleue, aura le malheur de tomber dessus et, affaiblie comme elle est, va se retrouver en très mauvaise posture. Sa seule chance désormais est que les dragons viennent à sa rescousse.
Quant à Selden, prisonnier du duc de Chalcède, il va rencontrer sa fille, Chassim, et va peut-être trouver une alliée. Sa situation, tout aussi désastreuse que celle de sa dragonne, nous laisse présager le pire. Comment va-t-il échapper au sort qui l'attend ?

Tout semble converger vers la belle Kelsingra, qui s'éveille peu à peu, et je sens déjà que le tome final sera bouleversant à bien des niveaux. Comme toujours, le talent de l'auteur me capture et m'ensorcèle, comme si elle-même détenait une partie du charme des dragons. Je vous dis à très vite pour le dénouement.

un excellent tome qui est en train de mettre en place une fin qui s'annonce bien.
La révélation sur l'Argent qui fait un lien direct avec le premier cycle de l'assassin Royal vaut a lui tout seul la lecture de ce cycle car Robin Hobb montre qu'elle ne veut rien laisser au hasard et rendre son univers le plus cohérent et complet possible.
Ce cycle alterne les hauts et les un peu moins haut mais reste une pièce essentielle de l'univers créé par cette auteure de talent.

Avant dernier tome de cette saga, le vol des dragons met donc en avant, essentiellement, l'évolution de ce derniers...



On se souvient en effet des dragons infirmes des premiers tomes, incapable de cracher du venin, de de voler, ou de faire quoi que ce soit. de gros lezards, ils ont évolués en même temps que leurs gardiens. Et ce tome semble les mener vers leurs destins. Tout autant qu'il parait y mener chacun des personnages. Ils ne sont pas encore tous rassembler mais cela ne devrait, fatalement, plus tarder. En attendant, on tient là le tome le plus rythmé, et le plus réussit depuis le départ. On prendra donc toujours plaisir à suivre Thymara, Alise, ou cette fois même Tintaglia qui retrouve une grande place, et on attend avec impatience le grand final !

A Kelsingra, les Anciens et les dragons ont presque atteint l'apogée de leur évolution : les ailes, les écailles et les regards perçants des premiers flamboient, tandis que les seconds s'élèvent dans les cieux pour mieux fondre sur leurs proies. Tous se préparent à passer une belle et une très longue vie en ces lieux magiques qu'ils découvrent jour après jour, mais leur bonheur est bientôt terni par un constat : pour rester beaux et puissants, ils doivent régulièrement tirer d'un puits un peu d'argent liquide qu'il leur faut ingurgiter. Or, ce "puits d'argent" est introuvable : il deviendra vite la nouvelle quête des anciens parias du Désert des Pluies.

Le capitaine Leftrin est maintenant tout proche de la cité des Anciens ; il transporte non seulement une sacrée cargaison de vivres et de produits de première nécessité, mais aussi Malta et Reyn Khuprus. Ces derniers comptent sur le pouvoir des dragons pour donner de la force à leur petit Phron, qui en manque cruellement.


La vivenef est suivie de près par des navires vraisemblablement résistants aux eaux acides du Fleuve ; si personne ne saurait dire qui ils sont et quelles sont leurs intentions, l'équipage du Mataf n'a aucun doute sur leur détermination. A aucun moment, Leftrin et sa bande n'auront réussi à les semer. On devine qu'au fond d'une cale chalcédienne inconnue, Hest se terre en attendant des jours meilleurs.

A terre, Selden "l'homme dragon" a été livré en pâture au vieux duc de Chalcède afin de le soigner en lui sacrifiant sang et écailles. Mais le noble comprend que le médicament et plus malade que lui et le confie aux bons soins de sa fille Chassim : pas question qu'il s'intoxique en avalant sa morve de reptile défraîchi ! Il le coupera en morceaux quand Selden Vestrit se sera retapé !
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On entame la dernière ligne droite avec cet avant dernier tome. La plupart des personnages se rapprochent de Kelsingra, la cité révélant de plus en plus ses secrets. Les dragons subissent de façon bénéfique son influence. de même que les gardiens.

Quatre histoires cohabitent dans ce tome.

La première concerne Hest qui continue sur chemin vers sa femme, tout en continuant à me décevoir de plus en plus. Malgré les évènements qui lui arrive, je n'arrive pas à compatir. Il ne mérite pas mon indulgence. J'ignore comment tout va finir pour lui, mais j'espère en être débarrassé très vite.

La seconde histoire concerne Selden. Toujours emprisonné, c'est le seul personnage qui s'éloigne de Kelsingra. Il est esclave, destiné au duc de Chalcède qui souhaite s'en nourrir pour survivre. Ce projet fait froid dans le dos, surtout que pour le moment je ne vois pas de solution pour éviter cela. Mais je ne doute pas que Robin Hobb trouve une solution a ce problème.

La troisième histoire concerne Leftrin, Malta et Reyn. Leftrin revient au point de départ de l'expédition pour être payé et en repartant il embarque Malta et Reyn pour la cité. Si Leftrin n'est pas vraiment mis en avant dans ce tome, il n'en est pas de même pour le couple. Ils vont souffrir dans ce tome et dans le prochain également. Malta n'est plus que l'ombre d'elle-même. Je souffre avec elle. Il s'agit de ma révélation de cette série. Autant dans la précédente, on avait fini sur une bonne note elle et moi, autant ici je suis fan du personnage. Pour moi, c'est clairement le personnage féminin principal de la série! Je croise les doigts pour que tout se termine au mieux pour elle dans le prochain tome.

Et enfin la quatrième histoire concerne Kelsingra. On y retrouve les dragons et leurs gardiens qui apprennent leur nouvelle vie et qui évoluent. On découvre également la quête qui rythmera le dernier tome je pense. C'est sympathique mais je me lasse un peu de la relation à trois de Thymara-Tatou-Kanaï. Par contre, j'apprécie de plus en plus le changement de Sédric. C'est un personnage pour qui la transformation a été la plus flagrante. A l'opposé, j'en ai marre d'Alise qui passe son temps à ruminer. En fait, je crois que j'ai un problème avec le couple Finbock (Hest et Alise), je ne peux plus les voir. Comme pour son mari, il me tarde d'en être débarrasser.

En parallèle de ces histoires, on peut suivre le vol de Tintaglia. Arrivera-t-elle à Kelsingra? C'est tout l'enjeu du prochain tome.



Tome assez dense avec des choses que j'ai aimé et d'autres moins. Mais on sent qu'on approche du but. le prochain tome (le dernier) devrait nous apporter toutes nos réponses, du moins je l'espère…

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Un tome à la mesure du talent de l'écrivain. C'est déconcertant de facilité à lire tout en étant parfaitement bien écrit ; c'est prenant et impossible à lâcher sans pourtant être un enchaînement d'événements incompréhensibles, car Robin Hobb sait prendre son temps pour garder immergé dans son monde le lecteur et elle nous ouvre le coeur de ses héros - et anti-héros - avec beaucoup de finesse. Les dragons eux-mêmes nous interpellent, qu'ils nous attendrissent ou, plus souvent, qu'ils nous exaspèrent par leur comportement égocentrique et peu empathique à l'égard des humains (une espèce si ridiculement chétive et insignifiante !).

Comme souvent, le découpage absurde des tomes originaux par les éditeurs français coupe le récit et cette fois-ci c'est sur un moment d'une grande intensité qu'il faut, impuissant, tourner la dernière page. Assurez-vous d'avoir dans votre PAL le tome suivant avant d'aborder ce Vol des Dragons, vous vous éviterez la frustration à l'heure du coucher.

Un tome qui rapproche l'intrigue de celle des autres livres de Robin Hobb (l'Assassin Royal et les Aventuriers de la Mer) et qui donnera envie voir certains de leurs personnages débarquer ! Surtout, qui donne envie de lire la suite !
L'histoire avance bien dans ce tome qui se lit en un rien de temps !

Si on est à un tome de la fin, on ne sait encore pas comment tout cette histoire va se terminer.
On retrouve l'univers de la cité des anciens, le même que celui des aventuriers de la mer et , de plus loin, également celui de l'assassin royal, avec un plaisir certain.
On vibre avec les gardiens, on déteste avec un certain délice le personnage de Hest ainsi que le peuple et le leader de Chalcède, on craint le pouvoir des dragons tout en regrettant de ne pouvoir les voir par soi-même, et on attends de voir comment ils vont se relever de ces siècles d'abscence de leur race sur terre.
Si Alise et Sédric ont changé du tout au tout et de façon visible, presques tous les personnages sont devenus autres que leur première version pour certains de façon extrêmement subtile et en même temps radicale. En cela on sent que la fin de la série est proche. Mais pour le reste, on pourrait encore lire 5 tomes avec plaisir!
Va-t-on enfin, dans le tome suivant, voire les dragons redevenir les "Seigneurs des trois règnes", ou bien leur empire sera-t-il partagé avec les gardiens? Ou bien échoueront-ils définitivement à renaître de leurs cendres?
Tout se jouera sur la découverte de l'argent... En reste-t-il à Kelsingra? Tintaglia parviendra-t-elle à revenir et à faire le lien avec le filon de l'assassin royal? En tous cas, on sent que l'avènement ou la chute est proche, mais on ne sait laquelle sera choisie...

La fin est proche et c'est presque avec tristesse que j'ai refermé cet avant dernier volume. Les intrigues se dénouent, les souvenirs des dragons deviennent un peu plus précis à mesure que ceux-ci deviennent plus forts, plus grands. Les gardiens eux aussi sont en plein changement tant physiques que psychologiques. Sans spoiler, un grand moment de bonheur cette lecture. J'aime vraiment beaucoup cette série (je suis rarement déçue avec Robin Hobb).

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages de cette saga qui touche à sa fin puisque le vol des dragons en est l'avant-dernier tome. Ici, on a vraiment l'impression que la trame de l'histoire se déploie enfin, même si les différents fils directeurs commencent à converger vers un dénouement que l'on commence à redouter.

Kelsingra est au coeur du récit, mais la menace qui pèse sur elle se fait aussi de plus en plus précise. Elle se dévoile peu à peu dans toute sa grandeur déchue, magnifique et mélancolique tout à la fois. Les dragons n'y sont pas pour rien d'ailleurs ; en redevenant les maîtres du ciel, ils retrouvent leur majesté, deviennent enfin ce qu'ils sont censés être : des créatures imposantes et grandioses, puissantes, que l'on craint autant qu'on les aime.

Dans ce roman, j'ai particulièrement apprécié les références aux autres sagas de l'auteur : les personnages des Aventuriers de la Mer, dont il est agréable d'avoir des nouvelles, mais surtout l'Argent, la magie de l'Assassin Royal. Tout se recoupe et donne une bien belle cohérence à l'univers de Robin Hobb, lui apportant plus de profondeur encore, plus de richesse. J'ai moins aimé les passages se déroulant en Chalcède avec Selden en revanche. On se demande un peu ce que ça vient faire là, et puis Selden ne m'a jamais beaucoup intéressée.

Un 7ième tome que j'ai finalement dévoré. Je sais bien que je devrais faire durer, car la série approche de son dénouement et que ce me sera un véritable crève-coeur que de tous les quitter, mais je n'y arrive pas. Quand j'ai un Robin Hobb dans les mains, il ne fait généralement pas long feu ! Bref, un des meilleurs tomes des Cités des Anciens.
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