AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 411 notes
5
32 avis
4
20 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
un incontournable ... je l'aime pour l'atmosphère et les sentiments qui s'y dégagent ...
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce livre pour la première fois quand j'étais au Lycée, et en français. Je ne me souviens pas vraiment de mes impressions à l'époque si ce n'est le fait que ça n'avait pas grand chose à voir avec le film! En effet, j'ai grandi en regardant la version par A. Cuaron avec Liesel Matthews dans le rôle de Sara, l'un de mes films préférés quand j'étais petite, et encore aujourd'hui. En lisant le livre des années plus tard je me suis rendue compte que l'adaptation était assez différente de l'original sous plusieurs aspects.

En mars de cette année j'ai relu ce livre en anglais, et encore une fois, j'ai eu l'impression de lire un livre complètement différent, mais plus seulement par rapport au film, mais aussi par rapport au français.

En fait, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la traduction, et de la lecture que j'en avais fait au Lycée, mais j'ai eu l'impression en lisant l'original de lire quelque chose de complètement différent et plus complet.

Pour commencer, je l'ai lu dans l'édition Penguin Classics avec introduction et notes par U. C Knoepflmacher – et je ne peux que recommender cette édition à ceux qui veulent le lire en anglais, puisque l'introduction et les notes sont vraiment très intéressantes, et il y a en plus, en appendice, les premières versions du texte, ce qui était aussi vraiment intéressant à lire. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de lire Knoepflmacher pour mon mémoire de M2 (sur la littérature pour la jeunesse à l'époque Victorienne), et c'est en fait l'un des grands spécialistes en littérature pour la jeunesse.

Je commence à me dire d'ailleurs que peut être mon impression de lire un texte complètement différent vient du fait que je le relis 10 ans plus tard, d'une part, mais aussi parce que justement je travaille pour mon mémoire sur la littérature pour la jeunesse et les contes de fées, et donc j'ai plus de moyens de comprendre l'histoire et tout ce qui est en jeu dans le texte.

Quelque chose que j'ai découvert en relisant et que je n'avais pas vu lors de ma première lecture en français, c'était la place donnée, justement, au conte de fée. Sara est une grande lectrice, et tout son imaginaire d'enfant est marqué par ses lectures. le livre en lui même et l'histoire, sont entièrement imprégnés de références aux contes de fées, et autres livres que Sara a lus. On s'en rend compte en lisant, qu'en fin de comptes, A Little Princess est une sorte de réécriture de Cendrillon, avec un peu de Belle au Bois Dormant… mais on y trouve aussi la présence des soeurs Brontë (la poupée de Sara est nommée d'après Emily Brontë…), pour ne citer que quelques références en fait puisque je pourrai en parler pendant des heures, comme je suis plongée dans les contes de fée et la littérature Victorienne en ce moment…

Ce livre est considéré effectivement comme l'un des plus grands livres pour la jeunesse de l'époque Victorienne, mais je pense que ce serait peut être à nuancer. La première édition de la Petite Princesse, en tant que tel, a été publiée en 1905, mais il s'agissait en fait d'une version augmentée et modifiée et transformée. La toute première version du texte, était en fait une simple nouvelle, publiée en 1887, puis ensuite transformée en pièce de théâtre en 1902, pour ensuite seulement devenir ce que nous pouvons lire aujourd'hui. Je dis qu'il faudrait nuancer le titre de littérature victorienne, et c'est ici mon opinion d'étudiante, parce que tout simplement Burnett l'a écrit aux Etats Unis, après y avoir vécu pendant des nombreuses années, et qu'on y retrouve un certain côté américain dans la façon de voir le monde et la société. La littérature pour la jeunesse américaine et celle britannique sont très différentes l'une de l'autre (je vous renvoie ici vers un article vraiment intéressant sur la question, écrit en anglais: Why the British tell better Children's stories: pour résumer, la littérature anglaise pour les enfants parle beaucoup de fées, et magie et fantastique, alors que la littérature américaine pour les enfants est plus tournée vers tout ce qui est plus terre à terre, comme la vie dans une ferme, la découverte de l'ouest… D'un côté on a Harry Potter ou Narnia, de l'autre, on a Les aventures de Tom Sawyer ou Les quatre filles du Dr March… ) Je trouve donc que Burnett a réussit avec A Little Princess a concilier ces deux façons différentes d'écrire pour les enfants: d'un côté un certain réalisme en ce que concerne la vie sociale: ici, quand elle parle de magie, ce n'est pas la magie d'Harry Potter, ou une magie avec baguette magique et super-pouvoir, qu'on ne discute pas, mais il s'agit plutôt d'une magie beaucoup plus réaliste, et réalisée par des personnages tout à fait communs, en revanche, il y a bien un côté magique, qu'elle réussit très bien à faire ressentir dans l'histoire.

Pour résumer, ce livre reste l'un des mes préférés, l'un des plus beaux contes pour enfants (et adultes aussi…) à mes yeux! A lire et relire!
Lien : https://thewordandco.wordpre..
Commenter  J’apprécie          60
Que ce livre est triste. Pourtant, petite fille, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. On se plonge dans le destin de Sarah et on ne peut plus s'arrêter jusqu'à temps de connaitre la fin.
Commenter  J’apprécie          00
Si vous avez grandi comme moi dans les années 80 et que je vous dis Londres, pensionnat pour jeunes filles de bonne famille, une jeune fille aux grands yeux, un peu pale qui parle à sa poupée Emilie et qui va passer du statut de petite fille riche avec chambre particulière à domestique exploitée qui dort dans une mansarde..... vous me répondez Princesse Sara !!
Pas la peine de vous raconter l'histoire vous la connaissez surement par coeur et vous vous pourriez même être capable de chanter le générique .
Dessin animé japonais diffusé sur la cinq dans lequel on a détesté la directrice et Lavinia l'élève peste et dans lequel si vous êtes sensible les malheurs de la petite Sara vous ont parfois émus.
Ce que j'ignorais et que j'ai découvert par hasard il y a peu lors d'un quizz Babelio c'est que ce dessin animé est en réalité l'adaptation d'un roman pour enfants anglais du XIXème siècle écrit par Frances H. Burnett intitulé
"A Little Princess"
Je recherchais une petite lecture courte simple et rapide en attendant de recevoir le nouveau livre masse critique qui m'a été attribué alors pourquoi pas?
Certes je ne suis pas la cible de ce livre destiné aux jeunes filles de 9-11ans mais une trentenaire curieuse et nostalgique.
Les adaptations ne sont jamais à l'identique, on nous donne souvent une version tout public, plus édulcorée, on prend des libertés avec l'oeuvre originale : c'est le cas pour les contes adaptés par Disney ou Georgie dont la fin diffère entre la version télé et la version mangas plus trash.
Est - ce le cas pour Sara ?
La trame et l'ambiance du roman sont dans l'ensemble bien respectés, le caractère des personnages aussi: Lavinia peste, Lottie capricieuse, Ermengarde ( Marguerite ) un peu sotte et bien sur Sara et son imagination débordante.
Seules différences marquantes: Peter n'apparait pas dans le roman et il me semble que lors de son onzième anniversaire Sara reçoit une maison de poupée dans le dessin animé c'est une dernière poupée dans le roman.

Retomber en enfance le temps d'une parenthèse littéraire, le charme opère au fil des pages le dessin animé me revenait en mémoire.
Bonne lecture !


Commenter  J’apprécie          110
Je pense que toutes les petites filles de mon époque (ça fait vieillot !) reconnaîtront, à partir du résumé, le célèbre dessin animé japonais « Princesse Sarah ». Grâce au livre le petit Lord Fauntleroy, j'ai découvert que Frances Burnett était également l'auteur de cette histoire. Quelques temps après la lecture de mon cher Tolstoï, j'ai profité d'une soirée très calme pour savourer ce roman pour enfants.
Sara est une petite fille rêveuse et fantasque qui aime imaginer des histoires. Malgré sa fortune et les traitements privilégiés dont elle bénéficie, elle reste modeste, douce et gentille. L'auteur nous présente une enfant modèle, avec des manières exquises et un caractère courageux. Bien sûr, cela semble un peu naïf pour nous, lecteurs et adultes contemporains, mais il a été écrit dans les années 1900. A cette époque, les livres pour enfants avaient souvent une visée éducative et morale.
Pour être franche, Sara m'a plu dès les premiers chapitres et j'ai suivi avec beaucoup d'attention ses péripéties : d'une situation riche et enviée, elle devient domestique dans la pension de Miss Minchin, une horrible femme égoïste, cruelle et avare. Entre nous je ne la supporte absolument pas et si je pouvais entrer dans le livre, je l'aurai bien tordu le cou.
On découvre également le type d'éducation reçu par les filles nanties à cette époque : l'étude des matières classiques (les langues, l'histoire...), des cours de danse et des sorties à la paroisse chaque dimanche matin. D'après le livre, elles étaient pensionnaires presque toute l'année, habillées avec des uniformes sombres. Cela doit être une enfance lugubre, surtout si on a vécu de cette manière depuis l'âge de quatre ans comme Lottie ! L'auteur parle aussi des conditions de vie des domestiques ainsi que des mendiants de Londres.
J'ai adoré ce conte de fées moderne, cette magie dans chaque page. Durant la lecture, on a l'impression d'être dans une bulle confortable, une parenthèse loin du bruit de la ville et des impératifs de la vie quotidienne.
Le style d'écriture est simple, très accessible pour un public jeune. Les actions s'enchaînent vite et les dialogues sont dynamiques. Seuls les descriptions m'ont paru niaises et faciles.
Un conseil : pour l'apprécier à sa juste valeur, réveillez l'enfant qui sommeille en vous ! Un bon "happily ever after" à partager à tout le monde !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          203
C'est un très beau livre avec une héroïne attachante, Sarah, qui a donné suite à de nombreuses adaptations, notamment deux film avec l'un Shirley Temple, & le plus récent de Alphonso Cùaro (Harry Potter 3).
Commenter  J’apprécie          20
Lu il y a fort longtemps...
J'en garde le souvenir d'une histoire triste mais belle, d'une fillette bonne et attachante. J'avais beaucoup aimé et avait ensuite suivi le dessin animé avec intérêt.
Commenter  J’apprécie          00
Lu il y a fort longtemps...
J'en garde le souvenir d'une histoire triste mais belle, d'une fillette bonne et attachante. J'avais beaucoup aimé et avait ensuite suivi le dessin animé avec intérêt.
Commenter  J’apprécie          00
Un classique de la littérature jeunesse anglaise.
Je l'ai lu et relu quand j'étais enfant (donc bien avant le dessin animé que je n'ai pas vu d'ailleurs....) et je m'en souviens comme si c'était hier.
Une merveilleuse histoire, bouleversante et triste, mais qui finit bien.
A lire absolument par toutes les petites filles!
Commenter  J’apprécie          110
"Toute chose a son bon côté, même si on ne le voit pas."
Etant petite le dessin animé Princesse Sarah était l'un de mes préférés et c'est donc avec plaisir que je suis retombée en enfance l'espace de quelques heures en lisant le petit classique dont il est inspiré. L'héroïne, au caractère bien trempé est drôle et touchante. L'histoire est pleine de douceur et de tendresse, une ode à l'optimisme et à l'imagination qui laisse rêveuse.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1235) Voir plus



Quiz Voir plus

La petite princesse

Où Sarah a-t-elle passé ses plus jeunes années ?

en Angleterre
en Inde
aux Etats-Unis

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : La Petite Princesse (Princesse Sara) de Frances Hodgson BurnettCréer un quiz sur ce livre

{* *}