Les autos tamponneuses

Pourquoi se croise-t-on les bras? On croise les bras quand on est sage. Quand on est seul. Quand on a peur. Quand on a froid. Quand on n'est pas sûr de soi. Quand on ne veut pas tomber. Quand personne ne vous serre contre lui.

La littérature, c'est la vie dont on a éliminé temps morts et lenteur ; en principe.

Les gens sérieux ne lisent pas de romans, mais les gens sérieux sont-ils sérieux?

C'est un brave type. Autant dire un idiot.

Comme si Paris existait encore. Paris n'est plus qu'une bourgade de province dans cet empire européen aux mains de commis, commissaires, et commissionnés, dans une France endormie par le souci du confort et la peur de l'aventure.

Si j'avais été fumeur de cigarettes, je ne l'aurais pas laissée partir. J'aurais argumenté, répondu, discuté. Je me serais énervé, peut-être. Ça aurait bardé.
Mais je suis fumeur de havanes, ce qui rend bonhomme. Derrière l'écran de fumée, la vie semble plus lointaine, presque irréelle : suave.

Les Anglais se sont changés, mais ils n'ont pas changé : ...

Mais le temps ne passe pas, Hélène. C'est nous qui passons le temps.

- Sans femme, un homme ne peut rien dans le monde

- Il fut bien surpris de voir des livres dans la maison. Après tout, c'est décoratif et ça fait chic

- Les cadeaux du Ciel sont rarement de tout repos

- Le couple est quand même ce qu'on a inventé de plus efficace pour se compliquer la vie

- Quand on réussit à faire le bon mélange, de l'alcool et de l'eau, le mariage est une vraie fête et elle dure toute la vie. C'est cela le mariage : tout mettre en commun. Rendre tout commun

- Une femme doit régner chez elle

- Le bonheur, c'est de ne pas avoir de problèmes : le bonheur est de pouvoir résoudre les problèmes qu'on a

- Je sais depuis longtemps qu'il faut choisir ses livres comme ses fromages : au pif. On ouvre, on met le nez dedans : si ça sent, on prend : si ça ne sent pas, on repose. Un livre doit avoir un arôme, du nez, des parfums, du fumet. Un livre doit d'abord sentir. Puis faire ressentir

- C'est en portant son fardeau qu'on se muscle

-La vie quotidienne est quotidienne partout. Seul le regard compte