AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 56 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le récit court "Le Temps des cerisiers" continue et nous retrouvons le personnage de Sarah Nishikujo qui était déjà apparue dans le récit de "City Hunter" intitulé "L'Ange triste" et qui ici s'épanouit dans la série "Sous un Rayon de Soleil". Comme les personnages du "Kimagure Orange Road" d'Izumi Matsumoto (un mangaka aujourd'hui un peu oublié, mais qui a eu une très grande influence au tournant des années 1980/1990, et qui a travaillé au Weekly Shonen Jump à la même période que Tsukasa Hojo), l'héroïne doit déménager à répétition et dans la précipitation pour que personne ne découvre ses secrets : c'est une psionique capable de communiquer avec les végétaux, et bénédiction ou malédiction elle dispose de la jeunesse éternelle puisque son corps est bloquée à l'âge de la pré-adolescence… Heureusement elle peut compter sur son père Hayato sosie d'Umibôzu / Mammouth, et tous les gens qu'elle rencontre qui ne sont pas forcément des aficionados de la chasse aux sorcières ! Des années après son heureuse rencontre avec le jeune Mazaki, elle emménage avec son père et sa boutique mobile appelée « Sous un Rayon de Soleil » dans un nouveau lieu et elle se prend rapidement la tête avec le dénommé Tatsuya Kitazaki comme elle champion de l'école buissonnière (leur relation aurait pu être celle de Tatsumi et Yûki dans dans la série "Rash!!"). A l’image des autres héros / héroïnes de l’auteur, nous sommes en face d’un « problem solver », et s’il est fort avare d’information concernant leurs origines à chaque fois qu’il en donne il s’emmêle les pinceaux...

Dans un 1er récit, malgré bien des difficultés Sarah parvient à réconcilier Tatsuya, sa sœur Satsuki et l'arbre styrax accusé d'être responsable de son accident et de son handicap mais qui en fait lui a sauvé la vie...

Dans un 2e récit, Sarah joue les entremetteuse en hâtant la floraison de lys zéphyr pour que la dénommée Konishi fasse sa déclaration d'amour à Tatsuya avant que celle-ci ne quitte définitivement l'école...

Dans un 3e récit, Sarah et Tatsuya sont confrontés à une légende urbaine en la présence d'un vieux châtaigner considéré comme un arbre maudit… Car maudit est l'arbre plus que centenaire qui a vu la mort de plusieurs humains et qui ne veux plus être le témoin de tels drames !

Dans un 4e récit Sarah et Tatsuya font tout pour que le patibulaire Hayato vive sa romance avec Mademoiselle Kashima, mais ils se trompent sur toute la ligne (vieille ficelle tellement bien utilisée par le mangaka)...

Tsukasa Hojo dessine toujours aussi bien et se révèle toujours efficace dans le mélange entre émotion et humour (il manque l'action, mais cela, c'est quand il est en grande forme). J'enlève des points parce qu'il ne tire que très partiellement partie de son pitch de départ doublement intéressant (Syndrome Izumi Matsumoto ?), et parce qu'il met en avant le personnage de Genichiro Oki qui aurait peut-être pu passer dans le Japon des années 1990 mais qui aujourd'hui et/ou ailleurs devrait répondre de ses penchants pédophiles devant la justice ! L'instituteur fétichiste des jeunes filles en fleurs de 8 à 12 ans en tenues plus ou moins légères, on avait plus vu cela depuis le photographe David Hamilton accusé de viol de tous les côtés ! (Alors si on ajoute un personnage coincé entre deux âges qui physiquement a 10 ans mais mentalement a entre 20 et 30 ans, le terrain devient particulièrement glissant !!! Je dirais même qu'on aggrave les choses puisque Sarah est en 5e dans l'épisode pilote alors qu'elle est en CM1 dans la série régulière)
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          360
Toujours aussi ignorante pour ce qui est des mangas, j'ai sauté sur l'occasion d'en lire un lors d'un Masse critique sur Babelio. Surtout que Sous un rayon de soleil est l'oeuvre d'un mangaka mondialement connu puisqu'on lui doit entre autres Cat's Eye, City Hunter ou encore Angel Heart. Si tu veux entendre parler de ces derniers, papote avec Ema, je te promets qu'elle te donnera envie de te jeter sur ces séries. Pourquoi je ne l'ai pas encore fait ? Et bien le nombre de tomes m'a découragée. Ouais, je sais. L'ouvrage qui nous intéresse aujourd'hui est le premier opus d'un manga en seulement 3 tomes ce qui m'a rassurée. Bref... Passons aux choses sérieuses...

Me voilà bien embêtée ami lecteur. Moi qui suis une débutante dans la lecture des mangas, il va me falloir mettre des mots sur une rencontre très mitigée sans rien connaître et sans points de comparaison. Suis pas sortie du ryokan -auberge japonaise-...

Parlons d'abord de mes réserves... Au vu du résumé et des critiques que j'avais pu croiser sur le Net, je m'attendais à une oeuvre éminemment poétique. Sauf que par moment j'ai trouvé l'histoire franchement mièvre. La soeur infirme, le frère qui veut se venger de l'arbre et Sara qui vient pour réconcilier tout le monde. Après cette première aventure, on a plusieurs petites histoires qui s'enchaînent et nous montrent à quel point les fleurfleurs et zarbres ont des sentiments. C'est frais et mignon mais aussi sucré qu'un dragibus. de plus les intrigues sont rapides et cela m'a donné l'impression d'une superficialité décevante. Si le tout dégage une nostalgie et une tendresse réelle, le manga aurait gagné à plus de profondeur et de lenteur. Côté humour, le personnage de Sara m'a bien fait marrer.

Donc voilà, tout ça est un peu niais. Pourtant ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée dans l'ouvrage de Tsukasa Hojo. le personnage du professeur qui prend les petites filles en photos m'a choquée. Oui, vraiment. L'héroïne est une enfant de primaire et un pervers qui regarde sous sa jupe comme quelque chose de drôle ne m'a pas du tout plu. Je sais à quel point la culture japonaise n'a pas vraiment le même regard que nous sur la question de la pédophilie... Simple différence des cultures ? Franchement je n'en sais rien et cela m'est égal, cela m'a perturbée et j'assume le fait que cet aspect a en grande partie gâché ma lecture.

Parlons maintenant de ce qui me donne envie de lire enfin City Hunter et les autres séries dont Ema me parle depuis des années... Les dessins sont sublimes. Oui carrément. Les premières pages du manga, colorisées, m'ont laissé admirative. Les couleurs sont d'une délicatesse qui m'ont fait penser à de l'aquarelle. C'est tout simplement beau. Les visages, les mouvements, les végétaux, tout est magnifiquement représenté. Cette excellence fait que je ne regrette nullement ma lecture. Par contre, je pense me tourner vers une autre série du mangaka car si le scénario avait été -à mes yeux- à la hauteur des dessins, on aurait pu frôler le chef d'oeuvre. Peut-être que ce sera le cas avec un autre manga du maître.

Si tu veux avoir un apperçu du travail de Tsukasa Hojo, tu peux trouver le début de l'ouvrage -mis en ligne par la maison d'édition- ICI.



NOTE GLOBALE : 12/ 20

NOTE POUR LES DESSINS : 17 / 20
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          130
Totalement novice dans le royaume des mangas, je me suis lancée dans cette lecture sans préjugé ni idée préconcue. (dois je vraiment dire que je l'avais commencé par le début...comme un livre normal lol)
Mes premiers sentiments après quelques pages sont que d'une part, les personnages sont très beaux, bien dessinés. Que le ton de ce manga est léger et manie l'humour à juste dose.
A la fin de ce volume, je reste un peu sur ma faim, les histoires ne sont pas abordées vraiment en profondeur, et sont un peu simplistes.
Cependant "Sous un rayon de soleil tome1" reste un manga agréable et sympathique, avec un personnage principal attirant et attachant.
Merci à Babelio pour cette découverte !
Commenter  J’apprécie          90
Sous un rayon de soleil est une petite série en seulement trois volumes qui est réalisée par un mangaka à succès (City Hunter ou Cat's eye). On se souvient tous du dessin animé que je regardais dans le Club Dorothée il y a fort longtemps. Il est vrai que l'auteur possède un excellent coup de crayon. Les cerisiers en fleurs sont divinement dessinés.

Cette série sans prétention a presque 20 ans et pourtant, on dirait que cela reste encore assez actuel. le sujet est celui d'une jeune adolescente partagée entre le magasin de fleurs de son père et les cours à l'école et qui possède le don de communiquer avec les plantes. Ainsi, on peut savoir quand un arbre éprouve du chagrin ou toute autre émotion humaine. Il y a bien des gens qui parlent avec les plantes. C'est un peu la même chose mais puissance 10. Je pense qu'il ne faut pas perdre de vue que ce qui nous caractérise les humains, c'est qu'on peut éprouver des émotions au contraire du règne végétal. Cependant, il est de bon ton d'attribuer toutes les vertus à la nature quitte à exagérer le trait.

Au final, cela reste très gentillet et même parfois assez mièvre. La lecture est plutôt agréable. C'est assez doux et c'est presque comme un conte fantastique. On déconseillera cependant aux plus jeunes à cause d'un instituteur assez pervers. Notre époque se situe sous l'angle de la protection et des précautions.
Commenter  J’apprécie          60
Sous un rayon de soleil m'a permis de renouer avec les mangas après une petite pause. Les dessins étaient fort jolis mais l'histoire (ou plutôt, les petites histoires) n'ont pas réussi à me captiver plus que ça. Peut-être parce que le jardinage n'est pas ma passion première (aha, je blague). Ou peut-être que les petites histoires sont si petites que je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages. Je reste un peu sur ma faim en tout cas et il m'a donné envie de replonger dans mes classiques du genre ^^
Commenter  J’apprécie          50
La quatrième de couverture résumant bien l'histoire, je ne ferai donc pas de résumé personnel cette fois-ci.

Je suis restée un peu sur ma faim avec ce manga. En effet, les histoires manquent de profondeurs et sont assez répétitives. En effet, elles suivent un schéma identique : un problème survient, Sara le résout en se « connectant » avec un arbre. Les intrigues sont courtes et ne nous apprennent rien à part que les végétaux éprouvent des sentiments, à l'instar des êtres-humains. L'intrigue évolue peu et à la fin du premier tome, on n'a pas vraiment avancé dans l'histoire.

La présentation des personnages est assez superficielle et, pour l'instant, on ne sait pas grand-chose sur eux.

Par contre, le graphisme est magnifique et m'a rappelé deux séries de manga que j'ai beaucoup aimé dans ma jeunesse : le père de Sara fait beaucoup au personnage de Mammuth dans City hunter et Sara elle-même est le portrait en miniature d'une des trois héroïnes de Cat's Eyes (normal, me direz-vous, il s'agit du même dessinateur). Les traits des personnages sont fins et les décors sont soignés. Une certaines poésie se dégagent de ce manga.

Pour conclure, une série que je conseillerai plutôt à de jeunes lecteurs. Malgré un côté assez simpliste, ce manga est agréable à lire. A voir si le deuxième tome confirme cet avis ou si au contraire il me donne envie de continuer cette série.

Lien : http://hellody.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (107) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous l'oeuvre de Tsukasa Hojo

Hérïne de la série Rash!, femme médecin, capable de déclencher des catastrophes, sexy en diable, je suis:

kaori Mikamura
Yuki Asaka
Rui Kisugi
Shion Wakahané

15 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Tsukasa HojoCréer un quiz sur ce livre

{* *}