AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 46 notes
5
15 avis
4
19 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Voici un recueil de 9 nouvelles plutôt courtes :

1) À l'ombre des jeunes filles en fleurs : Nous observons une salle de classe où les élèves, exclusivement des jeunes filles, composent toutes sur leur personnage préféré dans Andromaque, Hermione. Magda, la première de la classe, se mariera avec un haut fonctionnaire et se demandera pourquoi elle a si bien étudié. Ela multipliera les amants. Sarah trompera son mari avec un chrétien. La laide Lina deviendra gynécologue. Coca deviendra servante et, lorsqu'on l'interrogera sur sa meilleure amie, Cocuța, elle répondra qu'elle croit qu'elle est morte. Quant à la petite Lilly, chérie de ses enseignantes, elle se suicidera.

2) Glorieuse journée à Cernica : le narrateur raconte son pénible trajet pour se rendre au monastère de Cernica, où il enseigne et où il fait froid l'hiver. Enfin, le soulagement lorsque tombe le maigre salaire.

3) Hallucinations : le narrateur, enseignant dans un monastère, après un lycée de Constanța, imagine son propre enterrement et la tête de ses élèves. Enfin lui apparaît sa mère décédée qui lui dit « Dors, arrête de penser au pire... »

4) Grand-mère se prépare à mourir : le narrateur séjourne dans la propriété de sa grand-mère, celle de son enfance. Elle se prépare à mourir : grand-père les a déjà quittés. Son écrivain de petit-fils révèle qu'il est malade et va bientôt mourir aussi à la fin.

5) Petite aventure sur une interminable plateforme : le narrateur se trouve dans un train près de Beaune, un wagon rempli d'étudiants éméchés en face d'une jeune Japonaise. À peine un regard d'échange complice échangé, et elle sort du train vers le vaste monde…

6) le collectionneur de sons : Sandu est un passionné de musique, qui suivait des concerts tous les soirs à Bucarest, clandestinement. Puis, étudiant à Vienne, il allait à l'opéra et, à Paris, il écumait tous les concerts et a acquis énormément de disques de phonographe, auxquels il est passionnément attaché. Enfin, la radio, qui rattache le solitaire aux capitales d'Europe.

7) Châteaux sur le sable : Paul et une jeune fille du surnom de Mitsuko passent tout leur séjour en Égypte fourrés ensemble, puis se brouillent, puis se réconcilient sur le bateau du retour. Elle lui demande de donner de ses nouvelles. En voulant lui acheter des fleurs, il croise un ami qui lui révèle qu'elle est fiancée ; il fait tout de même livrer les fleurs, avec l'impression de les envoyer à un enterrement.

8) Antonia : le narrateur a une quinzaine d'années et un cours de musique à Fălticeni, où il croise souvent Antonia, une petite fille d'une dizaine d'années, qui tombe amoureuse de lui, ce qui le met dans une situation embarrassante, surtout vis-à-vis de Désirée, qu'il courtise. Enfin un jour, Antonia repart en Russie. Lorsqu'aujourd'hui le narrateur y pense, c'est plein de nostalgie…

9) le Tarin et son maître : le narrateur a acheté un tarin au marché et s'est attaché à lui : il lui fait écouter de la musique au phonographe, lui ouvre la porte de la cage, etc... Mais il décide finalement de relâcher Boris au printemps, dans la nature.
Commenter  J’apprécie          906
Rien n'est plus difficile que d'écrire une critique sur un recueil de nouvelles, à moins d'en faire le résumé de chacune. Mais c'est quelque chose qui ne me plaît pas vraiment. A quoi bon essayer de condenser quelque chose qui, déjà, est court ? Non, je préfère de loin m'intéresser au style de l'auteur.

Inutile de se mentir, je ne connaissais pas Anton Holban et je pense que je n'en aurais jamais découvert l'existence si sa traductrice, Gabrielle Danoux, n'avait pas eu la gentillesse de le porter à ma connaissance. Et, en toute honnêteté, je serais passée à côté d'un écrivain de talent. Si, comme moi, vous aimez les auteurs du XIXe siècle, alors vous serez conquis par celui-ci. Non pas qu'il appartienne à ce siècle (il est né en 1902 et mort en 1937) mais je rapproche sa plume d'un Flaubert, d'un Stendhal ou d'un Balzac. La quatrième de couverture le compare à Proust. Ce n'est pas faux, effectivement. Même richesse d'écriture, mêmes procédés d'analyse psychologique des personnages, même poésie... D'ailleurs, la première nouvelle s'appelle "À l'ombre des jeunes filles en fleurs", cela ne s'invente pas !

Un grand bravo pour la traduction car je me dis que cela n'a pas dû être facile de rendre d'une manière aussi éloquente les figures de style employées.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          734
Une surprise dans ma boîte aux lettres ! Un gentil cadeau d'une petite fée qui se reconnaîtra. Un grand auteur de la littérature roumaine s'est offert à moi dans un recueil de neuf courtes nouvelles.

Ces nouvelles abordent des thèmes en apparence assez différents, la jeunesse et son avenir, la musique, l'amour, le passage du temps, le cycle de la vie, mais toutes se rejoignent sur une même obsession : la mort.

Comment un auteur qui écrit aussi bien de si belles choses peut-il revenir de façon aussi inéluctable sur la mort ? J'avoue que cette question me taraude et me peine. Comme cet homme a dû souffrir pour que chacune de ses nouvelles se transforme en l'expression d'une âme torturée.
En effet, quand le narrateur décrit la jeunesse, il prédit déjà sa fin prochaine ; son travail de professeur et c'est sa mort qu'il imagine ; quand il parle de sa grand-mère, malgré les richesses qu'elle a à lui transmettre, il se concentre sur sa fin prochaine ; lorsqu'il aborde la musique qu'il aime avec passion, on saisit une autre obsession dans l'obsession : le devenir de sa précieuse collection de disques après sa mort ; et lorsqu'il voyage et tombe amoureux, il ne pense qu'à la fin du voyage comme une inéluctable malédiction.
On sent qu'un grand travail de sape fait son oeuvre en lui et l'empêche de profiter pleinement des bonnes choses.

Et pourtant, malgré cette omniprésence de la mort, de superbes rayons de soleil apparaissent : dans le magnifique jardin de sa grand-mère, dans le sourire d'une “petite japonaise”, dans l'enivrement d'un concert et la pureté de ses notes, dans ses rêves d'amour impossible ou dans le chant magique et envoûtant d'un petit oiseau.

C'est donc une série de nouvelles superbement écrites et traduites que j'ai eu le plaisir de lire. L'auteur est sarcastique et dénué de toutes illusions, il montre un esprit percutant et un regard acéré sur ses contemporains et sur la vie. J'ai ressenti le travail d'un homme très intelligent, probablement trop clairvoyant pour ne pas devenir fataliste et pourtant j'ai cru percevoir dans ses nouvelles un grand amour de la vie, un amour trop fort peut-être pour être assumé.

N.B. : Un clin d'oeil de félicitations à la traductrice Gabrielle Danoux, ce doit être un travail colossal que de décoder un tel esprit.
Commenter  J’apprécie          7012
La nouvelle « Châteaux sur le sable » résume assez bien, pour moi, la façon dont le narrateur conçoit la vie. Un voyage qui ne tient pas ses promesses, qui n'est finalement qu'une simple aventure. Il collectionne chaque moment de joie, chaque souvenir avec précaution, sachant qu'ils ne seront que regrets plus tard.

Un homme torturé, qui aimerait faire le grand voyage de la vie, mais n'ose rien entreprendre. Il se réfugie dans l'art, dans les hallucinations, dans les souvenirs. Si sensible et si fragile qu'il se compare au petit oiseau qu'il a adopté. Un petit oiseau qui revient toujours vers sa cage. Il finira par prendre son envol, au risque de se faire manger ou de mourir de faim. Mais le narrateur, lui, reste dans sa cage.

Je découvre cet auteur avec ce recueil de nouvelles, avec une préférence pour : « Grand-mère se prépare à mourir », « le collectionneur de sons », « Hallucinations » et « le tarin et son maître ».
J'ai aimé l'écriture délicate d'Anton Holban, qui semble vouloir percer les mystères, comme le fait son personnage Sandu dans la nouvelle « le collectionneur de sons ». Un collectionneur de sensations.
Merci à Tandarica pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          590
Un très grand merci à Tandarica qui m'a permis une immersion dans la littérature roumaine, après un recueil de poésie de Ion Pillat, je me suis intéressée aux nouvelles d'Anton Holban avec "Le collectionneur de sons".
Beaucoup de ses nouvelles m'ont touchée malgré une omniprésence de la mort. J'y ai découvert une autre culture et une autre façon de vivre. J'ai beaucoup aimé :
Le collectionneur de sons, Châteaux sur le sable, Antonia et le Tarin et son maître, certaines fins m'ont étonnées.
Et puis, je dois par-dessus tout faire remarquer l'excellent travail de traductrice de Gabrielle Danoux, qui évite le piège des lourdeurs, des maladresses de style rendant cette lecture très agréable. Ce qui fait que je vais poursuivre mon périple en Roumanie.

Challenge RIQUIQUI 2020

Commenter  J’apprécie          532
Je remercie la traductrice Gabrielle Danoux pour l'envoi de ce recueil de nouvelles qui m'a permis de découvrir Anton Holban.

Ces dix nouvelles sont reliées par des thématiques communes : le professorat, la musique, le voyage, la solitude, la mort. L'auteur s'inspire de moments personnels pour créer ces mini-fictions, comme par exemple un séjour en France ou un voyage en Egypte. Beaucoup de scènes familières, des regards échangés, des moments de presque rien qui emplissent une vie. Tout ceci est subtilement décrit.
Commenter  J’apprécie          441
Que de belles rencontres, voire retrouvailles : Monica Lovinescu, George Enescu qui interprète le Poème d'Ernest Chausson, Cernica et ses professeurs rêveurs !
Lien : http://www.google.fr/url?sa=..
Commenter  J’apprécie          420
Le collectionneur de sons (Colectionarul de sunete) – Anton Holban****nouvelles traduites du roumain par Gabrielle Danoux 2015

« A l'écoute d'un morceau de musique, je suis ému en permanence et incapable de la moindre réflexion. »p.90 avoue le Collectionneur de sons au lecteur et, je crois, surtout à lui-même.
Hommage d'Anton Holban à son ami Sandu qui a vécu sa vie entouré de musique et une non moins touchante ode à la musique qui par l'ouï peut faire voir, sentir, imaginer, éprouver.
Quelques uns de mes souvenirs ont été éveillés à la lecture de cette nouvelle, moments vécus avec intensité pendant mon enfance et ma jeunesse sur les sièges et bien plus souvent sur les strapontins de l'Opéra et de l'Athénée de Bucarest, là où nous nous retrouvions tous les enfants du paradis, les absents étaient sur le boulevard du Crime.

Anton Holban m'a prise par la manche et ne m'a plus lâchée avant de finir ce qu'il avait à raconter. le lire je l'écoute me parler, comme si son discours solitaire avait besoin d'un compagnon de chemin.
Écriture à vif d'une oralité vibrante, elle se déploie à partir d'un andante introductif pour passer à allegro vivace turbulent et inquiet, en défilé rapide de notes blanches et noires. Inutile de déchiffrer la partition, il suffit de l'écouter. «Il y a une différence entre aimer la musique et la comprendre, comme entre construire un vers et le savourer. »p.89 « Je prends mon propre exemple en littérature… Je me trouve par exemple devant une page qui procure de l'enthousiasme aux lecteurs prétentieux. Mais j'observe aussitôt les fausses notes, les mots inappropriés. A mon corps défendant, l'esprit critique chasse la joie. Y compris devant la page la plus reconnue j'ai des objections à faire. A l'écoute d'un morceau de musique, je suis ému en permanence et incapable de la moindre réflexion. »p.89
Le collectionneur de sons, passion dévorante, nourriture essentielle, vitale, unique pour l'amoureux qu'était Sandu, incomprise, ou autrement ressentie par les autres. Les notes de l'écriture d'Anton Holban vont d'un fortissimo de passion quand « un monde fou s'entassait dans la salle de l'Athénée »p.91 à un diminuendo de déception devant le présent « les concerts exceptionnels se font rares. Chaque soir, dans le noir, l'Athénée paraît endormi »p.93 (l'auteur avait à peine 35 ans à sa mort en 1937) et le sombre finale « personne n'a plus le temps de se réjouir paisiblement des hommes, de l'eau qui scintille, du parfum des arbres ."p.98

Un moment, un fait de la réalité peut le porter vers des interrogations, des développements ou des questionnements sur la vie et ce qui lui appartient, la mort. S'appelleraient-elles Hallucinations ? Ce n'est qu'un nom et la nouvelle qui porte ce titre n'est qu'un fragment, une petite part des  tourments, des nostalgies qui enveloppaient Anton Holban « des envies de danser et de mourir » p.40

A la lecture de ses nouvelles je pense à des fragments ou essences d'une pensée et d'une vie qui s'acheva trop vite.
Fragments forts, éclatants, graves aussi et j'irai jusqu'à dire poignants, exercice de style difficile pour exprimer d'une manière concise une histoire, et dans le même espace lui faire pousser des ailes vers l'imagination toujours prête à combler les « lacunes », à créer quelque chose de grand à partir d'une partie, d'un élément.
Les souvenirs d'Anton Holban reviennent en phrases rythmées par des parcours lents dans quelques intériorités ou des passages soutenus vifs rapides et animés, tous ses fragments dans un ensemble où la respiration trouve sa cadence l'intérêt son sujet et l'émotion son terrain.

Le collectionneur de sons, est un fil conducteur des neuf nouvelles, il garde en mémoire la musique des souvenirs, comme celle qui peut s'écouter dans un au-delà, la musique des mots qui deviennent paroles aux sons des obsessions ou des pansements pour des plaies toujours ou encore inconnues.
Loin d'épuiser mon ressenti à la fin du parcours des 9 nouvelles je me suis accrochée à juste quelques éléments du style de cet auteur disparu trop tôt (je me demande quel sens donnerait la vie à notre désespéré « trop tôt »…).
Fragments de souvenirs et d'impressions, fragments de temps, morceaux détachés d'un tout ou cherchant à le rejoindre, pièces éparses, uniques et différentes l'une de l'autre, incroyablement et fortement liées, un legato à qui un amoureux de la musique a donné tout son sens.
Une dernière citation avant la fin, de la plus courte des nouvelles, Petite aventure sur une interminable plateforme (petite pièce d'un grand tout). Dans un compartiment de train, l'auteur, une japonaise et un groupe bruyant d'allemands imbibés d'alcool :
« La Japonaise se recroquevillait, collée à la vitre comme une pétale, craignant d'attirer l'attention… C'est alors que s'accomplit un miracle qui ne dura qu'un instant. Instant qui s'est cristallisé à jamais dans ma mémoire si fragile d'habitude. Elle fit un signe du visage : elle ferma les yeux à moitié, entrouvrit déjà légèrement ses lèvres, puis doucement, transparent et pourtant visible, flottant dans l'air et tombant sur mes yeux, détacha un sourire. Il comprenait presque tous les signes : tragique mais plein d'espoir, indulgent et révolté, protestataire et résigné tout à la fois. Je l'ai senti me caresser. Ce fut un instant de parfaite entente, inattendue pour deux parfaits inconnus, de deux mondes différents et aux goûts différents… A l'instar d'un corps céleste venu de l'inconnu, qui s'approcherait, prometteur ou menaçant, pour rebondir aussitôt et, aussi vertigineux et capricieux, retourner dans l'espace. »p.85

Vive émotion à la lecture de cette traduction du roumain faite par Gabrielle Danoux (notre Tàndàricà sur Babelio). Son immense connaissance des deux littératures (pour ne parler ici que de la France et la Roumanie) et son exceptionnelle maîtrise de leurs richesse, finesse et subtilités, de leur musique aussi et pas en dernier, son amour pour l ‘écriture, pour sa poésie et son esprit, son travail de fourmi, de galérien ou de bénédictin qu'elle connaît oh combien, font de ce recueil de nouvelles encore un bijou qui sorti de l'écrin de sa langue maternelle trouve celui de la langue française, amie de longue date. Un grand merci, Gabrielle, pour ton travail d'une remarquable qualité.
Commenter  J’apprécie          3910
Le recueil contient neuf nouvelles : À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Glorieuse journée à Cernica, Hallucinations, Grand-mère se prépare à mourir, Petite aventure sur une interminable plateforme, le Collectionneur de sons, Châteaux sur le sable, Antonia, le Tarin et son maître.
Une fois de plus un grand merci à Gabrielle Danoux d'avoir sorti de l'oubli, après Gib Mihăescu et Max Blecher, un troisième auteur roumain, qui plus est à un coût plus que raisonnable et de manière indépendante.
Cette parenthèse fermée, à l'essentiel : Anton Holban nous parle principalement de la mort, la nostalgie de l'enfance et de la consolation de l'art. Justement, de l'essentiel, donc : la mort est chose sûre ; quant à la nostalgie de l'enfance, qui ne l'a jamais éprouvée ? La consolation qu'apporte l'art, je suis précisément en train de l'illustrer. Pour Anton Holban, durant l'entre-deux-guerres, elle passe par la musique, avec ses remarquables évocations de Rossini, Schubert, Chausson, bien d'autres et surtout du phonographe et des disques.
Une fois encore, cet auteur roumain est francophile : on retrouve dans ses nouvelles la Bourgogne et Racine transfigurés. L'esprit des premières danses macabres, avant Holbein, celles qui venaient de France et où la Mort, naïvement, faisait la fête avec les défunts, plane. Un peu comme dans « Le Roi se meurt » d'Eugène Ionesco : le tout est d'être préparé, de « jouer au funambule ».
Commenter  J’apprécie          350
Roumanie, une littérature et un pays rarement visités et de courtes nouvelles sont sans doute un bon point de départ lorsqu'on s'aventure en terrain inconnu.

Des thèmes variés, mais qui parlent surtout de l'humain : la jeunesse, l'amour, la mort, les souvenirs et les lieux chéris qui ne seront plus jamais les mêmes : « Qui se promènera encore comme chez lui entre les arbres de notre enfance ? »

On est parfois surpris, par exemple lorsque une personne mentionne qu'il faut faire attention pour que « les petites Juives » ne viennent pas voler les fruits du jardin. Mais on se rappellera que c'est écrit dans les années 1920-30, où la sensibilité aux aspects raciaux ou xénophobes n'était pas la même.

Si je ne peux juger de la fidélité de la traduction du roumain, la qualité de la plume en français est impeccable. On n'en sent pas le labeur, on est emporté par le texte. Les notes de bas de page sont pertinentes et jamais envahissantes.

Une belle découverte de lecture ! Merci à l'amie Babeliote qui ne ménage pas ses efforts pour faire connaître les auteurs de son pays d'origine.
Commenter  J’apprécie          320



Autres livres de Anton Holban (1) Voir plus

Lecteurs (78) Voir plus



Quiz Voir plus

Politique et littérature

Les Romantiques français, dans leur jeunesse, étaient plutôt réactionnaires et monarchistes. Quel est celui qui a connu une évolution qui l’a conduit à être élu sénateur siégeant plutôt à gauche ?

Stendhal
Chateaubriand
Hugo
Mérimée

11 questions
263 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}