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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une surprise dans ma boîte aux lettres ! Un gentil cadeau d'une petite fée qui se reconnaîtra. Un grand auteur de la littérature roumaine s'est offert à moi dans un recueil de neuf courtes nouvelles.

Ces nouvelles abordent des thèmes en apparence assez différents, la jeunesse et son avenir, la musique, l'amour, le passage du temps, le cycle de la vie, mais toutes se rejoignent sur une même obsession : la mort.

Comment un auteur qui écrit aussi bien de si belles choses peut-il revenir de façon aussi inéluctable sur la mort ? J'avoue que cette question me taraude et me peine. Comme cet homme a dû souffrir pour que chacune de ses nouvelles se transforme en l'expression d'une âme torturée.
En effet, quand le narrateur décrit la jeunesse, il prédit déjà sa fin prochaine ; son travail de professeur et c'est sa mort qu'il imagine ; quand il parle de sa grand-mère, malgré les richesses qu'elle a à lui transmettre, il se concentre sur sa fin prochaine ; lorsqu'il aborde la musique qu'il aime avec passion, on saisit une autre obsession dans l'obsession : le devenir de sa précieuse collection de disques après sa mort ; et lorsqu'il voyage et tombe amoureux, il ne pense qu'à la fin du voyage comme une inéluctable malédiction.
On sent qu'un grand travail de sape fait son oeuvre en lui et l'empêche de profiter pleinement des bonnes choses.

Et pourtant, malgré cette omniprésence de la mort, de superbes rayons de soleil apparaissent : dans le magnifique jardin de sa grand-mère, dans le sourire d'une “petite japonaise”, dans l'enivrement d'un concert et la pureté de ses notes, dans ses rêves d'amour impossible ou dans le chant magique et envoûtant d'un petit oiseau.

C'est donc une série de nouvelles superbement écrites et traduites que j'ai eu le plaisir de lire. L'auteur est sarcastique et dénué de toutes illusions, il montre un esprit percutant et un regard acéré sur ses contemporains et sur la vie. J'ai ressenti le travail d'un homme très intelligent, probablement trop clairvoyant pour ne pas devenir fataliste et pourtant j'ai cru percevoir dans ses nouvelles un grand amour de la vie, un amour trop fort peut-être pour être assumé.

N.B. : Un clin d'oeil de félicitations à la traductrice Gabrielle Danoux, ce doit être un travail colossal que de décoder un tel esprit.
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Un très grand merci à Tandarica qui m'a permis une immersion dans la littérature roumaine, après un recueil de poésie de Ion Pillat, je me suis intéressée aux nouvelles d'Anton Holban avec "Le collectionneur de sons".
Beaucoup de ses nouvelles m'ont touchée malgré une omniprésence de la mort. J'y ai découvert une autre culture et une autre façon de vivre. J'ai beaucoup aimé :
Le collectionneur de sons, Châteaux sur le sable, Antonia et le Tarin et son maître, certaines fins m'ont étonnées.
Et puis, je dois par-dessus tout faire remarquer l'excellent travail de traductrice de Gabrielle Danoux, qui évite le piège des lourdeurs, des maladresses de style rendant cette lecture très agréable. Ce qui fait que je vais poursuivre mon périple en Roumanie.

Challenge RIQUIQUI 2020

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Je remercie la traductrice Gabrielle Danoux pour l'envoi de ce recueil de nouvelles qui m'a permis de découvrir Anton Holban.

Ces dix nouvelles sont reliées par des thématiques communes : le professorat, la musique, le voyage, la solitude, la mort. L'auteur s'inspire de moments personnels pour créer ces mini-fictions, comme par exemple un séjour en France ou un voyage en Egypte. Beaucoup de scènes familières, des regards échangés, des moments de presque rien qui emplissent une vie. Tout ceci est subtilement décrit.
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Le collectionneur de sons (Colectionarul de sunete) – Anton Holban****nouvelles traduites du roumain par Gabrielle Danoux 2015

« A l'écoute d'un morceau de musique, je suis ému en permanence et incapable de la moindre réflexion. »p.90 avoue le Collectionneur de sons au lecteur et, je crois, surtout à lui-même.
Hommage d'Anton Holban à son ami Sandu qui a vécu sa vie entouré de musique et une non moins touchante ode à la musique qui par l'ouï peut faire voir, sentir, imaginer, éprouver.
Quelques uns de mes souvenirs ont été éveillés à la lecture de cette nouvelle, moments vécus avec intensité pendant mon enfance et ma jeunesse sur les sièges et bien plus souvent sur les strapontins de l'Opéra et de l'Athénée de Bucarest, là où nous nous retrouvions tous les enfants du paradis, les absents étaient sur le boulevard du Crime.

Anton Holban m'a prise par la manche et ne m'a plus lâchée avant de finir ce qu'il avait à raconter. le lire je l'écoute me parler, comme si son discours solitaire avait besoin d'un compagnon de chemin.
Écriture à vif d'une oralité vibrante, elle se déploie à partir d'un andante introductif pour passer à allegro vivace turbulent et inquiet, en défilé rapide de notes blanches et noires. Inutile de déchiffrer la partition, il suffit de l'écouter. «Il y a une différence entre aimer la musique et la comprendre, comme entre construire un vers et le savourer. »p.89 « Je prends mon propre exemple en littérature… Je me trouve par exemple devant une page qui procure de l'enthousiasme aux lecteurs prétentieux. Mais j'observe aussitôt les fausses notes, les mots inappropriés. A mon corps défendant, l'esprit critique chasse la joie. Y compris devant la page la plus reconnue j'ai des objections à faire. A l'écoute d'un morceau de musique, je suis ému en permanence et incapable de la moindre réflexion. »p.89
Le collectionneur de sons, passion dévorante, nourriture essentielle, vitale, unique pour l'amoureux qu'était Sandu, incomprise, ou autrement ressentie par les autres. Les notes de l'écriture d'Anton Holban vont d'un fortissimo de passion quand « un monde fou s'entassait dans la salle de l'Athénée »p.91 à un diminuendo de déception devant le présent « les concerts exceptionnels se font rares. Chaque soir, dans le noir, l'Athénée paraît endormi »p.93 (l'auteur avait à peine 35 ans à sa mort en 1937) et le sombre finale « personne n'a plus le temps de se réjouir paisiblement des hommes, de l'eau qui scintille, du parfum des arbres ."p.98

Un moment, un fait de la réalité peut le porter vers des interrogations, des développements ou des questionnements sur la vie et ce qui lui appartient, la mort. S'appelleraient-elles Hallucinations ? Ce n'est qu'un nom et la nouvelle qui porte ce titre n'est qu'un fragment, une petite part des  tourments, des nostalgies qui enveloppaient Anton Holban « des envies de danser et de mourir » p.40

A la lecture de ses nouvelles je pense à des fragments ou essences d'une pensée et d'une vie qui s'acheva trop vite.
Fragments forts, éclatants, graves aussi et j'irai jusqu'à dire poignants, exercice de style difficile pour exprimer d'une manière concise une histoire, et dans le même espace lui faire pousser des ailes vers l'imagination toujours prête à combler les « lacunes », à créer quelque chose de grand à partir d'une partie, d'un élément.
Les souvenirs d'Anton Holban reviennent en phrases rythmées par des parcours lents dans quelques intériorités ou des passages soutenus vifs rapides et animés, tous ses fragments dans un ensemble où la respiration trouve sa cadence l'intérêt son sujet et l'émotion son terrain.

Le collectionneur de sons, est un fil conducteur des neuf nouvelles, il garde en mémoire la musique des souvenirs, comme celle qui peut s'écouter dans un au-delà, la musique des mots qui deviennent paroles aux sons des obsessions ou des pansements pour des plaies toujours ou encore inconnues.
Loin d'épuiser mon ressenti à la fin du parcours des 9 nouvelles je me suis accrochée à juste quelques éléments du style de cet auteur disparu trop tôt (je me demande quel sens donnerait la vie à notre désespéré « trop tôt »…).
Fragments de souvenirs et d'impressions, fragments de temps, morceaux détachés d'un tout ou cherchant à le rejoindre, pièces éparses, uniques et différentes l'une de l'autre, incroyablement et fortement liées, un legato à qui un amoureux de la musique a donné tout son sens.
Une dernière citation avant la fin, de la plus courte des nouvelles, Petite aventure sur une interminable plateforme (petite pièce d'un grand tout). Dans un compartiment de train, l'auteur, une japonaise et un groupe bruyant d'allemands imbibés d'alcool :
« La Japonaise se recroquevillait, collée à la vitre comme une pétale, craignant d'attirer l'attention… C'est alors que s'accomplit un miracle qui ne dura qu'un instant. Instant qui s'est cristallisé à jamais dans ma mémoire si fragile d'habitude. Elle fit un signe du visage : elle ferma les yeux à moitié, entrouvrit déjà légèrement ses lèvres, puis doucement, transparent et pourtant visible, flottant dans l'air et tombant sur mes yeux, détacha un sourire. Il comprenait presque tous les signes : tragique mais plein d'espoir, indulgent et révolté, protestataire et résigné tout à la fois. Je l'ai senti me caresser. Ce fut un instant de parfaite entente, inattendue pour deux parfaits inconnus, de deux mondes différents et aux goûts différents… A l'instar d'un corps céleste venu de l'inconnu, qui s'approcherait, prometteur ou menaçant, pour rebondir aussitôt et, aussi vertigineux et capricieux, retourner dans l'espace. »p.85

Vive émotion à la lecture de cette traduction du roumain faite par Gabrielle Danoux (notre Tàndàricà sur Babelio). Son immense connaissance des deux littératures (pour ne parler ici que de la France et la Roumanie) et son exceptionnelle maîtrise de leurs richesse, finesse et subtilités, de leur musique aussi et pas en dernier, son amour pour l ‘écriture, pour sa poésie et son esprit, son travail de fourmi, de galérien ou de bénédictin qu'elle connaît oh combien, font de ce recueil de nouvelles encore un bijou qui sorti de l'écrin de sa langue maternelle trouve celui de la langue française, amie de longue date. Un grand merci, Gabrielle, pour ton travail d'une remarquable qualité.
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Roumanie, une littérature et un pays rarement visités et de courtes nouvelles sont sans doute un bon point de départ lorsqu'on s'aventure en terrain inconnu.

Des thèmes variés, mais qui parlent surtout de l'humain : la jeunesse, l'amour, la mort, les souvenirs et les lieux chéris qui ne seront plus jamais les mêmes : « Qui se promènera encore comme chez lui entre les arbres de notre enfance ? »

On est parfois surpris, par exemple lorsque une personne mentionne qu'il faut faire attention pour que « les petites Juives » ne viennent pas voler les fruits du jardin. Mais on se rappellera que c'est écrit dans les années 1920-30, où la sensibilité aux aspects raciaux ou xénophobes n'était pas la même.

Si je ne peux juger de la fidélité de la traduction du roumain, la qualité de la plume en français est impeccable. On n'en sent pas le labeur, on est emporté par le texte. Les notes de bas de page sont pertinentes et jamais envahissantes.

Une belle découverte de lecture ! Merci à l'amie Babeliote qui ne ménage pas ses efforts pour faire connaître les auteurs de son pays d'origine.
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Une fois refermé, ce recueil de nouvelles m'a laissé une impression de très grande cohérence thématique.

Leur auteur roumain, Anton Holban, les a écrites dans la première moitié des années 1930, peu de temps avant sa mort à l'âge de 34 ans.

Dans la présentation de ces textes la traductrice, Gabrielle Danoux, estime que ceux-ci sont une forme d'autofiction avant l'heure. Et c'est vrai qu'on est souvent tenté de les lire plutôt comme une sorte de journal intime légèrement réarrangé, terriblement marqué par la mélancolie, que comme de la fiction pure.

Difficile en tout cas, au vu de sa biographie, de considérer comme une posture artistique l'obsession de l'auteur pour la mort. Les différents narrateurs de ces nouvelles se focalisent toujours sur le ver dans le fruit ("A l'ombre des jeunes filles en fleurs", "Grand-mère se prépare à mourir"). Les amours ne sont pas partagées ou malheureuses. (Châteaux sur le sable", "Antonia").

Il s'est visiblement inspiré aussi de son expérience de professeur de français ("Glorieuse journée à Cernica"), ce qui amène parfois un peu de causticité, qui est la bienvenue.

Les pages qui m'ont le plus ému sont celles consacrées à la musique, et notamment au grand soulagement apporté par une collection de disques et un phonographe. On les trouve, principalement, dans les deux nouvelles « le Collectionneur de sons », qui donne son titre au recueil et « Hallucinations ». Mais il est vrai que dans cette dernière l'accent est également mis sur les larmes, la mort et la disparition de toutes choses.

Une curiosité donc, mais qui vaut tout à fait d'être lue. Elle est accessible en français grâce sa traductrice (Tandarica sur Babelio). Et je la remercie pour ce rôle de passeuse, qui n'est sûrement pas évident à mener sur le long terme comme elle le fait.
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Je voudrais remercier Gabrielle Danoux de m'avoir offert cette belle rencontre avec Anton Holban écrivain roumain mort en 1937 à l'âge de 35 ans.

Le collectionneur de sons est un recueil de 9 nouvelles, plus ou moins autobiographiques. Celle intitulé « Grand-mère se prépare à mourir » est sans aucun doute ma préférée car on y retrouve toute la sensibilité et la tendresse de l'auteur.
« En effet, Grand-mère ne souffre de rien. Elle ressemble à une bougie qui se consume : elle a tant brûlé qu'elle a de la peine à trouver encore un peu de substance pour entretenir une pâle flamme encore quelque temps. »

Tout au long de ces récits, l'auteur avec son écriture délicate et riche nous décrit les petits riens, les futilités de la vie quotidienne, les événements sans importance, mille et une histoire insignifiante, des scènes familières.

Il faut souligner le remarquable travail de traduction réalisé par Gabrielle Danoux, elle réussit à retranscrire toute les subtilités de la plume d'Anton Holban. Une bien belle découverte en ce début d'année.
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Merci à Gabrielle (Tandarica) de m'avoir fait connaître cet auteur et bravo pour sa traduction qui préserve à ce recueil toute la pudeur nécessaire à cette recherche d'Anton Holban à traduire ce qu'il y a de nécessairement intraduisible dans l'intime d'une séparation, un éloignement ou l'effet de la musique sur le narrateur.
Je n'ajouterai rien de plus aux 38 autres critiques toutes plus enrichissantes.
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Le collectionneur de sons

Je remercie Gabrielle Danoux, alias Tandarica sur Babelio, de m'avoir fait entrer dans la littérature roumaine en me faisant découvrir ce recueil de nouvelles d'Anton Holban, qu'elle a traduites en français, parmi de nombreuses autres oeuvres d'auteurs roumains, qu'elle promeut avec une passion communicative !

Je ne connaissais pas Anton Holban. Né en 1902, il étudie la littérature française à Bucarest pour ensuite l'enseigner dans son pays. En 1927, il se rend à Paris avec l'intention suivre des cours à la Sorbonne, en particulier sur Marcel Proust, et le projet d'entamer une thèse sur Barbey d'Aurevilly. Il revient néanmoins un an plus tard en Roumanie, sans avoir mené son projet à bien. Il continue d'enseigner tout en menant une carrière littéraire. Malheureusement, la maladie l'emporte peu avant son trente-cinquième anniversaire. Il a cependant eu le temps de nous laisser quelques romans et pièces de théâtre, ainsi que ces nouvelles.

Dans le commentaire qu'elle a publié ici le 4 septembre 2019, Gabrielle résume fort bien chacune des neufs nouvelles du recueil, je vous y renvoie.

Anton Holban tire son inspiration de sa propre existence. Ses textes ne sont pas à proprement parler autobiographiques: il s'agit plutôt d'autofictions. Mais une source d'inspiration si personnelle s'exprime avec une force émotionnelle remarquable qui nous plonge dans l'intimité des personnages ou du narrateur. Cet aspect m'a particulièrement frappé dans « Grand-mère se prépare à mourir » ou « Petite aventure sur une interminable plateforme ».

La mort est un thème récurrent chez Holban. Il ne faut pas s'attendre à des textes joyeux. Mais l'auteur joue avec la mort, en quelque sorte, en la faisant intervenir sous plusieurs facettes: dans « Hallucinations », elle est poétique, presqu'irréelle, tandis qu'elle suscite une respectueuse émotion dans « Grand-mère se prépare à mourir ». En écrivant cela, je songe à toute la richesse que le peintre Pierre Soulages à pu tirer du noir.

Je mettrai encore en avant toute la poésie qui se dégage de la dernière nouvelle « Le tarin et son maître », à la fois cocasse et tendre, qui décrit l'attachement d'un homme envers Boris, son tarin.

J'avoue avoir commencé ma lecture en traînant les pieds, car j'ai eu du mal à accrocher à la première nouvelle « À l'ombre des jeunes filles en fleurs ». La suivante, sans me charmer, m'a plu davantage et mon plaisir de lecture s'est accru au fil des pages. Ce genre un peu suranné n'est pas mon préféré (chacun ses goûts), mais cela ne m'empêchera ni de vous conseiller de découvrir cet auteur, ni de bientôt faire connaissance avec un autre auteur roumain que Gabrielle m'a recommandé.
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J'aime parcourir la littérature européenne et découvrir toujours de nouveaux auteurs. Dans ce cas, la traduction est plus qu'importante, et parfois certaines tentatives sont malheureuses (comme de vouloir rendre le sicilien en français par exemple, je referme la parenthèse). Pas ici bien heureusement et je remercie Tandarica d'avoir bien voulu me faire découvrir Anton Holban. J'avoue que c'est la première fois que je lis un auteur roumain et cela me donne envie d'en connaître bien plus ! Mention spéciale pour Grand-mère se prépare à mourir et Châteaux sur le sable.
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