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Bienvenue à Grisaille, ville sinistre et grise où "on tue le temps en attendant qu'il vous tue" ! C'est dans cet univers à mi-chemin entre Tim Burton et Terry Pratchett que nous faisons la connaissance des soeurs Carmines.
Nous suivons dans ce 2e tome les aventures de Tristabelle, soeur aînée de Merryvère. J'avais peur de ne pas accrocher sur ce 2e tome, n'ayant pas vraiment aimé le personnage de Tristabelle dans le 1er : égocentrique, hautaine. Et pourtant ! C'est le tome que j'ai préféré !!
Tristabelle, fidèle à elle-même, y est bien sûr tout aussi égocentrique, hautaine, méprisante et manipulatrice. Mais qu'est-ce que c'est drôle !! Ses manoeuvres pour s'inviter coûte que coûte au bal de la reine, sans se soucier des cadavres qui s'amoncellent derrière elle, sont tout bonnement savoureuses et jouissives !
Un 2e tome encore meilleur que le précédent, donc !
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Ce second tome est encore meilleur que le premier !

Si j'avais apprécié Merryverre, j'ai adoré Tristabelle. C'était osé de prendre comme héroïne la pire garce qui soit. Mais malgré son caractère insupportable, on s'attache à elle et on finit par la prendre en pitié. Cette petite pimbêche est aussi ingénieuse qu'irrésistible. Et elle sait comment mettre le monde à ses pieds jusqu'au jour où elle est confrontée à une ennemie de taille....

Ce livre est jubilatoire du début à la fin. La plume d'Ariel Holzl est brutale, mais jamais obscène. Il oscille toujours entre poésie et humour et sait doser le tout d'une manière terriblement efficace. Dans un style inimitable, il nous emporte dans son monde d'urban fantasy et nous fait passer des moments de lecture divertissants aux côtés de ces trois soeurs extravagantes.

Je prends le temps de savourer cette trilogie, et garde Dolorine bien au chaud pour ne pas voir arriver la fin trop vite.
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Retour à Grisaille du côté des Soeurs Carmines, d'Ariel Holzl ! On se retrouve aujourd'hui avec le deuxième tome des aventures de Tristabelle, Merrywère et Dolorine. Cette fois, c'est l'aînée des trois soeurs qui est aux commandes dans Belle de Gris et attention, ça déménage !

Sur le coup, en apprenant que Merry serait reléguée au second plan, j'avoue que j'ai un peu tiqué. J'avais beaucoup aimé la monte-en-l'air du Complot des corbeaux et j'avais très envie de connaître la suite de ses aventures. Et puis il faut bien dire que je me sentais très éloignée de Tristabelle et de son fichu caractère de femme fatale et narcissique. Au final, j'en suis toujours aussi loin, mais c'est justement pour ça que j'ai adoré ce roman : parce que l'aînée des Carmines me fait mourir de rire. Et me rappelle accessoirement ma frangine, mais ceci est une autre histoire !

On retrouve donc Tristabelle quelques temps après le dénouement du complot des corbeaux. Au détour d'un thé chez une amie, elle découvre que la Reine est à la recherche d'une nouvelle dame de compagnie et qu'elle compte bien la trouver au cours d'un grand bal donné à la Cour. Ni une ni deux, notre héroïne décide qu'elle y assistera et qu'elle obtiendra le poste, é-vi-dem-ment ! Mais encore faut-il avoir une invitation ! S'ensuit une série d'événements plus rocambolesques les uns que les autres, au cours desquels la belle devra non seulement dénicher le fameux sésame, la robe et les escarpins adéquats, mais aussi se débrouiller pour éliminer ses rivales.

Comment résister à Tristabelle ? Elle vous dirait que c'est impossible, et elle aurait bien raison. Jeune femme sûre d'elle à l'humour grinçant qui se manifeste par des remarques acerbes, elle possède un sens moral assez particulier. le commun des mortels dirait qu'elle en est totalement dépourvue mais ce serait une erreur. Véritable sociopathe, c'est un personnage extraordinaire et terriblement drôle. Je me suis régalée à la suivre dans les rues de Grisaille et encore plus à lui découvrir des failles insoupçonnées. On ne s'ennuie pas une seconde !

Avec Belle de gris, Ariel Holzl réussit l'incroyable pari de faire encore mieux qu'avec le complot des corbeaux. Un univers fascinant habilement mis en place dans le tome un et que l'on retrouve ici avec beaucoup de plaisir ; une histoire à la fois sombre et légère ; une héroïne désopilante que l'on adore détester... Toutes les conditions sont réunies pour débuter l'année avec une lecture 5 étoiles. Ne boudez pas votre plaisir et ne passez pas à côté de ce petit bijou !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Dans le premier tome, nous suivions les péripéties maladroites de Merryvère Carmine, monte-en-l'air courageuse (mais un brin poisseuse) qui commettait cambriolages sur cambriolages pour nourrir sa fratrie composée de Tristabelle son aînée, et Dolorine sa benjamine. Ceux qui l'ont lu savent que le tome précédent s'achevait sur un sacré cliffhanger. Tous les ingrédients étaient là pour que je me jette sur la suite, et c'est ce que j'ai fait dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 🙂

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume mordante d'Ariel Holzl, trempée dans l'humour noir. Nous visitons de nouveau les rues sanglantes de Grisaille, habitées par d'étranges énergumènes pathétiques et ridicules qui, pour la plupart, finissent à la morgue locale. Cette-fois, l'intrigue nous entraîne même en dehors de cette charmante petite ville, mais je préfère ne pas vous en dire plus !

Si dans le premier tome, nous suivions les aventures de Merry, ce tome-ci est centrée sur Tristabelle, qui en devient la narratrice. Ce personnage était un des points forts de cette saga, et j'ai été ravie de me plonger dans son esprit complètement tordue. Car Tristabelle n'est pas une jeune fille comme les autres. Coquette, narcissique, égoïste, sociopathe, voire carrément psychopathe… Elle a la fâcheuse manie de séduire malgré elle et de causer des massacres dans son sillage. Qu'importe que les gens tombent raides morts autour d'elle, même ses plus proches amis, tout ce qui compte pour elle, c'est de trouver la robe parfaite pour le bal royal auquel elle n'est même pas invitée.

Car oui, l'intrigue de ce tome se résume à cette quête bien frivole. Bien sûr, de nombreux contre-temps s'ajoutent et les aventures s'accumulent, mais le fil conducteur reste bien les dangereuses et coquettes ambitions de notre héroïne. Mais avec un caractère comme celui de Tristabelle, ses répliques mordantes et ses décisions rocambolesques, on n'est pas prêts de s'ennuyer !

C'est donc une lecture que je vous conseille ! Pour tout avouer, j'ai trouvé ce tome encore plus drôle que le précédent. :)
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C'est bientôt la fin de l'année et je réalise que j'ai pas mal de chroniques en retard, la preuve, je vous fais la chronique du tome 2 des soeurs Carmines alors que j'ai déjà fini le tome 3... Alors on se retrousse les manches et au boulot !


Pour Tristabelle, son grand jour va bientôt arriver, la reine organise un grand bal pour désigner sa future dame de compagnie. Pour la jeune fille, c'est clair, il n'y a qu'elle pour remplir dignement ce rôle. Alors il faut absolument qu'elle assiste à ce bal coûte que coûte quitte à évincer quelques prétendantes...

Tristabelle a déjà tout prévu de A à Z, mais il semble qu'après son passage, on retrouve des personnes assassinées sauvagement...



Comme j'ai déjà lu le tome 3 de la saga, je peux vous dire que ce tome 2 centré sur Tristabelle est mon préféré et de loin. On avait déjà fait la connaissance de la jeune femme dans le tome 1 brièvement, mais déjà, je sentais que c'était un personnage haut en couleur. Et que dire de plus à part que Tristabelle est géniale ! Elle est très (trop) imbue d'elle-même, elle a une très basse opinion des autres et n'hésite pas à leur dire (parce qu'après tout, c'est juste pour les aider), elle a la réplique cinglante et une intelligence folle.
Dis comme ça, on pourrait croire que cette personne est affreuse, oui, elle l'est en effet, mais c'est tellement drôle qu'elle en devient attachante.
On en apprend pas mal sur le passé de la jeune femme et sur ses origines et ça, c'est bien cool.

J'ai beaucoup apprécié le fait que la jeune femme s'adresse à nous, pour nous expliquer ses plans ou bien juste nous donner une leçon de vie. Cela intègre totalement le lecteur qui devient un peu le complice des agissements de Tristabelle puisque celle-ci n'hésite pas à nous questionner sur une potentielle fuite de notre part sur son plan ou sur nos agissements quand nous ne sommes pas dans sa tête.


Comme je l'avais dit pour le tome 1, on retrouve cette ambiance glauque à la Tim Burton où les cadavres se trouvent à chaque coin de rue et cela ne semble choquer personne. A Grisaille c'est le lot quotidien voyons et s'il n'y a pas au moins un mort à une fête c'est qu'elle n'est pas réussie.

Et aussi beaucoup d'humour noir que j'aime tant. Je trouve qu'on en trouve encore plus dans ce second tome, car là, où Merryvère avait encore les pieds sur terre face à ce qui se passait et nous laisser donc des moments un peu plus sérieux, Tristabelle, elle, est complètement dans un autre monde, son monde, elle plane complètement et on n'arrête pas de rire.

Pour ceux qui ont lu le tome 1, rassurez-vous, Tristabelle daigne devant notre curiosité nous apprendre le fin mot des aventures de Merry et sur ce qu'il est advenu d'elle. On retrouve aussi quelques fois, la petite Dolorine et sa peluche M. Nyx à travers les pages de son journal (pas si) top secret et c'est un régal de les retrouver.

Au niveau intrigue, en plus de cette course à la robe parfaite, nous avons cette série de meurtres assez intrigante pour le coup, est ce Tristabelle qui tue sans s'en rendre compte ? Parfois, on ne comprend pas très bien ce que manigance Tristabelle, il est parfois difficile de déchiffrer la logique d'un esprit dérangé. Mais au final une fois expliqué, tout s'imbrique facilement.



En bref, un énorme coup de coeur pour ce second tome. J'ai adoré le personnage de Tristabelle, ainsi que son histoire personnelle. Tome 2 toujours aussi drôle et attachant, si vous ne l'avez pas lu, mais qu'attendez-vous ?
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Après avoir lu le premier tome, je n'avais qu'une seule envie, lire le tome 2 ! J'aime tellement l'univers d'Ariel Holzl, il possède un don pour nous faire entrer dans une atmosphère morbide et glauque tout en nous faisant rire.

Ce second tome est de mon point de vue, une réussite ! Ariel Holzl nous dépeint une "anti-héroine" très hors norme certes, mais malgré son égoïsme et son coeur de pierre, elle fini par devenir touchante. A la fin, j'ai eu beaucoup de peine pour elle.

Je regrette un peu de ne pas avoir davantage vu Dolorine et Monsieur Nyx dans ce tome mais Tristabelle est un tel phénomène, qu'il n'y aurait pas eu plus de place pour ces deux là. Et puis, je sais que le tome 3 portera sur Dolorine alors je ne me fais pas de soucis. Maintenant, j'espère juste qu'il y aura encore un peu de Tristabelle dans ce dernier tome.
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Lecture effectuée après le coup de coeur ❤ pour le tome 1 découvert dans le cadre du PLIB 2018 : et une suite encore plus jubilatoire, même si j'ai été déçue AU DEBUT de ne pas retrouver le journal de Dolorine. En fait, j'ai adoré (?!) être plongée dans le cerveau calculateur et glacial de Tristabelle, d'une franchise désarmante.
L'univers créé et l'ambiance générale
Grisaille...
Nous allons à nouveau arpenter Grisaille : la Basse-Ville, la morgue, le palais, un "monastère" mystérieux...mais sortir également de la ville et découvrir les Laments et un manoir digne d'Halloween : le manoir de Morneval.
La ville brumeuse sous la neige rend plus crument encore la couleur du sang ou le gris de la cendre. Cette blancheur immaculée est en osmose avec la froideur de l'héroïne principale : Tristabelle.

" Je peux apercevoir la maison, blottie contre le flanc de la falaise, telle une chauve-souris en quête de chaleur. "
L'ambiance est toujours aussi létale dans les rues de Grisaille et les morts se font légion dans le sillage de Tristabelle.

Nous retrouvons cet univers steampunk avec des tenues, une architecture fin 18ème-19ème siècle.

L'intrigue et la structure du récit
Le récit prend vie dans la tête de Tristabelle. Il ne faut pas plus d'une demi-page au personnage Tristabelle pour reléguer le narrateur-auteur loin de Grisaille et devenir la maîtresse du récit, de son histoire.
"Ah, voilà qui est mieux !"
Elle invective le lecteur : moi, nous et ne me/nous ménage à aucun moment et c'est très drôle. Piquante à souhait, cette Tristabelle !
"N'avez-vous donc aucune mémoire ? Je suis très déçue. pour un fragment de mon brillant esprit, vous n'êtes pas vraiment une lumière."

"La curiosité tue, vous savez. Moins que la peste bubonique, mais tout de même."

Les personnages
Tristabelle est le personnage machiavélique de l'histoire. Elle est la plus extravagante de Grisaille. Elle est indifférente au monde, centrée sur sa personne, une psychopathe née. C'est extraordinaire que sa famille n'est pas été décimée de ses propres mains ou par l'élaboration d'un poison raffiné.

"Mais comme je préfère les spiritueux au spiritisme, le seul cristal dont j'ai besoin pour entendre des voix ou avoir des visions est celui de mon verre de vin." "

Elle est méprisante, futile, antipathique. Elle est tout à fait à sa place à Grisaille, dans ce monde du chacun pour soi.
"Plus sérieusement, le pouvoir a toujours été ma vocation."
Tristabelle comprend et épouse parfaitement tous les rouages de Grisaille. Son indifférence, sa suffisance agacent mais paradoxalement ses joutes verbales sont un vrai nectar jubilatoire. Sa verve, c'est de l'humour noir en bouteille de cristal contenant une liqueur âcre et succulente à la fois. Je me répète (voir chronique tome 1) en reprenant qu'elle est l'exact contre-point de Merry.
"Dire que j'ignorais à quel point ma voix était mélodieuse avant de l'enregistrer : à la fois suave et profonde, et légèrement piquante aussi, comme un caramel fourré à la ciguë."
Nouvel arrivant et pas des moindres en déplaise à Tristabelle : l'inspecteur Eldritch Creusombre (Eddie) : ce nouveau personnage taiseux, peu fantasque intrigue les lecteurs et Tristabelle dont les charmes ne semblent pas opérer sur lui (ou du moins de façon si peu visibles que cela en est étrange dans ce monde de l'exubérance et de l'hystérie).
Et enfin une galerie de nouveaux portraits fascinants.
L'auteur agrandit son bestiaire, son panel de personnages décadents, sanguinaires, intrigants, à l'agonie, imbéciles et brillants en quelques traits vifs et acerbes qui composent une foule hétéroclite, assassine, éphémère : le demi-frère nourrisson Dramatien "Dram" aux pouvoirs étranges, le père de Tristabelle Nemesios Marbre,comte de Poussière, Baptiste Poncelin, morticien, Sibylline Folgrain, aristocrate campagnarde, et pléthore de figurants aux noms évocateurs : Fernand Potage, Rollin Balivert, Cordérie Malpause, Védastine Lamproie, Nector Claquenpoing, les Charpies...et j'en laisse pléthore sur le côté...

Nous retrouvons en pointillés lady Carmine, Merry et Dolorine, Kat vampirique et Blaise, homme de l'ombre car ils laissent à Tristabelle la place de choix dans ce deuxième tome et qui lui revient é-vi-dem-ment de droit.
le style et l'écriture remarquables
Ariel Holzl a une plume toxique car addictive. le texte est ciselé de bons mots, d'expressions halloweenesques désuètes "Par les épouvantails !", de néologismes macabres "avenue Pulvérulente" qui sont bien assortis au personnage acide de Tristabelle.

" Il était temps que je change d'amis, de toute façon : ceux-là arrivaient à leur date de péremption."

C'est vivifiant et mordant.

" Je suis convaincue que vous allez vous entendre comme...
- un poignard et un dos ? proposé-je."


Ce que je retiens de cette lecture...
Une ambiance glaciale et délicieusement cauchemardesque orchestrée par une virtuose du crime : Tristabelle. Ce tome 2 très intimiste est centré sur cette jeune femme égocentrique qui va voir son masque marmoréen se fissurer et lorsque j'ai tourné la dernière page j'ai cru entendre.... un battement de coeur régulier, profond... Mais é-vi-dem-ent cela est impossible !
Aux Aventuriales 2018, je n'ai pas pu me refuser le tome 3 et j'ai eu la malchance de rencontrer Monsieur Nyx (🔔exorcismes et protections à activer de toute urgence). C'est donc envoûtée que je me suis laissée aller à aborder Ariel Holzl le fomenteur de cette histoire rocambolesque et reviens-y-donc-sans-tarder, à la timidité trompeuse (car son oeil brille autant que le sourire de Nyx est figé sur son visage).
Je n'ai qu'un souhait : retrouver la plume d'Ariel Holzl dans de nouvelles aventures : Chapeau bas maître illusionniste !

"Vous êtes toujours là ?
E-vi-dem-ment.
Comme si vous aviez plus intéressant à faire !"
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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J'ai été plus que ravie de retrouver l'univers d'Ariel Holzl. Ce fut un vrai délice !

L'auteur arrive à faire une critique de notre société actuelle dans un environnement complètement différent, un peu à la manière de Terry Pratchett (qui est pour moi une immense figure littéraire). Ariel Holzl a un don pour jouer avec les mots et j'adore ça.

Le choix de narration m'a un peu surprise au cours des premières pages mais je me suis finalement vite habituée. On nous amène au plus près des pensées de Tristabelle puisque l'on est carrément dans sa tête. Il n'y a plus aucun filtre entre le personnage et le lecteur. Si vous aimez l'humour noir, vous serez servis. Tristabelle est véritablement détestable et attachante à la fois. On adore la détester.

Néanmoins, si le premier tome a été un coup de coeur, cela n'a pas été le cas pour ce tome-ci. J'ai trouvé que l'intrigue mettait un peu de temps à démarrer.
La fin n'a pas été aussi satisfaisante que je l'aurais voulu. Il y a un aspect en particulier qui m'a un peu déçue (no spoil).
Enfin, mon plus grand regret : la quasi absence de Dolorine et M. Nyx. du coup, j'ai plus que hâte de retrouver ce personnage dans le troisième et dernier (malheureusement) tome.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Quel bonheur de retrouver la famille Carmine ! Et surtout du point de vue de Tristabelle, la soeur que je préfère !

On en apprend davantage sur elle, et certaines de mes hypothèses se sont avérées justes (ça fait du bien à mon égo de lecteur de deviner correctement, oui oui).
Tristabelle est un personnage fort et haut en couleur malgré sa frivolité apparente.
La fin m'a touchée, notre (anti) héroïne semble enfin humaine.

Mon seul regret concerne l'absence de passages du journal intime de Dolorine (bon d'accord, on a eu droit à un court passage à la fin, mais il n'empêche que je suis restée sur ma faim).
Vivement que je mette la main sur le troisième volume !
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Lors de ma lecture du premier tome des Soeurs Carmines, l'aînée des trois soeurs m'était vraiment antipathique. J'appréhendais donc ce deuxième tome qui lui est consacré. Mais quelle erreur !

J'ai lu sur son compte que l'auteur a volontairement atténué la diction e-xas-pé-rante de Tristabelle après le premier chapitre. Bien lui en a pris ! Cela m'a permis de passer outre mon a priori et ... de devenir une grande fan de la demoiselle ! Si si ! Ou alors ma lecture m'aura rendu un brin maso que cela ne m'étonnerait pas.

La narration est géniale, l'humour (noir à souhait) à son summum. Jamais je n'aurais cru admirer l'odiosité comme un talent. Car à ce niveau là, ce n'est pas moins. Et malgré tout, malgré le potentiel détestabilité du personnage, Tristabelle la triste belle aux sens et aux sentiments émoussée nous touche et nous conquiert. Car c'est là une des forces de ce récit : nous offrir une palette de sentiments très variés. Rire, agacement, attristement, rire, rire, surprise, peine, rire.

Ce tome m'a parfaitement satisfaite. On retrouve l'univers si particulier de Grisaille tout en en apprenant un peu plus sur le background de Tristabelle, et par conséquence sur cette si singulière famille. On suit malgré tout une intrigue complète et on prend plaisir à l'apparition de personnages déjà rencontrés dans le premier tome (coucou Dolorine !).

Osez donc plonger dans la tête de l'aînée des soeurs, le tour en vaut le coup. Enfin, pas littéralement, car dans le monde de Grisaille, la précision me semble nécessaire !
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