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3,5

sur 43 notes
Direct. Coup de coude dans la gueule. Coup de poing dans le foie. Coup de latte dans les couilles. Ça fait mal, grave. C'est le sentiment que j'ai eu dès les premières pages. Mal aux tripes, j'avais envie de gerber la bouteille de sky que je m'étais enfilé la veille. Y'a des bouquins comme ça, qui te prennent à la gorge, qui t'agressent et te remuent les boyaux.

« Un père en colère ». Une colère contre ses enfants, contre la société, contre lui-même. Séparé de sa femme, il a quitté la banlieue de Saugny, pour vivre du coté de la Porte de Clichy (à deux miles de mon ranch). Peut-être même que je l'ai croisé dans une rame de métro, tagguée et puante, les yeux fixés dans le vide en direction du sol jonché de journaux gratuits et autres papiers gras (règle N°1 : ne pas regarder les gens dans les yeux). Il laisse dans cette cité de Saugny, sa femme Nathalie et ses deux enfants, Fred et Lea. Désespoir d'un père qui n'en pouvait plus de cette situation, de cette impasse. Si ses enfants se contentaient comme tous les jeunes de se droguer… Non, les siens, ils dealent en plus. Et avec le deal viennent la violence, physique et verbale, les amis louches et l'absence totale de respect.

Le coma de sa femme, suite à un accident de voiture – accident ou suicide ou est la différence, sa vie basculera. A sa manière, il va se rebeller, ouvrir son blog, la colère d'un père, et vider son sac. Sa thérapie sera ses mots postés sur la toile. Des mots qui ne s'effaceront plus et qui transformeront sa vie. Jusqu'à le dépasser lui-même. le danger d'un blog à qui les conséquences peuvent rapidement dérapées jusqu'au point de rupture.

Un bouquin qui fait mal. Parce qu'il est ancré dans notre réalité. Parce qu'il montre les problèmes de notre société. Parce qu'il aborde des thèmes dérangeants. Parce qu'il touche au sacré, la famille, et que de là se déverse des flots de haine alors qu'on aimerait juste quelques gouttes d'amour. Un bouquin coup de poing qui ne me laissera pas indemne.

« Un père en colère » où l'art de se faire tabasser en règle dans une banlieue pas rose, une banlieue morose.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Coup de poing ! L'enfer en famille...

Stéphane est un père au bout du rouleau. Revenir dans la maison de son ex-femme, c'est comme entrer dans la tanière du loup. Léa et Fred, leurs deux enfants adultes, y imposent leur loi, leur mode de vie de dealers toxicos, leur meute de "chiens méchants". La mère vit avec eux, mais est recluse dans sa chambre, impuissante. Elle se réfugie dans les souvenirs, fuit tant bien que mal l'horreur en regardant inlassablement sur les vieilles photos leurs bouilles rieuses de gamins épanouis... Entre bourreau et victime, Léa et Fred ont dû choisir leur camp dès le début de l'adolescence, dans cette banlieue difficile et sans pitié, soumise à la loi du plus fort.

L'auteur happe immédiatement son lecteur, l'immerge dès les premières lignes dans la peur et la souffrance de parents totalement dépassés, dans la violence de grands adolescents à la dérive. le ton est sombre, brut, acide. J-S Hongre assène une vision très pessimiste de la jeunesse des banlieues-ghettos, de la difficulté d'être éducateur (père, mère, prof). Il griffe au passage les dangers pernicieux d'internet, le pouvoir destructeur des médias pour qui a le malheur de tomber entre leurs pattes.
La rage est là, on la vit, on la partage, on peut s'identifier à ces parents en détresse. Alors on essaie de se mettre à distance pour se protéger : "Non, nos enfants n'ont pas subi de telles épreuves, pas de panique"...
Le trait est peut-être forcé, mais "être en colère", comme le père de ce roman, c'est tomber dans les excès, noircir le tableau. En cela, cet ouvrage est parfaitement réussi : message reçu, comme un hurlement, un uppercut.

L'intensité et la noirceur m'ont rappelé les récits de Marie Neuser.

--- Un très grand merci à Babelio et aux Editions Max Milo pour cette découverte choc.
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J'ai un peu peur, je l'avoue, d'attiser la colère de l'auteur avec ce billet. Mais soyons honnête, j'ai détesté ce livre. Stéphane est père de deux enfants à la dérive. Il voit ces deux jeunes adultes sombrer lentement dans la drogue, plonger dans la délinquance, maltraiter leur mère et se perdre dans les méandres de la cité. Et il assiste, impuissant, à ce spectacle désolant qui conduira son ex-femme à l'hôpital. Alors, oui, il est en colère et il le dit sur un blog qui devient vite une friandise médiatique.

Ce roman est tout à la fois un documentaire et un témoignage qui nous entraîne dans l'enfer de la banlieue. Malheureusement, je n'y a vu qu'une succession de clichés rebattus depuis des années. Entre les jeunes en survêtement, le délit de faciès, les accidents... le style bref et minimaliste rend bien la brutalité de cet univers mais l'intrigue un peu facile et la culpabilité teintée de misérabilisme du personnage principal ne m'ont pas permis de me projeter dans cette histoire que j'ai trouvée assez creuse et invraisemblable. Peut-être l'image de ce personnage faible ne correspond-t-elle pas à celle que je veux avoir d'un père, aussi en colère soit-il...

Je remercie l'auteur de m'avoir envoyé son roman et d'avoir accepté d'en discuter avec moi.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Bon !
Autant le dire d'entrée : voilà un livre que je n'aurais pas acheté. Il aura fallu la proposition de Babélio, que je profite de remercier ainsi que les éditions Max Milo, pour que je le lise… Je ne suis pas très attiré, que ce soit au cinéma ou en littérature, par la description de la triste réalité de la vie quotidienne.

Ceci dit, « Un père en colère » est un excellent « roman » même s'il ressemble plus à un témoignage qu'à une véritable oeuvre de fiction.
On y découvre une famille explosée, dans une cité sensible en proie à la violence quotidienne. Rien de très nouveau, me direz-vous : ce genre de tableau peu ragoutant est disponible chaque jour dans les media…
Les media… Parlons-en, des média ! le « quatrième pouvoir » indispensable au bon fonctionnement de notre démocratie… sauf que là ils ne se contentent pas d'informer, il sont partie prenante dans les désordres qu'ils sont sensés rapporter, audience oblige.

Au final, un ouvrage difficile à lire dans le sens où la réalité de ces cités décrite ici est insupportable, et le rôle des media condamnable. Un témoignage néanmoins puissant porté par la plume vive de Jean-Sébastien Hongre, un auteur que je découvre ici par l'entremise de son deuxième roman : un texte enlevé et construit pour ne pas laisser tomber l'attention du lecteur, chapitres et phrases courtes, dialogues efficaces… Juste un petit bémol : la fin qui dénote un peu avec le reste après un passage fort au cimetière.
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Non ! 3 fois non ! Je n'aime pas ce roman qui n'en est pas un ! Ceci n'engage que moi, évidemment.

Mais la violence des bandes, ( les « Gremlins »), qui sourd à chaque page, le désespoir de ce père et de cette mère rongés par la douleur de voir leurs enfants aux portes de l'enfer du deal et de la coke, le chancre de ces cités de la banlieue parisienne, le hurlement muet de ces professeurs obligés d'affronter chaque jour des élèves qui n'en ont plus que le nom, l'égoïsme forcené au service de l'audience de certains journalistes de la TV attirés par le côté spectaculaire de « la racaille »....tout ceci a eu raison de moi, de ma patience, de ma bienveillance à l'égard d'un roman tout neuf, de ma gratitude à l'égard de la maison d'édition « Max Milo » et de Babelio qui m'ont offert « Un père en colère ».

Trop, c'est trop. Au-dessus de mes forces.
J'aime les romans qui me font rêver, celui-ci m'a fait cauchemarder.
J'aime les romans qui élèvent ma réflexion, celui-ci m'a enlisée dans les lieux communs.
J'aime les romans qui me transportent, celui-ci m'a enterrée.
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Un grand merci à Masse Critique de Babelio et aux éditions Max Milo de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Que dire d' « Un père en colère » tant ce roman foisonne de réflexions diverses sur notre société : le rôle éducatif des parents, les repères qui constituent les stades de l'évolution de l'enfant en adolescent puis en adulte, la solitude de l'être dans une société déshumanisée, les réseaux sociaux qui troublent cette solitude sans la rompre, la guerre professionnelle qu'il faut livrer pour garder son emploi et enfin l'hypermédiatisation et la course à l'audience des chaînes télé. Bref ce livre est un grand maelström classé roman mais écrit comme un journal intime relatant des événements et des situations sociétales non seulement crédibles mais réelles, en y cherchant des explications et des solutions à la manière d'un essai. le style est simple et fluide sans digression philosophique et sans emphase.
La colère de ce père, Stéphane, est dans la retenue bien que légitime, elle perd de sa force et de sa pertinence car elle est multidirectionnelle et très intellectuelle pour cet ingénieur qui se revendique à l'esprit scientifique. Sa femme, Nathalie, est l'archétype de la prof post soixante-huitarde baba cool qui ne voit que la misère de certains et espère des lendemains meilleurs. Fred et Léa sont leurs enfants devenus des cas désespérés de délinquance et la cause de la souffrance de leurs parents. Cette histoire se passe à Paris et sa proche banlieue où les cités ont poussé dans les années 70 au coeur des petites villes pavillonnaires générant un choc des cultures pour le meilleur, un réseau associatif développé et des échanges solidaires, comme pour le pire, le chômage et l'essor de la délinquance en contrepoids de la misère.
Ce livre m'a touchée et émue à titre personnel car j'ai travaillé quelques années comme bénévole au sein de deux associations, l'une de soutien scolaire et l'autre de prévention des addictions pour les adolescents. Ma chance fut que j'habitais et élevais mes enfants dans un petit village tranquille à seulement dix kilomètres de la « cité » et que je ne suis pas prof. Je me suis donc investie d'une manière plus objective due au recul que j'avais. Les personnages de ce « roman » sont en immersion totale, à aucun moment de leur vie, ils ne peuvent échapper aux agressions, à la peur et à la dictature des caïds. Ce roman est tellement ancré dans la réalité de notre société qu'il ne faut pas l'aborder avec légèreté. C'est un témoignage dur, poignant et sincère. le style est facile, l'auteur nous parle, nous confie tout son désarroi, il a beaucoup à dire et commet des maladresses que je pardonne car le contenu porte à la réflexion et suscitera nécessairement des réactions de la part du lecteur.
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Ce roman traite un sujet difficile. le rôle de parents est loin d'être simple, d'autant plus avec une société qui n'est que leurre. Tout prône l'argent facile, les conquêtes faciles, tout est édulcoré, aseptisé.. Les émissions de télévision ne sont que paraître et mensonge. Voila sur quoi se base la génération actuelle.
Comment, avec un tel décalage générationnel, les parents arrivent à éduquer des adolescents. D'autant plus dans une cité Parisienne.

Voila les bases de ce roman, 2 adolescents "racailles" voir pire dealer et 2 parents qui ont abandonné. L'un a quitté le milieu familiale et l'autre est en dépression et suicidaire.
Le père se décide enfin a réagir.

Ce roman se lit facilement. J'ai pu retrouver quelques rappels du début du blog (d'ailleurs j'en suis pas très loin...tout reste à faire encore !) car dans ce roman le fameux père se lance dans un blog qui va lui permettre de lâcher la pression. le problème c'est que tout s'enchaîne et la situation va le dépasser.
Situation qui à mes yeux n'est pas crédible.

Ce qui est dommage, c'est que du coup les parties "Blog" me font plus penser à un semblant de documentaire. Et nous installe une barrière entre le personnage de Stéphane et nous. Tout est cliché (enfin toujours à mon goût!).

Personnellement, il manque un petit quelque chose. Je n'ai pas été embarqué par ma lecture. Je me suis vue lire ...
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Un roman dont on ne sort pas indemne. Un coup de massue. Les deux pieds dans la réalité. Pas d'échappatoire pour le lecteur. Les mots sont âpres, les phrases percutent. Une écriture efficace qui va à l'essentiel.
Dès les premières lignes, on entre dans le vif du sujet. Stéphane est de passage à la maison que partagent désormais sa femme dont il est séparé et ses deux enfants de dix-huit et vingt ans Léa et Fred. La communication est impossible, un rampart se dresse devant lui, il se prend en pleine face injures et autres vociférations. Une clameur assourdissante. Sa progéniture ne le respecte plus, elle a pris l'ascendant sur le couple, les laissant pantois, démunis et complètement impuissants. Les deux jeunes gens se droguent et dealent. le pavillon familial, à la lisière de la cité de Saugny, est devenu un lieu de stockage, une plaque tournante... le père n'est pas le bienvenu, Nathalie, la mère, se cloître dans sa chambre aux murs recouverts de photos de Léa et Fred enfants.
En dépression depuis des années, Nathalie survit tant bien que mal. Mais, là, elle ne peut plus en supporter davantage, elle décide de partir, de quitter ce lieu qui l'oppresse. Elle prend la route et c'est l'accident - ou une tentative de suicide -. Elle se retrouve à l'hôpital plongée dans le coma.
Cet événement va – enfin – faire jaillir la colère tapie en Stéphane depuis si longtemps, lui qui jusqu'ici avait esquivé les problèmes en fuyant, physiquement et moralement. Il a l'idée de créer un blog, de délivrer ainsi ses soucis, et d'attendre en retour des témoignages, mais très vite les médias s'en mêlent et la manipulation commence. Les réactions des habitants de la cité ne se font pas attendre, la violence monte d'un cran, des zones d'ombres s'éclaircissent jusqu'à l'apparition de la vérité crue.
Une lecture qui m'a beaucoup remuée ; violente, bouleversante, rageante. Des pistes de réflexions intéressantes sur l'éducation des enfants, l'aveuglement des parents, l'enfer de la drogue, la sauvagerie dans les cités, les réglements de compte entre bandes, le pouvoir de l'argent, le racisme... Une immersion totale dure mais tellement vraie. Un cri pour un espoir.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Un livre émouvant, poignant, et violent, qui dresse un portrait très sévère de notre société, dans laquelle la force d'attraction des revenus du trafic de stupéfiant lamine, pour certains jeunes, les valeurs traditionnelles d'une vie honnête mais laborieuse. Ceci sous le regard impuissant de leurs parents. le style est direct et efficace, malgré quelques passages en forme d'extraits de blogs relativement banaux. La forme du texte est celle d'un témoignage. On ne peut rester insensible à la vérité qui y est décrite, même si celle ci dérange et si elle est assénée sans ménagement. On ne peut pas non plus ignorer cette vérité. Même s'il ne s'agit pas d'une littérature d'évasion du quotidien, je ne peux que recommander la lecture de ce roman. Celle ci est facile, à défaut d'être agréable et on ne lâche pas le livre sans le terminer.
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Il va être difficile pour moi de faire une critique qui ne soit pas assassine d' « Un père en colère »... Certes, je suis assez difficile et imperméable quand il s'agit de lire un roman très fortement ancré dans le quotidien… Pourtant, je me suis laissée tenter par le sujet: un père qui se révolte face à la dérive de ses deux enfants. Malheureusement, cette lecture ne m'a pas convaincue. Elle ne m'a rien apporté, sinon de nombreux doutes sur son intérêt…

« Un père en colère » c'est donc l'histoire de Stéphane et sa femme, complètement désemparés face au comportement de leurs deux enfants, Léa et Fred. Ces deux jeunes adultes squattent la maison de leur mère en banlieue parisienne et passent leur temps à se droguer, à dealer et à fréquenter des jeunes peu recommandables. Les parents ont peur d'eux et un jour, leur mère, à bout de nerfs, flanque sa voiture contre un mur. Stéphane réalise alors qu'il doit faire bouger les choses, et se lance dans la rédaction d'un blog. Malheureusement, le sort va s'acharner sur la petite famille et Stéphane va devoir se battre contre des medias affamés, qui veulent à tout prix s'approprier son histoire…

Bon, il fait avouer que ce roman se lit bien, et vite, grâce aux courts chapitres et à l'écriture assez incisive de l'auteur. Heureusement d'ailleurs, car sinon, j'aurais interrompu ma lecture… Premier problème, où est la colère évoquée dans le titre ? J'ai pris en grippe dès le début Stéphane tant j'avais envie de le secouer, de lui hurler : « Réagis ! ». Les deux parents constatent sans cesse que leurs enfants sont en danger, mais ne font rien. La seule réaction du père est de se lancer dans un blog… Une réaction des plus lâches pour moi… Se cacher derrière un pc pour s'épancher… En quoi cela va-t-il interrompre la descente aux enfers de ses gosses ? Stéphane constate sans cesse les défauts de notre société, et reproduit pourtant l'un d'eux : se réfugier derrière un écran comme des millions d'autres, au lieu d'affronter la réalité.

D'ailleurs, en parlant de société actuelle, je n'ai pas apprécié que tout soit mis sur son dos. Certes, les temps sont durs, il y a des problèmes dans les banlieues mais… et l'éducation des parents là-dedans ? On ne jette pas un enfant en pâture dans le monde dès sa naissance, que je sache ? Il a bien des parents pour l'accompagner, lui apprendre ce qui est bien, ce qui est mal, non ? Ou alors, si la société corrompt tous nos enfants, il faut tout de suite arrêter d'en faire car ça devient bien trop dangereux pour tout le monde.

« Un père en colère » grossit trop le trait, pour tout. Les témoignages des parents en détresse sur le blog de Stéphane sont remplis de clichés, la ville est diabolisée, ainsi que les médias. Pour ces derniers, l'auteur n'a pas tort, mais accentue tout. La tirade d'un présentateur qui introduit Stéphane et le problème des jeunes est trop « clinquante », clichesque. Aucune TV ne se lâcherait à ce point. Et puis, après tout, Stéphane n'avait qu'à réagir, au lieu de continuer à se faire humilier…

Jusqu'à la fin, le roman va loin dans ce qui arrive à la famille, qui décidément, connaît drame sur drame… Et ça me rappelle un petit côté sensationnel dans le choix d'évènements aussi extrêmes… Et n'est-ce pas ce que l'auteur reproche aux medias justement, l'attrait du sensationnel ?

Aucune sympathie pour les personnages d' « Un père en colère », qui se regardent tous couler les uns les autres, sans jamais réagir. A choisir, le fils, Fred, est peut-être le personnage le plus humain, le plus vivant.
Le roman annonce des problèmes de société que tout le monde connaît bien, sans apporter rien d'autre, ni profondeur du côté des personnages, ni piste pour faire bouger les choses. Juste un côté choquant, trop « gros », presque gratuit, qui évidemment, remue le lecteur.

Ouvrage reçu grâce à Babelio et les éditions Max Milo, merci à eux !
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