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sur 3205 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors qu'elle rentre de son travail, Beyah, 19 ans, trouve sa mère allongée sur le canapé, le regard vide et rivé sur le portrait de mère Teresa, une aiguille dans le bras. Si plus d'une fois elle l'a retrouvée ainsi, inconsciente et amorphe, elle sait que cette fois-ci, cela semble définitif. Une fois les constatations faites, le corps emmené, l'aide gentille mais vaine du shérif, la jeune femme, sur conseil de ce dernier, décide malgré tout d'appeler son père. Un père qui n'en a que le nom, qui a appris son statut lorsque Beyah avait trois mois, mais qui, à défaut d'être présent, versait une pension alimentaire tous les mois. Si elle passait deux semaines par an chez lui, elle n'a plus de nouvelle depuis deux ans. Mais, sans argent et sans logement, elle n'a d'autre choix que de lui demander de l'héberger avant sa rentrée scolaire, dans une faculté de Pennsylvanie où elle a obtenu une bourse pour jouer dans l'équipe de volley-ball. Une demande que Brian accepte aussitôt sans savoir que sa mère est décédée. Aussi, avec ses maigres affaires, Beyah quitte le Kentucky et s'envole pour le Texas où l'attendent celui-ci, sa belle-mère, Alana, et sa demi-soeur, Sara, dans leur maison d'été, sur une presqu'île touristique. Accueillie chaleureusement par sa nouvelle famille, elle va également faire connaissance avec les amis de Sara, dont Samson, le voisin, un jeune homme qui l'intrigue aussitôt...

Beyah est une jeune femme forte, courageuse, qui a dû travailler en dehors de l'école pour ne serait-ce que remplir le frigo et qui n'a jamais baissé les bras. Aux côtés d'une mère droguée et guère maternelle, elle a su se relever sans l'aide de personne, face aux épreuves de la vie. Si la mort de cette dernière en est une, elle saura là encore rebondir et faire appel à son père. Et ce qu'elle découvre au Texas est bien loin de la vie qu'elle menait jusqu'alors. Une vraie famille dont chaque membre se soucie de l'autre. Dommage d'ailleurs que Colleen Hoover n'ait pas exploité plus en profondeur ces relations familiales. Même si elle dépeint celle liant Beyah à sa demi-soeur, il n'est finalement que peu question de celle avec son père. Elle accorde beaucoup plus d'importance à la relation qui unit Beyah et Samson, un jeune homme énigmatique, de prime abord froid et distant, qui s'occupe de la location des cinq maisons que possède son père. du moins, c'est ce qu'il affirme. Car, comme elle, il cache de nombreux secrets. Au fil des pages, l'on assiste, ainsi, à leur rapprochement. Si l'intrigue manque parfois de rythme et de rebondissements, la fin, quant à elle, offre son lot de surprises. Un roman empreint de pudeur, à la fois de force et de douceur et d'espoir...
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J'adore ces livres où je ne peux pas m'empêcher de lire encore un chapitre, où les pages défilent à une vitesse folle et qui permettent de s'évader un peu. « Coeurs et Âmes » est vraiment ce genre de livre, je l'ai dévoré.
L'histoire n'est pas incroyable non plus et il ne se passe pas énormément de choses au final, mais j'avais toujours envie de savoir la suite!
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troisième livre que je lis de Colleen Hoover. Bon je ne vais pas dire que c'est mon préféré. C'est une gentille romance bien mignonne. Même si il peut y avoir des passages assez douloureux comme avec la maman de Beyah ou la vie de Samson. J'ai passé un moment sympathique
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{Instagram : @aur131}

Je remercie les éditions Hugo New Romance pour l'envoi de ce roman.

Étant une grande fan de Colleen Hoover, je me devais de découvrir sans attendre Coeurs et Âmes. Je me suis jetée sur ce roman sans prendre le temps de lire le résumé et les livres de CoHo étant une valeur sûre, je me suis plongée dans celui-ci sans aucune once d'hésitation. Il faut dire que Colleen Hoover n'est, jusqu'à présent, jamais parvenu à me décevoir et chaque nouvelle parution est pour moi l'évènement de l'année ! Coeurs et Âmes ne fera pas exception, l'auteure nous entraîne une fois encore dans une romance poignante, percutante et porteuse, comme toujours, de très beaux messages.

Tout d'abord, une petite présentation de l'histoire s'impose. Dans Coeurs et Âmes, nous faisons la connaissance de Beyah, jeune femme de dix-neuf ans, qui a grandi dans la pauvreté auprès d'une mère droguée. Enfin prête à prendre son envol et sur le point d'entrer à l'université grâce à une bourse, Beyah se retrouve malheureusement en mauvaise posture lorsque sa mère décède brutalement d'une overdose. Sans argent et sans logement, la jeune femme est alors dans l'obligation de se tourner vers son père, un homme qu'elle connaît très peu et qui s'est construit une vie de famille loin de Beyah. La voilà donc partie pour s'installer quelque temps chez son père et sa nouvelle famille… Mais alors que Beyah pensait être accueillie froidement, elle est au contraire accueillie à bras ouverts par sa belle-mère et sa demi-soeur. Durant son séjour, elle fera également la connaissance de Samson, un jeune homme de son âge, qui semble avoir grandi dans une famille très aisée. En apparence, ils n'ont aucun point en commun et viennent de deux mondes différents, pourtant Beyah est inexplicablement attirée par Samson. Reste à savoir si la jeune femme est prête à découvrir ce que le jeune homme cache aux yeux de tous…

La première chose qui m'a tout de suite accroché avec ce roman, c'est le thème de la pauvreté. Jusqu'à présent, je n'avais pas véritablement lu de roman qui traite ce sujet en profondeur. Parfois, il est simplement présent pour faire « joli » et je reste très souvent sur ma faim en fonction de la façon dont l'auteur(e) décide de l'aborder. Ici, et c'est un point fort de Colleen Hoover, cette thématique est parfaitement exploitée grâce à la profondeur des personnages. Les personnages de Beyah et Samson, par le biais de leur histoire, apportent énormément de maturité et de justesse au récit ce qui donne au thème de la pauvreté beaucoup de légitimité dans ce roman.

D'ailleurs en découvrant le fond de l'histoire, j'avoue que j'avais peur que CoHo reste trop en surface et que l'on n'ait droit qu'à une simple version édulcorée de la pauvreté, pourtant il n'en est rien. Par l'intermédiaire de Beyah, on découvre les effroyables dessous de la pauvreté, tels que la sous-alimentation, la drogue, la survie ou bien encore la prostitution. Des sujets assez durs, mais ô combien importants qui donnent tout son sens à cette sublime histoire et qui montrent la dure réalité de la vie. Avec Coeurs et Âmes, Colleen Hoover met en lumière, avec authenticité et bienveillance, ce que les personnes pauvres ou en difficulté doivent subir quotidiennement pour s'en sortir. Comme toujours, la plume de l'auteure transmet tout un tas d'émotions, allant de la joie à la tristesse, mais aussi un sentiment d'espoir que l'on retrouve dans beaucoup d'autres de ses romans.

Pour ce qui est des personnages, comme vous l'aurez peut-être deviné, j'ai beaucoup aimé la personnalité de Beyah. J'ai eu énormément de tendresse et d'empathie pour cette jeune femme qui n'a pas eu une vie facile. Pourtant, loin d'être une victime, Beyah est une jeune femme très courageuse, très indépendante. Bien évidemment, et par la force des choses, elle a acquis rapidement une certaine maturité ainsi qu'une gravité que l'on ne retrouve pas forcément chez une jeune femme de son âge. Peut-être qu'au début, son comportement peut la faire passer pour une personne assez froide, pourtant il est facile de se rendre compte que c'est aussi quelqu'un qui se sent très seul et qui a besoin d'amour.

Quant à Samson, c'est également un personnage très important de l'histoire, je dirais même que c'est un personnage-clé. Si l'histoire de Beyah nous tient en haleine tout au long du roman, celle de Samson nous captive tout autant. Au premier abord, la vie de Samson semble tout ce qu'il y a de plus normal. Populaire auprès de la gent féminine, venant d'une famille aisée et ayant un physique avantageux, on se demande bien ce qu'il pourrait cacher. Toutefois, il faut parfois se méfier des apparences et on se rend compte assez tardivement l'importance que peuvent avoir certaines paroles et actions sur notre façon de voir les choses. Finalement, on a beau se faire tout un film dans notre tête et imaginer tout un tas de scénarios, on est tout de même bien loin du compte. C'est pour cela que j'ai fortement apprécié le personnage de Samson. Bien qu'il semble mener une vie parfaite et sans complications, Samson doit également mener, tout comme Beyah, ses propres batailles.

Enfin, la romance entre Beyah et Samson était très douce, très belle. Tous deux sont rapidement attirés l'un vers l'autre sans pour autant savoir l'expliquer, si ce n'est qu'ils ont la sensation d'avoir trouvé leur âme soeur. J'ai d'ailleurs bien aimé cette partie de leur histoire, c'était joliment amené par Colleen Hoover et ça permet aussi, malgré le contexte, d'ajouter de la douceur à l'histoire. Après, même si j'ai dans l'ensemble beaucoup aimé la romance, je dois quand même avouer que j'ai trouvé celle-ci assez rapide.

Les sentiments s'installent rapidement et pour être honnête, le fait de tomber aussi vite amoureux d'une personne, dans un laps de temps aussi court, ça enlève un peu de crédibilité à l'histoire. Je ne dis pas que la romance est sans intérêt car elle apporte au contraire énormément au Beyah et Samson, mais j'aurais préféré qu'elle évolue plus lentement. Je pense aussi que cette sensation vient probablement du fait que le livre soit assez court (279 pages). La fin est trop rapide et il m'a manqué un petit peu d'approfondissement sur cette partie comparé au reste du roman.

Dernier point, j'aurais également aimé un peu plus de développement autour des personnages secondaires, notamment autour du père et de la belle-mère de Beyah. En fait, je trouve qu'il aurait été intéressant d'avoir davantage de moments entre Beyah et son père. Ce dernier n'ayant pas été très présent durant l'enfance et l'adolescence de sa fille, j'aurais aimé qu'ils aient une grosse conversation père-fille, du moins beaucoup plus profonde que ce qu'il y a eu dans le récit. de même, on voit que Beyah s'est considérablement rapprochée de sa belle-mère, mais là encore, il n'y a pas de véritable moment où elles passent du temps ensemble. Par conséquent, j'avais quelquefois la sensation de passer à côté de quelque chose d'important. D'autant plus que la famille de Beyah, au même titre que Samson, a aussi permis à la jeune femme de se reconstruire et pour moi, tous ces petits manques auraient apporté encore plus d'émotion à l'histoire.

En conclusion, Coeurs et Âmes a été une magnifique lecture que j'ai vraiment pris plaisir à lire. C'est un roman qui de par ses thématiques fait énormément réfléchir et qui possède une belle morale. J'ai également beaucoup aimé l'ambiance qui se dégageait de l'histoire, il y a comme un air de vacances qui souffle sur cette lecture. La mer, les couchers et les levers de soleil, la plage, le sable fin… En plus  d'une histoire d'amour, c'est aussi un magnifique moment d'évasion que nous offre ici Colleen Hoover. Honnêtement, pour avoir lu plusieurs de ses romans, je dirais que Coeurs et Âmes est l'un des plus doux, l'un des plus cocooning que j'ai pu lire jusqu'à présent, peut-être aussi l'un des plus courts. Comme je le disais, la fin m'a laissée un peu sur ma faim et quelques chapitres supplémentaires n'auraient pas été de trop. En tout cas, je vous recommande chaudement ce roman qui est selon moi parfait pour l'été et l'ambiance estivale !
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Pour être tout à fait honnête, j'ai mis un certain temps à rentrer dans l'histoire. le tout début m'a captivé, les passages de la vie de Beyah, la mort de sa mère et son départ forcé, m'ont touché d'entrée de jeu. Par contre j'ai trouvé la suite un peu trop tranquille pour moi. Je pense que je ne l'ai pas lu dans la bonne saison, c'est clairement un livre à lire aux beaux jours. On y retrouve vraiment l'ambiance estivale, la mer, le soleil… C'est sûre qu'avec le froid et le temps gris de ces derniers temps, j'ai eu un peu de mal à me projeter.

Mais j'ai quand même beaucoup aimé les personnages. Beyah est réellement une héroïne très forte et très courageuse. Sa vie a été très compliquée, avec une mère toxico, elle a toujours été livrée à elle-même, elle a toujours connu la pauvreté. La malnutrition, le manque d'argent, le fait de ne même pas avoir de téléphone. Malgré ça, elle s'est toujours battue pour s'en sortir, jusqu'à décrocher une bourse pour l'université et pouvoir changer de vie. En allant chez son père, son quotidien va être facilité, une sacrée différence pour elle. Elle reste constamment sur ses gardes même avec son père, sa belle-mère et sa demi-soeur. Elle est d'apparence froide, mais c'est toujours pour se protéger des autres.

J'ai aussi aimé le personnage de Samson, même si on ne sait rien de lui, qu'il est très secret. C'est justement ça qui fait son charme, il est intrigant. On voit qu'il est vraiment différent des autres, qu'il ne voit pas les choses de la même manière, malgré son quotidien luxueux. Et quand j'ai appris son secret, j'ai été encore plus touché par ce héros. Je n'en dirais pas plus, je trouve que c'est l'élément surprise qui m'a fait réellement apprécier cette histoire…

J'ai trouvé que la romance allait peut-être un peu vite, surtout du côté de Beyah. Elle n'a jamais connu l'amour, que ce soit avec un garçon ou dans sa propre famille. J'ai trouvé ça un peu déroutant qu'elle tombe amoureuse si vite de Samson, même si elle met quand même beaucoup de barrière. Malgré ça, leur histoire est vraiment magnifique, poignante, belle et touchante.

Dans ce livre, l'auteure aborde la pauvreté, réellement, sans filtre, en abordant la malnutrition, la prostitution, les addictions… Mais elle parle aussi beaucoup de la solitude, souvent liée à cette pauvreté d'ailleurs. Mais aussi le manque de considération de la société face à ce genre de personne. C'est une des choses que j'ai le plus appréciés dans ma lecture. C'est un sujet qu'on ne retrouve pas souvent dans les romances, pas avec tant de profondeur du moins.

Autant, j'ai eu un peu de mal avec la première partie, autant un plotwits arrive à un moment et pour moi tout a considérablement changé. C'est là que j'ai été vraiment absorbé par ma lecture, que j'ai été touchée et bouleversée. C'est là que les personnages ont pris de la profondeur pour moi, c'est là que se joue toute l'histoire, c'est là toute la beauté de cette histoire. La seule petite chose que je reproche à la fin, c'est que j'aurais aimé un petit épilogue, j'ai trouvé la fin un peu brute, même si c'est une fin qui ne présage que de bonnes choses.

En conclusion, c'est une très belle romance, que je conseillerais de lire plutôt en été, parce que l'ambiance s'y prête à merveille. Une romance avec des sujets très forts, mais assez de douceur pour épargner notre coeur. C'est une belle romance avec des personnages attachants, brisés, qui ont eu une vie difficile. Une histoire d'âmes soeurs qui se retrouvent enfin, deux âmes-brisées par la vie qui vont s'entraider, se soigner, s'aimer…


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J'appréhendais beaucoup de lire ce livre car il a tellement était vendu en coup de coeur et pépite par la bookausphère, je me disais retournant aux sources avec cette auteure et savourant ce chef d'oeuvre. Eh ben j'en suis navrée mais ce n'est pas du tout un coup de coeur pour ma part, ce livre est beau mais je n'ai pas ressenti les papillons dans le ventre, l'étincelle ne s'est pas éveillée. Est-ce dû au fait que j'avais deviné la tournure de la situation dès la moitié du livre que ce ne fut donc pas pour moi une surprise de fou.

Beyah est l'archétype de la jeune fille forte, elle s'est élevée seule, elle a combattu les démons qui ont essayé de l'agripper pour l'emmener dans les ténèbres, dans le gouffre de la honte et de la dépendance mais sa force d'esprit a su la maintenir au-dessus de tout ça. Elle a grandi auprès d'une mère qui s'est perdue, élevant seule une enfant qui je pense n'avait pas désiré, elle a dû faire face aux tentations qui l'ont conduit droit vrai un avenir funeste. Durant ce chemin sur ce fil ébranlé, elle n'a pas réussi à garder la tête froide et protéger sa progéniture, heureusement pour elle cette dernière avait assez de jugeote pour reconnaitre ce qu'il faut faire.
Proche de sa délivrance, elle va avoir droit au coup du sort qui l'obligera à prendre des décisions qui bousculeront son existence. Devoir vivre avec son père qu'elle n'a pas vu depuis deux bonnes années, elle va troquer sa vie de pauvre en mobil-home contre celle plus aisée en maison au bord de plage. Eh oui elle qui avait un peu laissé de côté cet homme qui n'avait que le simple statut de géniteur pour elle n'avait pas jugée utile d'en apprendre plus sur sa vie et donc elle va se retrouvé propulsé dans sa nouvelle famille, une famille où elle n'a aucune affinité de prime abord.
La voilà qui débarque au Texas, retrouver donc celui qui a tout fait pour construire un lien avec sa fille, mais qui faute de savoir n'a pas réussi à s'investir plus que quelques été en sa compagnie et des appels longue distance, néanmoins il va répondre présent pour la sauver de cet inconfort dans lequel l'a plongé la mort de sa mère. Rencontrer la femme et belle-fille de son père sera pour elle de l'inconnue car comment faire pour paraitre à l'aise alors qu'elle ne souhaite que se fondre dans la masse le temps de partir enfin vers son avenir ?

Même si Alana, sa belle-mère semble tout en gentillesse et patience, ne brusquant pas la jeune femme et agissant avec intelligence, on dira que sa propre file, Sara sera elle une vraie pile électrique, voulant dès le départ la voir avoir un flirt estivale avec le troisième de la bande Samson, un ami rencontré depuis quelques mois.
Ce qu'elle ne sait pas c'est que leur première rencontre a été bouleversante pour Beyah, à bord de ce bateau elle a mal compris son geste, un geste de bonté qui en apparence s'apparenté à de la pitié et surtout un acte de sa part qui passerait pour de l'égoïsme.


« C'est la première fois qu'un coucher de soleil me produit un tel effet ; j'en ai les larmes aux yeux. »

Samson est un homme très mystérieux, il ne répond à aucunes interrogations de la part de ses « amis », il élude autant sur sa vie passé que sur le présent. Au départ il a l'attitude même du gosse de riche qui vit la grande vit, mais au fur et à mesure, quand on gratte la surface on constate que sa vie est tout autre, il va montrer sa fragilité, ses faiblesses mais surtout son âme. Au contact de Beyah il s'ouvre, il redevient lui, le vrai lui, celui que personne ne connait. Mais l'inconvénient quand même c'est de le découvrir qu'à travers les yeux de la jeune femme, c'est pour moi ce qui a fait que très vite j'ai compris qui il était véritablement, ce qu'il cachait et je m'étonne que le personnage féminin ne s'en est pas aperçu plus tôt.
Je pense véritablement que le fait de ne pas avoir pu lire dans son esprit a fait que mon lien avec lui n'a pas pu se faire, ce personnage émeut certes mais il m'a manqué cette façon de le découvrir en profondeur.


« Là, il change d'expression, laisse paraître un peu de sa tristesse. Je n'aime pas trop ça, parce que la tristesse est ce qui m'attire, apparemment. J'ai l'impression qu'il manipule mon âme, avec cette expression. »


L'histoire est bien, elle nous apprend que comme souvent les apparences peuvent être trompeuses, que dans la vie la roue tourne et que par moment nous sommes obligés de nous construire tout seul. Que rien de mieux que de compter sur soi-même, tout le monde n'est pas fait pour devenir des parents et la douleur peut elle nous conduire sur des voies bancales.
Deux âmes qui ont souffert toutes leurs vies, deux âmes qui se rencontrent, se percutent dans un monde qui n'est pas le leur. Ils vont apprendre ensemble, se construire un avenir, découvrir un monde aux milles échappatoires.
Le monde recèle des merveilles qui nous échappent, un simple lever de soleil, la beauté des recoins abandonnés, la simplicité d'une balade au bord de mer, tous ces éléments qui font que notre esprit s'apaise et que notre sourire fleurisse sur nos lèvres.
Les erreurs forgent notre être, notre mental, ils nous montrent la voie à prendre, celle qui nous conduira vers notre destinée mais parfois dans la vie il faut savoir souffrir pour mieux nous relever.


« Il existe deux sortes d'erreurs, Beyah. Celles qu'on commet par faiblesse et celles qu'on commet par excès de force. Dans un cas, on est fort et on veut survivre, dans l'autre, on n'en a pas les moyens. »


Ce roman est une bonne lecture, est-ce que le fait de lire autant m'a fait passer à côté d'un élément que les autres ont vu, je ne saurais le dire mais pour moi-même si l'histoire est belle et émouvante, elle n'a pas su me transcender.
J'ai aimé retrouver la plume de l'auteure, elle garde cette constante de nous offrir de la fraîcheur dans ses histoires, de l'inattendu et ce côté brisé. C'est sa marque, son mode opératoire dans ses romans.

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Coeurs et âmes 😌
Nous sommes plongés dans une histoire de @colleenhoover .
Celle-ci est l'histoire de Beyah, jeune fille qui vit avec sa maman toxicomane dans une caravane. Un jour elle retrouve sa maman décédée dans le fauteuil, elle est donc livrée à elle-même... Elle tente de reprendre contact avec son papa (riche), elle ne l'a plus vu depuis un bon moment, il a eu le temps de refaire sa vie et elle découvre qu'elle a même une demi soeur (fille de sa belle-mère). Lors des (re) présentations elle va faire la connaissance de deux jeunes hommes, Samson et Marcos, elle va de suite être attirée (sans sentiment) par Samson... Elle sent en lui une déchirure, une histoire de famille comme la sienne... Samson sera-t-il le garçon rêvé pour elle ? Et il vraiment celui que l'on croit ? Tant de secrets et connexions seront au rendez-vous... Un rendez-vous qui risque d'attendre 4 ans !
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Et nous voilà sur une bonne petite lecture ! Je ne suis jamais déçu de Colleen Hoover pour le moment, ses livres sont frais mais reste avec un côté drame, secret etc.
Celui-ci n'échappe pas à la règle :

Nous suivons Beyah, une jeune fille de 19 ans qui vit avec sa mère toxicomane, dans la pauvreté et le manque d'amour. Elle a un père oui, mais elle ne le voit quasiment jamais…
Un soir, en rentrant du travail, elle retrouve sa mère morte sur le fauteuil. Des lors, elle part chez son père et va rencontrer la nouvelle famille « riche » de celui-ci.
Malgré toutes ses réticences, elle vivra le plus bel été et celui qui changera sa vie entière !

Pour débuter, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire… je trouvais le rythme un peu mou mais je pense que c'est dû aux pépites en thriller que j'avais lu précédemment car une fois que le livre a réussi à m'apprivoiser, je me suis plongée dedans sans plus en sortir.
J'ai beaucoup beaucoup aimé les personnages ! Mis à part peut être la mère de Beyah, ils sont tous extra !
Beyah est forte, indépendante mais tellement fragile de par son passé. Nous nous attachons à elle dès les premières lignes.

Cette lecture a clairement un accent d'été, de crème solaire, de vacances, d'air iodé et d'amour ! Si vous voulez vous évader un peu, ce livre est parfait pour ça. Il y a aussi la part de drame comme je le disais au début : mensonges, secrets, addictions, deuil. Ce côté blanc et noir se mélange parfaitement bien ensemble pour nous offrir une histoire au goût de soleil et en même temps nous force à rester avec les personnages pour avoir les révélations de tout leurs secrets.

Si vous n'avez jamais lu un Coho, je vous le conseille vivement car elle a réussi à m'embarquer avec elle dans son genre littéraire, moi qui pourtant ne jurais que par les polars et thrillers 🙊
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Colleen Hoover est une auteure que je suis avec attention depuis pas mal d'années. Les premiers romans que j'ai lu étaient une révélation. Ils étaient puissants, surprenants, addictifs. Néanmoins, de plus en plus souvent (comme certaines d'entre vous l'ont exprimé avant moi), je finissais par ressortir dessus par ses dernières sorties. Il y a eu Verity qui m'a permis de m'accrocher (pourtant, dans un style totalement différent des autres parutions de l'auteure) mais, Layla m'a de nouveau déçu. Nous sommes donc un peu en dent de scie actuellement, selon moi. Cette dernière parution m'a fait revenir aux débuts de Colleen Hoover. J'ai retrouvé sa plume, même si c'est uniquement le voix de Beyah que nous suivons. J'ai retrouvé un certain étonnement dans les révélations qui sont faites un peu tout au long du récit.
En somme, j'ai passé un moment agréable. Ce n'est pas le meilleur Colleen Hoover mais, c'est un bon Colleen Hoover tout de même.
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J'ai passé un bon moment avec cette lecture remplie d'émotions. Une histoire tendre où l'amour, la perte et la rédemption se mêlent de manière magistrale.

Des thèmes profonds et réalistes, abordant des questions cruciales sur la vie, l'amour et le pardon. Une exploration dans la complexité des relations humaines avec une sensibilité remarquable.

Les personnages attachants et leurs émotions palpables rendent la lecture agréable.
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