Quarante-huit pages pour cette bande dessinée : c'est vraiment trop court. Tellement l'histoire est palpitante, le scénario bien construit, il y alterne : amour, séduction, trahison, guerre, pouvoir, désertion etc.
J'avais déjà été fortement emballé par le tome numéro un, je crois que je le suis encore plus avec ce numéro deux.
Témoudjin, le futur Gengis Khan, a maintenant seize ans et est toujours aussi indomptable, insoumis. Nous le retrouvons dès les premières pages, prisonniers des Merkits, condamnés pendant plusieurs années à porter une gangue, sorte de roue de bois attaché autour du coup, les mains entravées à celle-ci. Il est le jouet de Timour que prend plaisir à le faire souffrir, ne masquant même pas son aversion pour lui.
Alors qu'un jour il se rebelle et frappe Timour, il est attaché à un poteau, fouetté et exposé trois jours au regard du camp. Ne se plaignant pas, ne gémissant pas sous les coups, cette force de caractère impressionne et un malaise s'installe parmi le clan.
Bortaï, fille du chef des Onigrats en visite chez les Merkits, brave les interdits et lui donne eau et soins. Témoudjin est sous le charme mais ne rêve que de vengeance.
Un très bel album de qualité ou les dessins, les dialogues, la colorisation permet de s'immerger dans l'ambiance de l'époque. Une vie rude, austère faite de froid, de privation, d'honneur mais surtout de manque de nourriture.
Vite, retourner à la médiathèque chercher le trois.
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Une fine neige commençait à voleter sur les steppes … Deux armées se faisaient face en cette fin d'automne qui allait être décisive pour un général de seize ans.