AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les ombres de Canaan (21)

Il est des abîmes de terreur inconnus, voilés par les brumes qui séparent notre quotidien des royaumes inexplorés et insoupçonnés du surnaturel. La plupart des hommes vivent et meurent dans une bien heureuse indifférence car déchirer le voile qui sépare le monde de la réalité de celui de l’occulte se révèle souvent une expérience hideuse. J’eu l’occasion de voir ce voile ainsi déchiré un jour, et les incidents qui l’accompagnèrent cet événement se gravèrent si profondément dans mon esprit que mes rêves en sont hantés encore aujourd’hui encore.
Cette terrible histoire débuta lorsque Sir Joseph Cameron, le célèbre explorateur et égyptologue, me convia à lui rendre visite dans sa demeure. […]
Commenter  J’apprécie          144
John Kulrek et son comparse "Lie-lip" Canool étaient les fanfarons et les bagarreurs de la ville de Faring, ceux qui se vantaient le plus fort et qui buvaient à outrance. Bien des fois, du temps où j'étais un jeune homme à la tignasse ébouriffée, je m'étais faufilé jusqu'à la porte de la taverne pour entendre leurs jurons, leurs grossièretés et leurs scabreuses chansons de marins, autant émerveillé qu'intimidé par ces deux intrépides voyageurs.
A dire vrai, tous les habitants de Faring les considéraient de la même façon, car ils étaient différents des hommes du village.
(Dans "La malédiction de la mer")
Commenter  J’apprécie          100
Cela se passait dans le joli mois de Mai,
Quand tous les doux bourgeons s'épanouissaient.
Le gentil William sur son lit de mort gisait,
pour l'amour de Barbara Allen.
Commenter  J’apprécie          90
Je trouvai matière à réflexion dans Magyar Folklore de Dornly. Dans son chapitre intitulé "Légendes des rêves", il mentionne la Pierre Noire et raconte certaines superstitions curieuses à son sujet, notamment la croyance que si quelqu'un dort aux abords du monolithe, cette personne sera hantée à jamais par des cauchemars monstrueux ; et il cite des récits faits par les paysans au sujet de personnes trop curieuses qui se hasardèrent à s'approcher de la Pierre lors de la nuit du solstice d'été, et qui moururent, folles à lier, parce qu'elles avaient vu "quelque chose" là-bas.
(Dans "La Pierre Noire")
Commenter  J’apprécie          80
Les puissances des ténèbres ne se montrent jamais loyales envers les êtres humains ; celui qui fait commerce avec elles se retrouve toujours berné à la fin.
Commenter  J’apprécie          70
[...] mais quelques récits personnels par certains côté (notamment "le serpent du rêve" ou l'hallucinant "peuple de la côte noire") manifestent - déjà - une propension à refuser de régurgiter les conventions du genre, et laissent présager de sa production future.
Une révolution capitale se produit dans la carrière de Howard avec le début de sa correspondance avec Howard Phillips Lovecraft en juin 1930. Le Texan est littéralement fasciné et intimidé par l'auteur de Providence, et en vient très vite à tenter d'imiter celui qu'il considère sincèrement comme un maître, produisant une série de textes dans lesquels il rend hommage, flatte et va parfois jusqu'à singer le style de Lovecraft. [...] Il faudra plusieurs mois avant que Howard se dégage de la gangue de cette influence. C'est avec "la Pierre Noire" en Novembre 1930 que le Texan pourra lentement entamer ce lent affranchissement.
(Extrait de l'introduction de Louinet)
Commenter  J’apprécie          74
Je pourrais vous raconter des choses qui feraient crouler votre dérisoire cerveau ! Je pourrais souffler à votre oreille des noms qui vous dessècheraient comme une herbe brûlée par le soleil ! Que savez-vous de Yog-Sothoth, de Kathulos et des cités englouties ? Aucun de ces noms n’est ne serait-ce que mentionné dans vos mythologies. Même dans vos rêves, vous n’avez pas aperçu les murailles noires et cyclopéennes de Koth, pas plus que vous vous êtes flétri devant les vents empoisonnés de Yuggoth !
Mais je ne veux pas vous foudroyer sur place avec ma noire sagesse ! Je ne peux espérer que votre puéril cerveau soit capable de supporter ce que renferme le mien. Si vous étiez aussi vieux que moi, si vous aviez vu, comme je l’ai fait, des royaumes s’écrouler et des générations entières disparaître, si vous aviez récolté comme autant de blé mur les noirs secrets des siècles…
Commenter  J’apprécie          71
- Soyez raisonnable, dit le docteur. Chacun sait que vous n'avez pas peur de Kirby. Plus personne ne le craint à présent. Son bluff ne prend plus, et c'est la raison pour laquelle il est tellement remonté contre vous. Mais vous ne pouvez plus vous permettre d'avoir des histoires avec lui en ce moment, avec votre procès qui arrive...
J'éclatai de rire et dis :
- Eh bien, s'il est décidé à me trouver, il pourra le faire aussi bien chez le vieux Garfield qu'en ville, parce que Shifty Corlan vous a entendu dire où nous allions. Et Shifty me déteste depuis le jour où je l'ai plumé quand on avait procédé à cet échange de chevaux à l'automne dernier. Il dira à Kirby où je suis allé.
- Je n'avais pas songé à cela, dit Blaine, inquiet.
- Bah, oubliez ça, lui conseillai-je. Kirby n'a pas assez de tripes pour passer à l'acte.
Mais j'avais tort. Dépouillez un fanfaron de ce genre de son orgueil et vous lui touchez un point vital.
( Dans "le coeur du vieux Garfield")
Commenter  J’apprécie          60
Un homme aux talents remarquables, il aurait pu exceller dans le domaine de son choix, s’il n’y avait cette étrange perversion en lui, et qui, couplée à sa nature d’une cupidité peu ordinaire, en faisait un parasite, une sangsue. […] C’était un porc dont le seul dieu était l’or.
Commenter  J’apprécie          60
Les serres noires le lacéraient, les yeux inhumains brûlaient son âme d'un feu glacé : entre ses doigts frénétiques la chair desséchée du monstre était aussi dure que du bois sec. Et des ondes de folie furieuse submergeaient Steve Brill les unes après les autres. Comme un homme pris dans un cauchemar, il hurlait et frappait, tandis qu'autour d'eux les flammes bondissaient et prenaient sur les murs et le toit.
(Dans "l'horreur dans le tertre")
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (60) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les héros de R. E. Howard

    Je m'appelle Conan, je suis un barbare et je suis né en...

    Cimmérie
    Aquilonie
    Stygie
    Bretagne

    8 questions
    79 lecteurs ont répondu
    Thème : Robert E. HowardCréer un quiz sur ce livre

    {* *}