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4,07

sur 3520 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très bonne dystopie dans l'ensemble : l'intrigue et les événements sont crédibles et originaux, les personnages intéressants. Dommage, le récit manquait de rythme et je me suis souvent ennuyée à cause des longueurs. de plus, le ton était trop froid et distant.
Je ne sais pas si je lirai les deux autres tomes.
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Décidément, en ce moment la plupart de mes lectures me laissent sur ma faim... Et c'est d'autant + décevant venant de "Silo" car c'est un livre sur lequel je fondais beaucoup d'espoirs. Les bruits favorables sur Babelio m'avaient mis la puce à l'oreille, et une fois l'ouvrage en main le résumé de la 4ème de couverture a eu vite fait d'achever de me convaincre. Mais au final, ce gros pavé brasse + de vent qu'autre chose...

D'ordinaire les "best-sellers" me laissent toujours un peu méfiante, et si souvent je suis agréablement surprise, cette fois-ci j'aurais mieux fait de rester sur mes gardes. "Une révélation", clame pompeusement la couverture. Quelle révélation? Qu'on peut diluer une histoire à la base intéressante en tellement de pages qu'elle en devient soporifique? Et en + il s'agit du premier volet d'une trilogie! Pour moi je pense que l'aventure s'arrêtera là...

Cette approche du roman post-apocalyptique m'avait parue intéressante, le sentiment de claustrophobie qui ne manquerait pas de se faire ressentir promettait des sensations fortes. Et le fait est que la trame de l'histoire n'est pas inintéressante, mais qu'à trop vouloir faire de pages, on finit par s'ennuyer ferme en attendant un peu d'action et à perdre pied. Certains passages sont intéressants, je le reconnais, mais il faut les mériter: il faut tenir jusque là. C'est tellement lent... A ce niveau là on ne peut même plus parler de "longueurs", car elles deviennent la norme et c'est "l'intrigue" qui devient une denrée précieuse disséminée ça et là dans le récit.

On ne suit pas les mêmes personnages du début à la fin, les "héros" changent au fil de l'histoire, ce qui ne nous permet ni de nous attacher à eux ni même de ressentir la moindre continuité dan le roman. le fait que les protagonistes soient le + souvent appelés par leur nom de famille renforce l'anonymat et le détachement qu'on ressent vis-à-vis d'eux.

De +, il y a énormément de descriptions mais l'auteur n'a pas pris la peine de nous expliquer l'essentiel. On évolue dans un univers qu'on peine à cerner et qui nous semble plein d'incohérences. Je n'ai pas réussi à appréhender l'idée d'escaliers si longs que parcourir quelques dizaines d'étages soit un voyage de plusieurs jours. Je n'ai pas non plus saisi toute la cohérence de la hiérarchie mise en place (Maire, Shérif, directeur du DIT...) Tout ces titres ont l'air d'avoir été placés là au hasard. le fait que Juliette souhaite se faire appeler "Jules" n'est pas non plus explicité: elle ne semble pas en pleine crise identitaire, pourquoi alors cette masculinisation de son prénom, qui lui tient tant à coeur?

Plusieurs ébauches de romances sans consistance émaillent également le récit, comme s'il fallait faire du remplissage coûte que coûte mais sans que ça n'apporte rien à l'histoire. L'auteur part dans plein de directions différentes mais ne va au bout de rien et on termine ce long roman avec + d'interrogations que de réponses. Sincèrement, je trouve qu'un livre aux 3/4 + petit que celui-ci aurait été bien + efficace: il aurait condensé ce que ce pavé contient de mieux en nous épargnant toutes les longueurs et platitudes.

Les livres longs ne me dérangent pas en temps normal, mais là j'ai vraiment eu l'impression de lire "du vide" et une sérieuse envie de parcourir les pages en diagonal. Je ne l'ai pas fait. Mais je suis soulagée d'être arrivée au bout et de pouvoir entamer de nouvelles lectures... Si ça avait été possible, j'aurais mis la moyenne à ce roman, car il a beau être ennuyeux, il y a sûrement du travail derrière. Mais avec le système des étoiles ce n'est pas possible et je laisse donc parler ma vision d'ensemble, mon plaisir de lecture: ça sera 2 étoiles, ça n'en mérite pas 3...
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Trois semaines. C'est le temps qu'il m'a fallu pour terminer Silo. Que dire ? Que je ne suis pas fan de Science-fiction  où je ne n'aime pas les dystopies ? Sûrement un peu des deux. Ce livre d'après les critiques a été encensé, mais à mon avis il l'a sûrement été un peu trop , car je me suis ennuyé ferme. C'est lent, c'est très lent tout comme les cent quarante-quatre étages à monter ou bien à descendre. Des personnages qui meurent aussi vite qu'ils ne sont arrivés, des clivages entre ce qui est au dessus et ce qui est en dessous. Bouddha aurait aimé ce livre, car au milieu c'est pas tout à fait cela non plus.

Certains concepts de l'histoire sont intéressants, les hautes sphères pensantes, les classes ouvrières en bas, les enjeux politiques, des conflits d'intérêt, ce que l'on cache à autrui et les ficelles que l'on tire dans les coulisses et la rébellion qui couve. Au niveau de la fable politique, on y trouve sous compte, il n'y a rien à dire. Qui détiendra au final le pouvoir pouvons-nous nous demander.

Mais voilà, la sauce n'a pas pris même si j'ai eu des moments où j'ai voulu en savoir plus. J'ai parfois eu du mal à visualiser le Silo depuis l'extérieur tout comme le décors mis par l'auteur est froid, métallique et sans âme. C'est tellement dépersonnalisé que cela ma assommé.

Bref, je préfère m'échapper du Silo en refusant de faire un nettoyage, c'est trop cher donné. Même pas peur !
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Je ne vais guère m'étendre au vu des 25 pages de critiques qui ont certainement déjà tout dit à propos du roman. J'avais très envie de lire un peu de SF depuis un moment et j'ai jeté mon dévolu sur les trois volumes de Silo. Concernant le premier tome que dire, mis à part que les 133 pages de descente de l'escalier par Jahns et Marnes m'ont épuisé. Mais que malgré toutes les longueurs l'auteur sait distiller les révélations pour que j'aie envie de poursuivre ma lecture. Les ami(e)s de Juliette sont sympas mais ne font que passer. Et les descriptions m'endorment. Bon allez j'entame le second tome par curiosité bien évidemment. J'ai trouvé quelques ressemblances mais inversées avec les Monades urbaines de Robert Silverberg que j'avais adoré.
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Attiré par le concept vraiment intéressant qui préfigure un scénario d'évolution « probable » de notre humanité et séduit par la magnifique couverture de ce petit volume, en format poche (Babel), aux proportions prometteuses, qui rend sa manipulation agréable, j'ai démarré ma lecture avec plaisir.
Hélas, le désenchantement a été rapide.
Une déception qui est sans doute exacerbée par les attentes que suscite… un « phénomène d'édition ».
A la base, il s'agissait d'une nouvelle.
Elle devait être intéressante.
Il s'agit d'un premier roman.
Donc une certaine indulgence est de mise....
Espérons que le succès ne gâche pas, à terme, le talent de cet auteur et le travail nécessaire pour maîtriser son art!

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Je ressors perplexe après avoir achevé la visite de ce silo.
Le style d'écriture tout d'abord, il faut s'y habituer. On rentre rapidement dans la routine de ce silo avec son vocabulaire propre qui amène des situations particulières qui, dans un premier temps, nous laisse au bord du chemin. Il faut prend son mal en patience pour s'approprier l'histoire. Histoire qui, il ne faut pas le nier, a le mérite d'être intriguante.
L'intrigue est intéressante mais je n'ais pas pu m'empêcher de sentir planer l'ennui au dessus de ma tête. le style manque de ce souffle épique qui m'aurait projeté dans ce silo avec eux. le livre semble décousu par moment mais le mystère autour de ce silo m'a tout de même permis de terminer le livre.
Pour résumé je ne conseillerais pas ce livre pour un lecteur souhaitant s'essayer à la science fiction.
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Voici un livre que les éditeurs et certains bien-pensants veulent nous présenter comme une réussite. Mais si vous connaissez Fallout 3, vous saurez dès le début que l'on ment aux habitants du silo.

C'est dur mais ça faisait longtemps que je n'avais pas eu à lire un roman aussi prévisible. En plus d'être prévisible, il est aussi bancal. Howey aurait écrit une nouvelle et sous l'influence de lecteurs enthousiastes il aurait construit un roman à partir de la nouvelle. La structure s'en ressent. On suit un personnage pendant x pages et il meurt. On en suit un autre pendant x pages et il meurt aussi. Quand le troisième personnage dépasse le nombre de pages des deux précédents je me suis dit qu'il allait survivre. Et ça était le cas. Howey a utilisé des procédés narratifs pas très subtils qui laissent facilement deviner la suite des évènements.

A cela il faut ajouter des personnages peu attachants ou stéréotypés (ah! Bernard ce méchant que l'on ne devinerait pas). A aucun moment je n'ai partagé les préoccupations de cette humanité aveugle, qui vit enfermée sans avenir.

C'est dommage d'avoir avec un sujet intéressant qui réussit aussi peu à accrocher le lecteur.
Lien : https://lecturesdechiwi.word..
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Science-fiction post-apocalyptique, genre dystopie. Ambiance oppressante, description d'un univers glauque, personnages manichéens, dont Juliette (qui préfère bizarrement se faire appeler Jules), une superwoman qui va tout sauver… Bof ! On peut trouver mieux dans le genre.
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Heu... Alors, comment dire ? C'est tellement mal écrit que le livre m'est tombé des mains. J'en ai pourtant lu les deux tiers ! L'histoire m'avait séduite, le début est plutôt pas mal, mais très vite le style lourd, lent, le décor mal planté, la naïveté des personnages m'ont détachée de la lecture.
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À une époque indéterminée, une catastrophe ayant détruit la surface habitable de la planète, la population s'est réfugié sous terre. Plusieurs milliers de personnes vivent depuis en autarcie dans le Silo, une immense construction souterraine. Une société qui a élaboré des préceptes drastiques et une structure hiérarchique prépondérante, avec au sommet les administrateurs et en descendant graduellement vers le fond, les informaticiens, les ouvriers des fermes produisant nourriture et matières premières puis, ceux en charge des machines et de l'énergie. Un univers clos, figé et tenu d'une poigne de fer par ses dirigeants. Sous des apparences démocratiques, le Silo n'est en fait qu'une dictature dissimulé ou on censure et interdit à peu près tout, ou on contrôle aussi bien l'information que les communications et les naissances. Ceux qui transgressent les codes du Pacte qui régente cette société sont expulsés au dehors dans l'air toxique. Après un début entre enquête policière, stratégie politique et machination obscure, l'intrigue perd progressivement son intérêt, s'égarant dans des longueurs et des complexifications interminables. Un récit qui d'une manière générale exploite sans grande originalité un sujet déjà maintes fois exploré à l'exemple entre autre de Structura Maxima d'Olivier Paquet ou The Island de Michael Bay. Certains aspects de l'histoire, comme les enjeux politiques, les conflits d'intérêt, la duplicité, le mécanisme de la rébellion sont intéressants mais, pas suffisamment développés. Les descriptions des lieux, des personnages manquent cruellement de détails comme d'approfondissements. Des personnages qui au demeurant sont relativement uniformes, sans charisme et peu élaborés, parfois même négligeables et dont la plupart apparaissent et disparaissent sans avoir une réelle incidence sur le déroulement des faits. L'évolution de l'action s'avère des plus prévisible, le style reste conventionnel, sans véritable rythme ni force et ce en dépit du potentiel manifeste du postulat de base. Beaucoup d'incohérences et un manque notable de vraisemblance nuisent à l'attractivité d'ensemble du récit. À l'origine Silo n'est pas un roman mais une combinaison de nouvelles et cela se sent dans la mesure où Hugh Howey se limite plus d'une fois à faire du remplissage sans intérêt pour assurer les transitions. La lecture reste néanmoins agréable avec des phases intenses, des idées séduisantes et un style plaisant. Avec un centrage plus effectif sur l'essentiel du propos et plus de concision sur la toile de fond, des personnages plus étudiés et moins de temporisation, l'auteur aurait pu faire de Silo un bon roman post apocalyptique, novateur et engageant.
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