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4,11

sur 779 notes
Ce livre est une vraie petite merveille et pourtant, je l'ai lu dans le cadre scolaire ce qui aurait dû me rebuter. Mais, au contraire, ce fut un vrai plaisir à lire. Evidemment, il y a beaucoup de description, c'est du Hugo, mais, au-delà de ça, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Le protagoniste est attachant, une sorte de quasimodo de la mer.
Enfin bref, ce n'est pas le roman le plus connu, mais c'est celui que j'ai préféré en tout cas pour l'instant.
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Lecture laborieuse pour ma part. Beaucoup trop de descriptions et de vocabulaires maritimes. L'histoire en elle-même est assez courte si on enlève tous les artifices. de plus, mon édition donnait des indications sur la fin du roman dans les notes. Je m'attendais a une histoire épique, un combat contre les éléments au nom de l'amour, au final l'histoire sert plus de prétexte peut être à l'admiration que Victor Hugo avait pour ces îles de la Manche, et même pour nous montrer son savoir, sa grande culture. Bref je ne conseille pas cette lecture malgres la fin plutot surprenante et quelques passages epiques.
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Dans ce roman, il est question d'un homme : Gilliatt, un habitant sauvage de l'île de Guernesey. Pour certains, il est le fils du diable car il ne va pas à l'église, pour d'autres, il est la bête, le sorcier de la paroisse. Quoi qu'il en soit, il apparaît comme un solitaire et une force de la nature. Puis, un jour, une jeune fille écrit son nom dans la neige. Pour lui, c'est le début de son histoire d'Amour. Désormais, il ne va vivre que pour Déruchette, la nièce de Mess Lethierry, propriétaire du premier bateau à vapeur de l'île, La Durande.

Un jour, La Durande est prisonnière des rochers Douvres à la suite de la mauvaise foi du capitaine, le sieur Clubin. Fou de rage, Mess Lethierry souhaite récupérer le moteur de la Durande. Pour ce faire, il promet à celui qui le lui rapportera de donner la main de sa nièce. D'ailleurs, cette dernière accepte aussi le contrat en promettant d'épouser celui qui réussira l'exploit. Gilliatt accepte intérieurement d'aller récupérer ce moteur, car il pourra ainsi épouser celle qu'il aime depuis longtemps. Il ne le dit à personne et il se lance dans l'aventure.

Durant cette dernière, il doit affronter la faim, la soif, les intempéries, la mer et une pieuvre. C'est qu'il est fort et persévérant Gilliatt. Puis, il regagne Guernesey en ayant avec lui le moteur pour le remettre à son propriétaire. Mais, le coeur de Déruchette, à son grand désespoir, appartient à un autre : le pasteur Ebenezer. Ce dernier est amoureux aussi de Déruchette. Gilliatt aidera les tourtereaux en se sacrifiant.

Madame lit et Les Travailleurs de la mer

Dans ce livre, il est question de la mer et d'un homme de mer, Gilliatt. Toute la tension dramatique de ce livre a comme but d'en arriver à la bataille entre l'homme et la nature. Quel être de l'extrême ce Gilliatt! À l'image de Don Quichotte, il quitte tout par amour pour affronter la mer, car il est possédé par un abîme, la Déruchette. Cependant, dans cette histoire, la mer est un personnage à part entière. Par exemple, elle rugit comme un lion ou encore elle possède la force de la bête :

«Pas de bête comme la mer pour dépecer une proie. L'eau est pleine de griffes. le vent mord, le flot dévore; la vague est une mâchoire. C'est à la fois de l'arrachement et de l'écrasement. L'océan a le même coup de patte que le lion. » (p. 329)

Je crois qu'en lisant cette histoire, je viens de découvrir les plus belles pages consacrées à la mer, à sa fureur, à sa bonté, à sa frayeur. Gilliatt se nourrit grâce à elle; il demeure son compagnon; il la déchiffre; il la connaît.

« Gilliatt sait à fond la mer. Malgré qu'elle en eût, et quoique souvent maltraité par elle, il était depuis longtemps son compagnon. Cet être mystérieusement qu'on nomme l'Océan ne pouvait rien avoir dans l'idée que Gilliatt ne le devinât. Gilliatt, à force d'observation, de rêverie et de solitude, était devenu un voyant du temps, […].» (p. 418)

La mer nourricière, la mer meurtrière, la mer tendre, la mer avalante, tout est relié à elle. Les travailleurs de la mer sont accueillants, mais ils peuvent aussi détruire le coeur de l'homme qu'ils ont jugé de sauvage.

J'ai été très touchée par Gilliatt et par son combat. Je recommande vivement ce livre malgré ses nombreuses descriptions. Il faut les lire car elles sont au service du récit. Elles sont là pour guider le lecteur sur les vagues, pour l'amener à bord de la Durande, pour le soulever dans les profondeurs d'un abîme, pour lui permettre de scintiller à l'image des étoiles guidant les marins. Gilliatt est un merveilleux personnage qui apprend malgré lui que l'amour n'est pas de ce monde tout comme ce qui est juste. Il doit se sacrifier car il est prisonnier d'une illusion plus grande que l'océan : celle d'aimer un être qui ne vous aime pas et d'avoir tout affronté, tout enduré par amour. C'est beau comme le bruit du roulement de la vague sur le rivage, c'est triste comme le cri d'une mouette affamée, c'est puissant comme une tempête qui se lève au large. Hugo connaissait la mer car il était le petit-fils d'un capitaine de navire.
https://madamelit.ca/2022/07/25/madame-lit-les-travailleurs-de-la-mer-de-victor-hugo/


Lien : https://madamelit.ca/2022/07..
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Livre de Victor Hugo, qui, pour des raisons que j'ignore, est moins célèbre que ses autres ouvrages. Il est particulièrement bien écrit (mais vu l'auteur cela n'étonnera personne). La description de la grotte sous-marine hantée par un poulpe géant restera à jamais gravée dans ma mémoire. Surtout l'histoire d'amour contrariée de Gilliat est aussi terrible qu'admirable.
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Victor Hugo étant l'un de mes auteurs préférés, j'ai foncé tête baissé dans Les travailleur de la mer. Et je ne l'ai pas regretté ! Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi cette merveille n'est pas tellement connue. Nous connaissons tous les chef d'oeuvre de Victor Hugo, mais malheureusement celui-ci est mis de côté. Pourtant, il s'agit sûrement de ma plus belle lecture du romancier avec Les misérables.

Avec une belle intrigue, des descriptions de paysages splendides, des événements improbables, des chapitres courts et une fin terriblement amer, j'ai été happé par ce récit. L'écriture m'a emmené avec Giliat, pêcheur aussi brave qu'emphatique. Ce personnage, ses épreuves, son sacrifice : je l'ai sincèrement idolâtré. Tout est beau dans ce roman, des histoires d'amours aux sacrifices qui m'ont brisés le coeur. Je ne peux que vous recommander ce récit à la fois poétique et grave, qui m'a fait verser quelques larmes.
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L'édition que j'ai lue est annotée par un maître de conférences spécialiste de l'auteur. C'est une bonne chose, jusqu'à ce qu'il dévoile la fin de l'histoire à la moitié du livre, ce qui est extrêmement contrariant.
Cette chose ayant été dite, et sans prendre en considération ce fait sur ma lecture, ce livre m'a bien ennuyée.
L'histoire ne démarre qu'à plus de 300p, sur 600, est se révèle finalement très courte, l'action étant concentrée sur quelques chapitres.
Ce récit est une ode à la mer et à la nature, mais surtout à la mer.
La relation entre le héros et la mer est très forte, c'est finalement une sorte de symbiose. Gilliatt est comme happé par cette eau qui le transforme et le dévorerait presque, l'auteur donne l'impression qu'ils ne font plus qu'un, le héros en perd son humanité.
Le combat entre la mer qui veut détruire l'objet de sa quête et Gilliatt est terriblement violent. A se demander si la nature ne veut pas l'empêcher d'accomplir son projet (STOP à ceux qui ignorent la fin, je vais en dire vraiment trop) pour le sauver d'une terrible souffrance, d'une désillusion totale, quitte à le tuer pour lui éviter tant de malheur à venir, telle une mère qui voudrait protéger son fils. Elle échouera. Mais comme a dit l'auteur, ce qui échappe à la mer, n'échappe pas à la femme.
La mère n'a pas eu raison de lui, la femme oui.
L'analyse de ce livre est normalement politique, mais même si j'avais cela en tête, il n'empêche que j'y ai trouvé autre chose. État d'esprit du moment, allez savoir!
Cette partie évoquant le duel homme/nature est très bien écrite mais elle signera la fin de mon histoire avec Hugo. Depuis le grandiose Les Misérables, je ne connais que désillusions.
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Une histoire d'amour fole entre un pecheur a qui un armateur a promis la main de sa fille et cette derniere qu'il tentera d'epouser au peril de sa vie: Un livre splendide ,un des meilleurs du maitre à lire et relire !
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Ce que j'aime quand je lis Victor Hugo c'est que je ne peux m'empêcher d'avoir un crayon de bois (ou « à papier » en fonction de où vous vivez) à proximité afin d'en souligner les merveilles.
Voici un livre qui sent la marée, l'iode, l'aventure, le vent, le bord de mer en général avec tout ce qui le caractérise. L'intrigue principale alterne en chapitres courts avec des récits enchâssés, des descriptions de Guernesey, de Jersey, de rochers, de vagues, de grottes, des précisions historiques, des anecdotes ce qui rend le livre très dense. L'histoire ne commence vraiment qu'à la … 300è page et l'ouvrage en compte près de 600 …
Les travailleurs de la mer est un roman d'aventures que j'ai vraiment apprécié. La description du combat avec la pieuvre donne des frissons …
Il s'agit d'un texte résistant mais très riche. Je vous incite vivement à vous plonger dans ses méandres.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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Une lecture plaisante, même si ce n'est pas mon roman préféré de Victor Hugo.

J'ai beaucoup aimé le début et la fin, où j'ai retrouvé avec plaisir le style bavard mais passionnant de Victor Hugo. Par contre, je me suis un peu ennuyé en lisant la partie centrale, qui est pourtant probablement la plus importante du roman, puisqu'elle s'appelle la lutte du "héros" face à la mer et aux forces de la nature.

Malgré tout, j'ai passé de bons moments de lecture avec ce roman. de quoi me motiver encore un peu plus à poursuivre ma découverte des oeuvres de Victor Hugo.
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Très bien bonne histoire avec un personnage fort qu'on apprend à apprécier et à suivre. Il est plein de compassion et de courage comme le sont les personnages de Victor Hugo. Un solitaire rempli d'abnégation. Un être à part qu'on voudrait sauver à la fin et lui donner une fin heureuse.
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