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3,8

sur 388 notes
Un tourbillon d'amour à l'image de cette reine, tourbillon d'émotions, de logorrhées, de fantaisie, d'excès, un coup de coeur que ce premier roman de Violaine Huisman.
Pourtant, la première partie m'avait (presque) laissée de marbre, vaguement suspicieuse ; encore un psychodrame familial construit sur des enfances bousculées, un écrivain qui livre sa part d'intime à un lecteur bien malgré lui dans la peau d'un psychologue. J'ai été surprise par l'absence de chapitre, de fil conducteur, des paragraphes qui se succèdent au fil de la narration. L'auteure parle à la première personne et se livre sans réserve.
C'est la deuxième partie qui donne un sens au récit et prend aux tripes. Catherine, la mère de la narratrice est conçue dans des circonstances tragiques et voit le jour malgré la volonté de sa mère. Malade, elle passera sa prime enfance à l'hôpital sans la moindre visite. Quand elle ressort, elle fait preuve d'une énergie, d'une indiscipline hors du commun, ne se pliant à aucune règle. Jeune adulte, la rencontre avec Antoine, son deuxième mari et le père de ses filles, est le détonateur. Lui aussi est fantasque et sans limites, il est riche et se permet toutes les folies. Leur union sera un vaste champ de bataille et d'amour, les deux filles au milieu. Toute leur enfance elles soutiennent leur mère, accro aux drogues, aux médicaments, un tsunami imprévisible, les deux soeurs sont toujours inquiètes qu'elle ne se réveille pas. Une mère qui met ses filles en danger en dépit de la protection dont les enfants doivent bénéficier.
Les deux soeurs m'ont bluffée par leur solidarité, et l'amour inconditionnel qu'elles vouent à leur mère, leur résistance et leur apprentissage de la liberté.
J'ai lu pratiquement d'une traite ce roman époustouflant, superbement bien écrit, à la fois poétique et cru, qui ne peut laisser indifférent. Vous n'en sortirez pas indemne, le sourire aux lèvres et les yeux un peu brouillés puisque la dernière partie du livre est consacrée au deuil de mère hors du commun.
Quel bel hommage et preuve d'amour que ce roman. Violaine HUISMAN possède un grand talent, je guette ses prochains écrits.
Lu dans le cadre des 68premières fois
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256 pages !

256 pages où chaque détail compte !

256 pages où chaque sentiment, du plus déroutant au plus marquant s'invite chez vous !

256 pages où vous serez touchés !

256 pages d'amour filial...
Vous faut-il d'autres arguments pour vous convaincre d'ouvrir ce premier roman ?

Ce roman est particulièrement intense, s'y mêle l'autobiographie d'une relation ultra compliquée et / ou fabuleuse : la relation mère-fille.

Violaine Huisman nous propose un récit percutant qui va nous emmener dans le quotidien de deux jeunes filles avec une mère originale. Originale dans sa façon d'être car elle sera toujours là où on s'y attend le moins.
Catherine, la maman, a une façon tout à fait singulière d'élever ses filles. Elles apprendront tôt l'autonomie, la gestion des émotions et comment on élève sa mère !

Car oui, le texte nous sera parfois dur à comprendre et à imaginer tant on est loin du cliché classique de la maman qui prend soin absolument tout le temps de ses enfants en s'oubliant. Mais personne n'est parfait et lorsque l'on devient parent on doit être prêt à assumer ce que l'on est. On ne peut pas mentir à un enfant !

Violaine Huisman nous décrit plutôt une maman qui au-delà de la maternité cherche finalement qui elle est.
Vous ne trouverez pas dans ce roman de faux-semblants, Violaine Huisman vous livre son histoire telle qu'elle l'a vécue. Avec des bons mais aussi de mauvais moments. Ce qui fait la richesse de cet ouvrage réside dans cela, une sincérité qui parfois vous poussera dans vos retranchements, vous fera remettre douter, vous remettre en question, vous fera verser une larme aussi.

C'est un premier roman riche d'émotions qui vous colleront à la peau. La relation mère-fille est la première relation de votre vie finalement et c'est celle qui vous accompagnera toute votre vie.

Ce roman m'a happée et m'a beaucoup touchée, de part le sujet mais également parce que c'est aussi la première fois que je lis un livre dont l'héroïne porte le même prénom que moi. C'est assez troublant par moment car mon prénom est peu commun alors je crois que c'est ce qui a fait aussi de cette lecture un moment unique.
Laissez-vous porter par les mots de Violaine Huisman et vous ne serez pas déçus !
Lien : https://leslecturesdelailai...
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Ce roman est en fait une autobiographie à peine romancée de la jeunesse de Violaine Huisman et de sa soeur, filles de Catherine et Antoine. Leurs parents sont, pour le père, un homme mondain, philosophe et écrivain, d'origine juive (« un peu juif »dit-elle») évoluant dans un milieu grand-bourgeois, à la fois hautain et coincé quand il s'agit de la grand-mère . Pour faire bonne mesure, leur père, Antoine, a vu une vague de suicides dans sa proche famille et lui-même se comporte de façon passablement a-normale, entre carriérisme et plaisirs sexuels de tous ordres.

Quant à Catherine, une femme dite « roturière », danseuse, chorégraphe, élégante, gracile, malgré une déformation de la jambe et surtout excentrique, fantasque, névrosée, il faut dire qu'elle a de quoi être perturbée : fille d'une mère danseuse classique qui l'a délaissée des années durant en la « déposant » à l'hôpital Necker, une mère elle-même victime d'un viol. Pas mieux pour ce qui est du père abuseur et absent.
Sevrée d'amour maternel, s'étant jurée de ne jamais traiter ses filles avec indifférence, elle pratique l'amour exacerbé, les excès de langage sur tout le registre émotionnel, entre déclarations passionnées à ses filles et insultes, voire gifles retentissantes. Si, comme on dit, tout se joue avant l'âge de cinq ans, elle et ses filles partent dans la vie avec un sacré handicap !

Il faut dire que le milieu prétendu « libéré » dont elle fait partie par mariage ne risque de structurer ni sa vie ni celle de ses filles : amants, amantes, échangisme, dépenses à profusion, consommation de drogues, de médicaments et d'alcool, absence totale de frein à sa prétendue créativité (dont on ne voit guère la trace, si ce n'est la création de quelques écoles de danse éphémères), Catherine fait peine à voir vivre tant elle est éparpillée, inconstante, idéaliste, carrément égoïste ou superbement généreuse, une flamme qui s'agite en tous sens et brûle les fondements de la jeunesse de ses filles. Ses séjours en HP ne vont pas la guérir de cette maladie qui tombe comme une avalanche sur la tête de deux toutes petites filles, d'une « phrase qui tue l'enfance » : elle est maniaco-dépressive.

On peut la trouver attachante, si pleine de vie, si tendre, si...tout ce qu'on voudra ! En fait, elle est surtout « trop », trop tout ! On ne sait pas comment ses maris et amants ont pu vivre en continu avec elle (sauf s'ils étaient un peu borderline eux aussi, ce qui fut souvent le cas) mais on compatit à la douleur des deux enfants, devenues mères de leur mère, chargées, à dix ans, de la réanimer, d'appeler les pompiers, entre drogues diverses, vomi, alcool et échos de luxure. Comment se construire après tout cela ?

Pourtant, ce livre est une ode à l'amour mère-fille, un chant vibrant d'émotion, une déclaration haute et forte que la mère, tout imparfaite qu'elle soit reste l'amour de leur de leur enfance, de leur jeunesse, de leur vie de femme. Compréhensible ? Peut-être. Touchant, sans aucun doute.

Le récit s'articule intelligemment entre d'abord, le récit de la fille cadette, avec ses analyses et son ressenti et ensuite, celui d'une narratrice qui restitue la vie de Catherine vue de son point de vue. Les deux parcours se croisent et précisent les faits.

L'écriture de ce roman qui n'en est pas un est précise, sans émotions superflues, à l'image des exigences de Catherine : « Tu veux que je t'en colle une pour que tu saches pourquoi tu pleures? Maman exagérait, maman abusait franchement, sa mauvaise foi dépassait les limites de l'entendement : elle-même pleurait à tout bout de champ[...]quand la saison des larmes arrivait c'était la mousson, Isis faisant déborder le Nil. »

Ce livre pose, une fois de plus, la question des rapports enfant-parent et surtout mère-fille, relation passionnée, fusionnelle, excessive, démesurée, qui condamne tout, qui pardonne tout, qui nous revient en effet-miroir et nous impose de nous positionner dans la chaîne de la filiation.

« Catherine ne pouvait être pour moi qu'une idée, une notion abstraite, au mieux une inconnue. […] A mes yeux, Catherine ne serait jamais qu'un personnage ? Aussi je lui attribuais mon fantasme de ce qu'avaient pu être son histoire, ses pensées, ses choix. Certes, sa vie elle me l'avait raconté par le menu, mais pour l'incarner il fallait l'imaginer, l'interpréter. Il fallait que j'en devienne la narratrice à mon tour pour lui rendre son humanité. »

Pour chacun, chacune d'entre nous, il est impossible de restituer la vie de nos mères, de nos pères, à moins peut-être de faire comme Violaine Huisman : tenter de se convertir en narrateur de leur vie, avec les éléments dont on dispose. Au risque de les trahir, au risque de se faire un peu mal, peut-être, mais avec l'espoir, sans cesse renouvelé, de les ramener un peu à la vie.

Un premier roman attachant, troublant, dérangeant aussi.
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Le jour de la chute du mur de Berlin est aussi le jour de la chute de la mère de Violaine, 10 ans. Ce jour-là, Catherine, mère extravagante et excessive est emportée dans une camisole de force. La vérité va apparaitre à propos de la vie de cette femme splendide, séductrice et fantasque, à jamais adulée par ses filles.
Suite à un mariage qu'elle n'a pas souhaité, sa mère Jacqueline n'acceptera jamais cette fille qu'elle dépose encore bébé, comme un vulgaire fardeau et pendant quatre longues années à l'hôpital Necker. Catherine est belle, intelligente, vive, pourtant aucune de ses qualités ne lui permettra de gagner l'amour de sa mère. Elle noiera toute sa vie ses difficultés dans l'alcool, les cigarettes et les médicaments.
Construit en trois parties, le roman explore les sentiments de Violaine et l'amour fou qui lie cette mère et ses deux filles. Puis la vie de Catherine, ses émotions, ses désespoirs et ses échecs. Pour finir par la fin annoncée de celle que ses filles adulent et qui ont à son égard des sentiments que l'on qualifierait presque de maternels.
L' écriture est étonnante, emplie de poésie et de violence, d'amour et de souffrance, l'auteur retranscrit avec une grande justesse et sans pathos des sentiments antinomiques, la folie et l'amour, la solitude et le bonheur, tout ce qui fait la vie en somme. Que d'émotions à la lecture de Fugitive, parce que reine, cette biographie romancée. Fugitive, face à cette vie qui ne la comprend pas, Reine pour ses filles et ceux qui l'aiment d'un amour inconditionnel.
Chronique complète ici https://domiclire.wordpress.com/2018/02/19/fugitive-parce-que-reine-violaine-huisman/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Une histoire de mère et fille ou plutôt d'une fille dressant le portrait de sa mère atteinte de maniaco dépression. Elle nous raconte cette mère fantasque, qui disparaît au gré des internements et qui revient toujours de manière fracassante. Bruyante, elle virevolte, parle sans s'arrêter et commet toujours l'irréparable. Une mère qui adore ses filles autant qu'elle les déteste quand tout va de travers, des rôles qui s'inversent et des enfants qui ont le devoir de redoubler de vigilance et de faire en sorte de garder en vie ce parent malade.
C'est dur et violent à lire mais encore plus à vivre et à reconstruire, bravo #violainehuisman
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Portait sublime, bien que déchirant, d'une femme et d'une mère aux abois, Fugitive parce que reine est un roman qui remue, qui émeut forcément et qui dérange parfois.
Au coeur du texte, Catherine à l'enfance brisée et surtout sa bipolarité dont rien ne nous est épargné ; certainement ni les larmes ni les frasques. Sa vie est une succession de malheurs et de choix douteux.
Parce que coutumière, la souffrance est rassurante, attrayante presque...

Mais c'est aussi Catherine mère envers et contre tout, malgré sa maladie et contre sa propre mère avant tout. Puisque c'est un fait, les mères de ce texte sont des mères terribles, sans concession dans leurs excès.
Racontée par l'une de ses filles, Catherine n'est cependant pas du tout une femme sans amour. Au contraire ses amours sont toujours fulgurantes voire dévastatrices souvent. Que ce soit l'amour pour les hommes et les femmes qui ont partagé sa vie, ou pour ses filles qui toute l'enfance portent le poids de devoir maintenir une mère en vie.

C'est un livre vertigineux qui donne à voir et à entendre une femme presque condamnée par avance, ses bonheurs fulgurants mais surtout un désespoir latent qui ne laisse aucune chance.
Et pourtant tout n'est pas noir ici et la folie de la mère ne condamne pas sa descendance. Au contraire c'est une magnifique déclaration d'amour d'une fille à une mère flamboyante.
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Et si nous dressions le portrait d'une mère devenue reine dans le coeur de ses deux filles ?

Catherine, cette mère magistralement imparfaite, excessive, excentrique, extravagante, a tissé une relation exclusive avec ses deux filles.

Dans la première partie du roman, Violaine, la cadette et narratrice, nous raconte sa mère, à la fois rayonnante et défaillante. Maniaco-dépressive, rongée par l'alcool et les excès, elle ne semble pas créer un environnement sécurisant afin que ses filles puissent toutes les deux s'épanouir. Et pourtant, un amour inconditionnel les lie toutes les trois que rien ne semble pouvoir altérer.

La seconde partie m'a particulièrement touchée. La narratrice cherche à comprendre l'histoire de vie de Catherine. Au fil des pages, nous apprenons de mieux en mieux à la découvrir en parcourant avec elle son enfance et ses failles. Cette description humanise cette mère qui apparaît, tout d'abord, nocive pour ses enfants. Son terrible parcours de vie permet de bien mieux comprendre ses rapports avec ses filles.

Ce premier roman, nous livre des portraits touchants dépeints avec une plume à vif.

J'ai aimé cet bel ode à l'amour maternel mais surtout l'omniprésente du poids des générations successives dans les rapports filiaux.

Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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Violaine Huisman nous délivre une confession romancée sur sa mère fantasque mais aimée, une ode lézardée des paroles outrancières de cette mère presque maltraitante, mère bi-polaire et sans limites.
C'est un récit, c'est un roman, c'est un récit ? le lecteur peine à situer le genre du livre et s'interroge : Les trois parties s'entrechoquent mais il manque une certaine liaison qui ferait vraiment comprendre comment cette mère tellement adorée en vient à insulter ses deux filles.
Certes il y a cette maladie, elle est maniaco-dépressive, certes il y a les dérives, l'alcool, les médicaments, le mari absent et volage. Mais il manque quelquechose, peut-être un bout de l'histoire, peut-être un non-dit ?

L'écriture de la fille qui raconte est à l'image des pensées de la mère, linéaire mais piquée d'injures, présente mais négligente, virant chaotique et sur le fil.
C'est toutefois l'originalité de ce phrasé dans lequel s'insinue la violence et la tempête de la mère qui tient le lecteur : en effet les dérapages verbaux de la mère se glissent dans les phrases sans tiret ni guillemet, libres comme cette femme avant-gardiste sans le faire expres, hors convention sans le vouloir.
Cependant quand l'auteur parle d'elle-même à la 3ème personne comme si elle était un personnage, son personnage, il y a quelque chose de gênant.
C'est donc un roman ambivalent, presque intime, presque voyeuriste, qui ne s'envole pas comme pourrait le laisser croire son titre enigmatique.
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J'ai acheté ce livre à contre coeur. Trop de publicité, trop de tapage autour de cette jeune femme dont on vantait le talent avec une insistance suspecte. J'y voyais quelque chose de louche, de parachuté. Et puis franchement, un premier roman qui parle d'une mère un peu folle : on a l'impression d'avoir lu ça deux cents fois. Et pourtant, je fus emporté, littéralement transporté par ce récit, par la profondeur des émotions que l'auteur parvient à communiquer avec sincérité mais aussi, avec beaucoup de pudeur. Un premier roman réussi. On attend le second, sur une thématique moins intime ?
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Violaine Huisman nous emmène à la rencontre de sa mère comme on entre dans une mer houleuse. Une mer agitée qui nous rend compte de ce qu'a vécu cette mère. Une mer que l'on souhaite apprivoiser, une mère que l'on souhaite aimer et protéger. Résister et essayer tant bien que mal d'y nager. Faire de son mieux pour rendre cet amour puissant qu'elle transmet.

Car, dans tout ce tourbillon de vie qui pourrait s'apparenter à de la débauche mêlée à de la folie, se trouve énormément d'amour. Un amour d'une grande puissance qui va d'un extrême à l'autre. Un amour tantôt piquant tantôt protecteur. Un amour maternel, un amour enfantin, une sororité inattendue…

Je n'y ai pas rencontrer une femme folle, non saine d'esprit, mais, au contraire, une femme forte, torturée, physiquement et moralement, par la vie. Une femme comme prise dans le piège de la vie, prise dans cette effervescence de possibilités d'existences, perdue entre le calme et la tempête… Mais, une femme qui souhaite s'en sortir…

Et, c'est pourquoi, la plume de l'autrice est d'une efficacité pure et dure. Elle ne pèse pas les mots et écrit les choses telles qu'elle les dirait ou penserait. Elle part ainsi à la recherche de Catherine, non pas la mère, telle qu'elle la connue et apprivoisée, mais la femme, celle qui lui avait été jusque-là inaccessible.

On retrouve ainsi, dans ce livre, le fait d'écrire et de se remémorer rétrospectivement des événements passés de notre vie. de se demander si telle ou telle chose était « normale », d'interroger tel ou tel événement et ses impacts. de sortir de cette bulle, de cet environnement compact qui ne nous faisait voir autre chose que la situation dans laquelle on vivait à cet instant-là.

De la douceur, de la force, de l'inattendu et de l'inexplicable. C'est une lecture qui m'a marquée, et après laquelle j'ai eu besoin de faire une petite pause, pour réfléchir et choisir les bons mots.
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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