Sous nos yeux

Le rapt d'enfant est un sujet récurrent dans les thèmes des thrillers et enquêtes policières et ce roman n'échappe pas à cette “mode” légèrement scabreuse qui m'horripile et me fait fuir ce genre de littérature. Bien assez de l'actualité bien souvent dramatique à propos d'enlèvements, de viols, de meurtres d'enfants pour avoir l'envie de se distraire en lisant une fiction traitant de ce douloureux sujet. Mais le résumé de l'éditeur m'a tentée, j'ai voulu savoir comment l'auteur pour qui c'est un premier roman allait construire cette histoire de façon inédite et originale.
Les premières pages n'auguraient rien de bon. le thème n'avait rien d'original, on retrouve les policiers qui se donnent à fond dans le travail pour oublier le néant de leur vie ou le drame qu'ils ont vécu et qui les isolent des autres, on retrouve les secrets de famille que la presse va s'empresser de divulguer, on retrouve les doutes et les suspicions envers les membres de la famille proche, le voisin qui a vu mais ne sait pas qu'il a vu et celui qui croit avoir tout vu et dirige l'enquête vers une impasse, etc...
L'auteur va conduire lecteur au coeur même de l'enquête pour progresser aux côtés de la police. Nul doute que l'auteure s'est bien documentée sur les différentes étapes de la procédure d'investigation, sur la façon d'impliquer les familles, d'observer le comportement de chaque membre face à cette épreuve et de serrer enfin le ou les suspects pour les pousser dans leurs derniers retranchements. Elle montre également le rôle souvent néfaste des médias et des réseaux sociaux dans le déroulement de l'enquête.. Les chapitres (qui n'en sont pas car pas numérotés) s'étirent bien souvent en bavardages sans importance comme tous ces passages consacrés aux tweets et commentaires sur Facebook de curieux assoiffés de sang. Ils reflètent certes la réalité mais ils alourdissent le récit et n'apportent rien d'essentiel à l'histoire donc à l'enquête proprement dite.
Mon jugement est donc mitigé concernant ce roman qui souffre d'un manque évident de profondeur, l'étude psychologique des personnages est bâclée ce qui ne suscite aucune compassion pour eux. L'ensemble reste trop superficiel et sans intérêt voire incohérent comme le dénouement qui est à mon sens, totalement incongru.
Je prie l'auteure de ne pas m'en vouloir pour cette chronique peu clémente à son encontre mais gageons que le second roman sera plus abouti que celui-ci car "Sous nos yeux" est le premier tome d'une série qui suit les enquêtes menées par l'inspecteur Adam Fowley.
je remercie les éditions Bragelone et Netgalley pour la lecture de ce roman.

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Daisy a six ans lorsqu'elle se volatilise alors que ses parents donnent une petite fête de quartier dans leur jardin. Pour la police, qu'elle ait pu disparaître au nez et à la barbe d'autant d'invités est un mystère. Les parents ne sont pas très coopératifs et, tandis que la mère tente envers et contre tout de sauver les apparences, le père manque cruellement de crédibilité tandis que le frère aîné semble totalement perturbé.
Les efforts de la police les amènent à pas mal de questionnements qui finissent par lever quelques dérangeants petits secrets de famille. Mais cela suffira-t-il à retrouver Daisy saine et sauve ?
L'intrigue mêle savamment les points de vue de plusieurs enquêteurs qui avancent dans différentes directions tout en réalisant quelques apartés qui reprennent le déferlement de commentaires sur les réseaux sociaux où l'on constate que, si retrouver Daisy semble bien la priorité de tous, les parents subissent un lynchage médiatique en bonne et due forme, faisant d'une grande majorité des commentaires des prises de positions fort peu utiles à l'avancée de l'enquête mais qui permettent au lecteur une vraie plongée dans l'ambiance dans laquelle la disparition de la fillette a plongé son entourage.
On découvre aussi quelques passages en arrière pour apprendre à connaître Daisy. Pas facile pour la police de se concentrer sur une piste quand l'enquête prend des directions toutes plus dramatiques les unes que les autres.
J'ai aimé cette façon de mener l'enquête où les policiers sont d'abord totalement perdus et ne tire pas du premier coup les bons fils, cela a donné, à mon sens, du crédit à l'enquête. J'ai aimé aussi le développement des personnages, secondaires ou non, où l'auteur s'acharne à gratter le vernis pour découvrir la face cachée des protagonistes plus snobs les uns que les autres.
Un détail que j'ai cependant trouvé superflu est l'usage de la première personne pour l'un des enquêteurs, lequel a de plus une histoire personnelle tragique dont je n'ai pas réellement mesuré l'intérêt pour l'intrigue. Cependant, la couverture faisant état d'une enquête d'Adam Fawley, peut-être que le personnage sera (ou a été !) creusé dans d'autres tomes ?
Hormis cela, sans être totalement addictif, le roman nous fait passer un agréable mais sombre moment, nous force à reprendre des questionnements fondamentaux sur le bien et le mal, nous empêche de nous positionner clairement. La fin sème le trouble ! Et on referme ces pages sur une sensation étrange d'inachevé achevé…
Une belle lecture réalisée grâce à la plateforme NetGalley et aux éditions Bragelonne que je remercie chaleureusement pour la découverte d'une bien sombre lumineuse histoire d'espoir désespéré !

Un enfant, une disparition, une variation sur le même thème du rapt. Et cette fois-ci, je suis moins convaincue… Pourtant, l'idée d'incriminer les parents dès le début de l'histoire et de dérouler leurs personnalités troubles et forcément coupables est plutôt bien trouvée. Pour autant, il y a trop d'invraisemblances et de rebondissements artificiels pour que le lecteur accroche. le dénouement – un twist improbable à la limite de la mièvrerie – suffirait à le prouver. Pour autant, le thriller reste divertissant et vaudra notamment pour son analyse des incidences que peuvent avoir les réseaux sociaux sur le déroulement d'une enquête et la perception d'un crime.
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Je dois avouer que pour le coup, nous allons dire que ce livre ne m'a pas plu.
Pourquoi ? Tout simplement parce-que ayant d'abord lu les critiques à propos de ce livre, et ayant aussi lu de nombreuses enquêtes policières avant celle-là, je m'attendais à quelque chose de plus surprenant. Je m'attendais à un dernier coup de théâtre, quelque chose d'encore plus inattendu, mais il n'en a été rien...
Je suis consciente que je suis un peu dure, car je dois tout de même avouer qu'il y a eu un rebondissement, mais il ne m'a pas surprise, et j'ai donc teminé ma lecture déçue...

Ce roman aurait pu être très bon. Hélas ! Après ma lecture, je le trouve juste bon. Dans un premier temps et en connaissant le dénouement, je dois dire que le résumé (que je mets à la fin, par conséquent) et le titre en disent un chouïa trop. Ils nous mettent d'emblée sur les « bons » rails si bien qu'on cerne vite un tout petit cercle de potentiels coupables. D'ailleurs, en parlant des personnages, l'auteur est-elle vraiment sûre que Daisy et ses amies ont 8 ans ? A les entendre parler, on dirait des adolescentes pures et dures !

De plus, le style manque de dynamisme et, au final, j'ai eu l'impression de lire une simple enquête policière. Là où Cara Hunter a bien joué, c'est en intégrant à son récit des extraits de plusieurs médias et d'interrogatoire. Même si j'ai trouvé les tweets plutôt désagréables à lire, cela montre bien la façon dont les réseaux sociaux s'emparent des faits divers.

En bref, ce roman manque d'aboutissements.
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Une brève chronique pour un roman dont la fin m'a déçue.
Un thriller sur l'assez classique thème de la disparition d'enfant.
J'avoue que je suis un peu perplexe pour vous donner mon avis, ce qui est très difficile sans spoiler.
Plein de bonnes choses dans ce roman, comme des thématiques secondaires intéressantes : le poids de l'histoire familiale, le poids du standing social, les relations entre frères et soeurs, etc.
Mais je me suis vraiment trouvée promenée par l'auteur dans un sens puis dans l'autre dans la recherche du coupable, avec des virages à 180° très rapides et surtout, la fin m'a donné l'impression de sortir d'un chapeau et je me suis sentie un peu flouée.
Dommage également que l'auteur n'ait pas plus profondément travailler l'influence de la perte de son enfant sur l'inspecteur dans le cadre de cette enquête.
Lecture mitigée donc.
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