Avec ce billet, je risque de me faire des ennemis ! En effet, je semble être une des rares personnes (en tout cas parmi les critiques que j'ai pu lire) à ne pas avoir aimé ce roman.
Je n'ai pas l'habitude de le reconnaître mais ce que j'aime avant tout dans la lecture c'est de pouvoir m'identifier aux personnages, d'avoir envie d'échanger leur vie fictive avec ma vie réelle. Ce ne fut absolument pas le cas ici.
La situation comme les personnages ne m'ont pas du tout convaincu. Il est vrai que j'en ai un peu marre de tout ces romans ou les personnages la cinquantaine ou soixantaine venue claque tout pour mieux recommencer. Pour une fois, me direz-vous nous n'avons pas le point de vue de l'homme qui se « barre » mais celui de la femme délaissée mais ça n'a pas changé grand chose pour moi.
Après 30 ans de vie commune, le mari de Mia décide de faire une « pause française ». Veuillez comprendre par là qu'il a rencontré une jeune femme et qu'il souhaite passer un peu de bon temps avec elle.
Après avoir été hospitalisée suite à une grave dépression, Mia se réfugie chez sa mère. Autour d'elle va se former tout un petit groupe de famille qui tentent elles aussi de vivre sans les hommes.
Rien de bien nouveau dans ce roman si ce n'est une très belle couverture (et oui ce genre de détail fonctionne toujours avec moi).
Je crois que je m'attendais vraiment à
un été sans les hommes alors que finalement ils sont omniprésents dans ce roman. Il est sans cesse question du mari de Mia ou alors de son voisin qui lui aussi à sa manière délaisse sa famille. Même si les femmes sont les personnages principaux et les seules que le lecteur rencontre directement, les hommes, encore et toujours eux, sont au coeur du roman. le titre serait-il donc mensonger ?