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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dystopie d'une époque post apocalyptique qui suit une 3ème guerre mondiale nucléaire qui a exterminé la plupart des humains et à laisser des séquelles aux survivants ainsi qu'à la planète. le pitch avait de quoi plaire et pourtant…. Tout d'abord l'histoire nous est relaté sous la forme d'un scénario, les deux personnages que nous suivons au début de l'histoire tombent dessus et nous l'exposent. J'ai vraiment peu apprécié ce format, les scènes nous sont décrites par plans, comment la caméra arrive sur les différents personnages etc, j'ai trouvé que c'était superflue et que ça n'apportait rien à l'histoire. Pour ce qui est de l'histoire en elle meme nous suivons un personnage venu de la nouvelle Zélande, seule zone épargnée de la 3 eme guerre mondiale, qui se fait capturer en Californie par une tribut de survivants. Les survivants sont voués à Belial, le diable, et une nouvelle forme de la société patriarcale s'y est créé. L'histoire manque de profondeur et on ne s'attarde pas assez sur les moeurs de la société crée pour qu'elle semble probable ou justifiée.
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C'est le moins que l'on puisse dire vu que j'ai posé le livre pendant deux ans pour ne le finir que maintenant. Je me rappelais à peu près de l'intrigue qui m'avait laissée une impression de folie. L'impression qu'Aldous Huxley l'a écrit sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool ou des deux. Cette impression n'a d'ailleurs pas changé d'un iota. Même si à la fin de ma lecture, j'ai fait le rapprochement avec un autre livre que j'ai lu, La servante écarlate de Margaret Atwood.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Ape and Essence (Aldous Huxley/1948)

Bob, un pseudo poète autoproclamé pour se stimulé, et son ami Huxley, écrivain ; écrivent des scénarios pour le cinéma. Un jour, ils ramassent un manuscrit du feu Tallis : « Temps futurs ». Huxley nous le partage tel quel.

Voici son histoire:
Les éminents scientifiques (Einstein et Faraday) sont humiliés et tirés par une laisse sur l'estrade d'un cinéma, où ils subissent les railleries de babouins spectateurs. Avant la projection d'un film futuriste, en 2108.
Le film : après une guerre nucléaire, il y a une trentaine d'années, le Dr Pool – un botaniste qui vient de Nouvelle-Zélande, un pays épargné par le conflit — découvre la Californie dévastée avec des espèces de plantes qui ont subi de phénoménales altérations. Durant ce laps de temps magique, il rencontre des humains qui ont survécu mais qui vivent sous un régime drastique et peu commode. Un peuple adulant « IL », selon le culte de Bélial, entre le sectaire et la dictature, n'autorisant les relations sexuelles que deux semaines par an pour une raison précise, la régulation des naissances. Ces gens vivent apeuré
s par la sanction mortelle due au non-respect des règles édictée par le mal supérieur. Une coutume rustique où la femme est considérée comme un objet, un vase d'impiété. Afin de tuer le besoin de satisfaire les pulsions sexuelles de tout un chacun, le mot « NON » est cousu sur les habits des femmes au niveau de la poitrine, des fesses et du sexe.

Avis
L'auteur est friand de digressions culturelles.
Il a une écriture danse, à caractère érudit, très posée.

Il étale bien sa culture générale.

Huxley présente un récit poétique, surréaliste, empli de référence littéraire. L'ensemble est un peu loufoque dans une période post apocalyptique. On sent l'influence prépondérante de la Seconde Guerre mondiale – texte écrit en 1948, de l'évolution technologique et industrielle, de la course à l'armement exacerbé telle la bombe atomique, l'implication des scientifiques comme Einstein ou Faraday. Les singes remplacent les hommes et l'inverse, les hommes sont des singes. (Référence à la planète des singes ?).

Ce texte est quand même exigeant pour les non-amateurs du style. Il faut pouvoir en extraire la matière. Tout y est érudition et très, voire trop, conceptuel. Je devrais le lire plusieurs fois pour approfondir et comprendre. Voilà un beau casse-tête à refiler à un examen de fin d'année si un professeur veut être un peu vache.

Une satire complète de ce qu'était la guerre, la dictature, l'après-guerre et de ce que nous – être humain — sommes toujours, de notre société dans sa course folle au pouvoir, l'évolution technologique (pas toujours utile), au comportement irascible de la race humaine. de ce qu'Huxley pensait que nous serions. Toujours les mêmes finalement.
Ce mélange complexe constitué d'un scénario, de poésies, de récits dans le récit, m'a semblé trop lourd. Il y a un autre point, le passage des singes en introduction qui disparaît du contexte peu après et qui finalement passe pour une idée attirante mais non finie. Pareil pour la relation Bob-Huxley complètement effacée. Un ensemble touffu.

Cet ouvrage ne m'a pas inspiré du tout. Mon avis reste mitigé car l'avant-gardisme, l'imagination, le style de l'auteur ainsi que sa renommée mondial, provoquent une attente d'exceptionnelle avec une construction plus romancée et étonnante. Ce qui n'est jamais arrivée. J'ai eu l'impression que l'auteur en avait fait de trop. Peut-être ne recherchait-il rien d'autre qu'une dénonciation supplémentaire sur son époque. le rendu en tout les cas m'a parut ennuyeux. Son livre le plus célèbre « le meilleur des mondes », me semble-t-il, fût de très loin le plus abouti.
Par contre, la couverture est parfaite.
Il y a d'autres couverture de la même collection parue chez Pocket, illustration de ARNAUD CRÉMET !
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