Un livre plaisir, à lire quand on a du vague à l'âme, qu'on ne sait pas quoi lire, ou envie de lire, qui permet un interlude au milieu de la multitude qui est offert en terme de lecture.
Ne vous attendez pas à de l'action, il n'y en a pas. Simplement, un passage de saison en saison, où est décrit les changements de la nature. La narratrice vit au rythme de la nature, soit 24 saisons où de nouvelles plantes, fleurs, insectes, apparaissent ou disparaissent. Il suffit de se laisser porter, sans penser à rien, juste apprécier.
Un interlude au milieu d'une vie pour la narratrice, qui a envie de faire une « pause », de s'éloigner de la vie trop trépidante de la ville, qui envahit jusqu'au moindre espace, où la liberté n'existe plus.
Lu il y a déjà quelque temps.
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C'est un récit très contemplatif : il n'y a pas une véritable intrigue mais une suite d'évocations de souvenirs liés à sa maison sur la péninsule, récents ou plus anciens. Elle raconte les petites choses du quotidien (les voisins, le jardin, etc) qui paraissent constituer autant de petits bonheurs. Elle mentionne à peine sa vie à Tokyo, qui semble faite de beaucoup de souvenirs tristes (une amie suicidée, une séparation, son père décédé…).
Le texte se lit très bien, mais le rythme est très lent. Et puis cela reste très impersonnel car la narratrice nous garde à distance. du coup, je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans le roman...
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Il y a un mois à peine la narratrice, une femme célibataire, d'âge mûr, vivait dans un studio dans la baie de Tokyo. Elle aimait les buildings, le shopping, les bars et restaurants, l'animation et la vie trépidante de la capitale, mais tout d'un coup elle a décidé de faire une pause et de "prendre du repos pour une durée imprécise" dans la péninsule de Shima. Tombée amoureuse des falaises escarpées et des paysages maritimes, elle s'est fait bâtir une maison sur un terrain en pente à l'extrémité d'un hameau isolé. C'est là qu'elle va vivre, durant une année, seule avec son chat, en harmonie avec l'environnement au rythme des saisons. Des saisons, si l'on suit l'ancien calendrier traditionnel des agriculteurs, on en compte 24 correspondant aux différentes périodes solaires et aux changements dans la nature.
Voici un joli livre tout simple, très lent, contemplatif où il se passe peu de choses. La narratrice mène une vie paisible, découvre la nature, la faune et la flore environnantes, se laisse bercer par le chant des oiseaux, cuisine les produits locaux, fait des confitures et apprécie les contacts amicaux et la solidarité de ses voisins. Elle égrène aussi des souvenir, des pans de vie, des moments heureux ou douloureux.
L'autrice écrit dans un style sobre et poétique. Tous les ingrédients d'un bon roman sont réunis ici. Hélas, j'ai eu du mal à entrer dans le récit et à me laisser accrocher. C'est dommage, car j'avais trouvé la quatrième de couverture très alléchante. Toutefois c'est un livre à conseiller quand on rêve de calme, de repos et de méditation.
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J'ai passé 24 saisons de l'ancien calendrier japonais (un an) en compagnie d'une femme approchant de la soixantaine dans la péninsule de Shima au Japon. Mais je ne me suis pas sentie proche d'elle. Sa vie et sa façon de penser sont trop éloignées des miennes.
Elle est tombée amoureuse des falaises de cette péninsule et s'y est fait construire une petite maison entre un marais et une forêt. Elle y vient plusieurs fois par an, défriche, coupe des arbres, reçoit sa mère. Puis elle décide de s'y installer une année. La narratrice y parcourt la forêt, rend visite à quelques habitants, prend le temps de réfléchir.
J'aurais dû apprécier ce roman mais je suis passée à côté.
Challenge Plumes Féminines.
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Attirée par la couverture entre autres, j'ai lu cet ouvrage en me mettant en mode contemplatif, sans lequel, me semble-t-il l'ennui risque de gagner rapidement.
L'auteure quitte la ville encombrée, bruyante de Tokyo, pour rejoindre au sud-est, au bord de l'océan, une petite maison que l'on imagine aisément, tant elle est décrite avec détails. Et elle vit au ralenti, contemplant les paysages. Ainsi elle nous livre ses observations sur les plantes qui peuplent son environnement, la faune, mais aussi les quelques habitants. Survient une espèce d'intrigue vite résolue, mais qui nous indique que sa péninsule encore préservée est cernée par et l'urbanisation et par des dépotoirs pas jolis du tout.
Le livre est donc une sorte de pêle-mêle naturaliste, écologique, humaniste (au sens bisounours, car tous ses voisins (très peu nombreux) sont d'une amabilité fondante), mais on ne sait plus très bien où tout cela mène. En fait, à pas grand chose. Enfin, je m'autorise à établir un lien avec le court récit d'une autre Japonaise, Motoya Yukiko, "Comment apprendre à s'aimer", ce lien étant une forme de nombrilisme sans dessein.
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Un livre doux comme un paysage. Contemplatif. Poétique. Très épuré.
Oh combien je voudrais assister à la danse de lucioles au dessus du marrai.
Vivre dans le blanc des livres, dans les marges, dans l'espace qui respire.
270 pages et pourtant on s'approche du silence.
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Amatrice de littérature japonaise et de la douce lenteur qui s'en dégage, je n'ai pas été franchement conquise pas ce roman.
Pour une fois les qualités des récits japonais ont été les plus grands défauts pour moi de ce roman: une trop grande lenteur qui enlise le récit, des personnages assez fades auxquels je ne me suis pas attachée… et je n'y ai pas retrouvé de message fort transmis.
Dommage… j'aurais tant voulu l'apprécier.
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