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sur 944 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai un faible pour l'Islande, j'aime son relief volcanique, ses sources chaudes, ses petits chevaux et ses maisons de Hobbit. J'aime l'Islande malgré son climat imprévisible, ses noms imprononçables et le goût du Hákarl (requin fermenté).

C'est donc toujours avec plaisir que j'ouvre un bouquin pour aller faire un tour au pays d'Arnaldur Indridason. Malheureusement, passé le charme des retrouvailles avec Erlendur et fjords de l'Est, ces « Étranges rivages » ne m'ont pas convaincue. D'abord, une impression de déjà lu avec le policier qui campe dans la vieille maison familiale, ressassant l'histoire du petit frère perdu dans la tempête. L'enquête sur les crimes du passé ne me semble pas non plus très réaliste, avec ces personnes qui racontent ou avouent si facilement et avec une profanation nocturne de sépulture, étonnante de la part du policier (mais peut-être que ça se fait en Islande?)

C'est quand même un livre qui se lit facilement, avec du froid, des émotions intenses, des histoires d'amour, de jalousie et de culpabilité, des personnes âgées esseulées et des familles éparpillées, dans une Islande en mutation où se construisent barrages et alumineries.
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Très content de retrouver enfin le commissaire Erlendur, parti en vacances, confiant les enquêtes à ses collègues Sigurdur Ili et Elinborg le temps des deux épisodes précédents. Mais voilà, dans « étranges rivages », on revient justement pendant la période des vacances du commissaire, là-bas, au fin fond de l'Islande, dans une région complètement hostile, et ses habitants qui ne le sont pas moins.
Le décor est planté, Erlendur est seul, dans sa maison d'enfance abandonnée, il fait froid, humide, à la recherche des éléments qui pourraient l'aider à avancer dans la disparition de Bergur, son petit frère, il y a plusieurs dizaines d'années. Parallèlement, son âme de flic n'étant jamais au repos, il se consacre essentiellement à la disparition d'une certaine Mathildur, fait qui remonte quand même à 1949 …..
L'écriture d'Indridasson est là, et bien là, mais l'histoire ne tient absolument pas debout. On est sorti du contexte du commissaire récurrent que l'on connaît depuis le début de la série, mais là il pourrait s'agir de n'importe qui, et l'on perd le charme de ce qui faisait la série. C'est invraisemblable, les personnages sont faux, Erlendur fait n'importe quoi, bref, je ne retiendrai pas ce roman parmi les meilleurs de l'auteur, loin de là.
Je pense que la série s'essouffle, c'est dommage, j'appréciais beaucoup, mais finalement, n'est-ce pas compréhensible ?
J'hésite à lire les deux derniers parus à ce jour.
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Pour les fans d'Indridason nous pouvons dire enfin… Enfin nous savons ce qui est arrivé au petit frère d'Erlendur pendant cette terrible tempête de neige au cours de laquelle il a disparu mais surtout nous connaissons, à travers ce dixième roman, toutes les émotions du policier. En effet l'auteur n'avait pas fait mystère du drame vécu dans l'enfance de son héros mais jamais il n'en avait autant révélé. Nous savons enfin quelle atroce culpabilité accompagne sa vie entière.
J'ai aimé découvrir cet auteur, et j'ai tout particulièrement adoré « La femme en vert » et « la Cité des Jarres » (dans l'ordre), ensuite les autres romans m'ont un peu déçu et j'ai arrêté de le lire. La première partie de celui-ci m'a semblé un peu laborieuse mais j'ai poursuivi et bien m'en a pris car la suite est plus haletante et intéressante quant à l'intrigue policière. Nous entrons profondément dans l'âme humaine et découvrons les secrets bien enfouis de la vie de certains d'entre nous. Ici c'est celle d'Ezra, le vieux solitaire et de son amoureuse à jamais disparue en 1942.
La fin de ce roman est un grand point d'interrogation.
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Erlendur, le commissaire taciturne imaginé par Indridason est ici au coeur d'une enquête qui va faire surgir les fantômes du passé. Le procédé est maintenant classique, le commissaire taiseux va petit à petit réussir à délier les langues "des gens du coin" parce que c'est un enfant du pays, que son drame personnel le rapproche d'eux et qu'il connaît les valeurs anciennes. L'auteur décrit minutieusement les relations qui se tissent, l'âpreté du paysage, la dérive douloureuse du commissaire. C'est lent, très lent. Il faut se laisser porter par cette lenteur et cette mélancolie mais pour ma part cela n'a pas été possible, j'ai trouvé l'ensemble très pesant.
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Je découvre Indridason avec ce roman. L'intrigue est lente et peine à se mettre en route. J'ai eu du mal à m'intéresser au personnage et à son enquête.
Assez déçue.
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
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