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3,84

sur 1773 notes
trsè bonne intrigue, et bon scénario. On ne s'ennuie pas !!
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Un livre qui se lit très rapidement car excellent. Merci à Indridason, encore une fois pour ces super polars.
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Ce roman est particulier. C'est le troisième opus des enquêtes du commissaire Erlendur et son équipe. le ton est donné rapidement, car la victime est Gulli, de son vrai nom Gudlaudur, le portier de l'hôtel de luxe qui endosse les habits du Père Noël comme tous les ans, et qu'on retrouve le pantalon baissé, le sexe recouvert d'un préservatif.

Une enquête difficile car Gulli est un homme solitaire, sans ami, en rupture avec sa famille, donc difficile de savoir par où commencer…

Un homme attachant quand même ce commissaire, qui a une vie d'homme toute aussi triste que sa vie de père. Il s'ouvre peu à peu à sa fille qui connait très peu de choses sur lui, notamment sur la disparition de son petit frère, dans la forêt dont on n'a jamais retrouvé le corps, et dont il se sent responsable encore actuellement. Peut-on faire le deuil en l'absence du corps de la personne disparue ?

On retrouve l'alternance des récits dans le temps : l'enfance, l'adolescence, la vie de Gulli d'un côté, et la progression de l'enquête de l'autre et aussi entre la famille de la victime et celle du commissaire, (notamment la toxicomanie d'Eva Lind) et une question est soulevée : existe-t-il une addiction au succès, à la reconnaissance?

J'ai aimé ce roman noir, d'une tristesse affreuse alors que la neige tombe dehors, alors que tous les personnages sont englués dans la noirceur. La mélancolie nous accompagne tout au long des pages, alors que ce sont les préparatifs de Noël, une fête qu'on se doit d'honorer en famille, avec le traditionnel repas et qui devient de plus en plus lourde, quand ce n'est pas une corvée, pour tout un chacun.

Arnaldur Indridason n'a pas son pareil pour décrire cette mélancolie, ce temps qui passe ou ne passe pas. On sort de ce livre lessivé, le moral dans les chaussettes mais c'est une belle histoire.

J'ai moins aimé cet opus que « le femme en vert », mais j'ai envie de continuer l'aventure, car chaque enquête a un thème de fond, avec ici la musique, les collectionneurs …« La maladie de la collection n'est-elle pas une tentative pour conserver quelque chose de l'enfance ? Quelque chose qui serait lié à des souvenirs qu'on refuse de laisser s'enfuir et que l'on cultive sans cesse par le biais de cette manie ? » P 239

Note : 7,5/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Röddin (2002) - La Voix. Voir Les enquêtes d'Erlendur, qui regroupe La Femme en vert, La Cité des Jarres et La Voix.
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Après "La cité des jarres", La femme en vert, je lis à nouveau un polar d' Arnaldur Indriðason.
Encore une fois, c'est un excellent roman. le choix des personnages liés à l'enquête est toujours aussi pertinent.
Chaque victime raconte une histoire : ici, celle d'un homme oublié de tous vivant dans un cagibi et ancien enfant star. Elendur mène son enquête à la fois dans l'hôtel où cet homme fut assassiné, mais aussi dans son propre passé.

C'est efficace sans manquer de subtilité. C'est émouvant en restant pudique. Les personnages ont tous une grande crédibilité même sir Erlendur tient le devant de la scène.

J'emprunterais donc avec plaisir le prochain roman en e-book. Et oui, je peux emprunter des e-books.
Il y a une plateforme en Suisse romande pour cela : Bibliomedia
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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C'est bientôt Noël à Reykjavik et le commissaire Erlundur, éternel déprimé et solitaire, vit mal ces moments de fête.
Se réjouit-il d'avoir du boulot, lui qui passera probablement le réveillon au commissariat, devant une barquette de surgelés ? Peut-être après tout, d'autant plus que le meurtre et la victime, un ancien portier d'hôtel poignardé dans sa chambre en sous-sol, son pantalon de Père Noël sur les pieds, ont tout pour lui plaire: une situation plutôt glauque, des indices qui peuvent s'interpréter de bien des façons, des suspects potentiels nombreux et fuyants, des faux braves types et des pas si méchants que cela et surtout des secrets de famille. Plus sombres, tristes et figés que ses relations avec sa fille Eva Lind, perpétuellement entre deux cures de désintoxication et deux disputes avec son paternel qui l'énerve et lui manque.
Le lieu du crime, un hôtel, abrite évidemment des clients étrangers et des clients étranges dont les explications concernant leur présence ne satisfont pas notre enquêteur. Pour mieux comprendre, Erlundur s'installe dans une chambre et observe de l'intérieur clients et personnel. La victime surtout l'intrigue. Pourquoi, alors qu'il n'y travaillait plus pouvait-il encore résider dans l'hôtel ? Pourquoi jouait-il les Père Noël et avec qui faisait-il l'amour lorsqu'il fut assassiné, pourquoi son seul bien semble-t-il être une caisse de 33 tours de chant choral enregistrés bien des années auparavant ?
Appliquant sa méthode très personnelle que les enquêtes précédentes nous ont appris à connaître, Erlundur suit surtout son intuition sans chercher à la justifier. de rencontres fortuites en interrogatoires informels, comme en parallèle avec ses collègues, les "vrais" policiers qui récoltent les preuves, il progresse peu à peu dans la reconstruction du passé de la victime, avec l'aide inattendue et chaotique de sa fille dont la vie Underground présente parfois des avantages.
Erlundur, un peu antihéros, a quelque chose à voir avec le Wallander du regretté Mankell, par son mal être, sa solitude, ses mauvaises habitudes qui n'entretiennent pas sa forme mais aussi par ses interrogations existentielles, sur la vie en général et son pays en particulier, où le jour qui tombe si tôt écrase le moral et où le froid quasi permanent gèle les sentiments.
L'art d'Indridason est probablement qu'avec toutes ses données plutôt tristounettes, il crée des suspens dont il est difficile de s'extraire, dessine un personnage finalement attachant et éveille une réelle curiosité pour ce bout de terre tellement rude et loin de tout. Si on aime l'auteur et son commissaire, on pourra se réjouir de savoir qu'il l'a mis en scène dans 7 volumes déjà et ce n'est sûrement pas fini !
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mon premier Indridason... Je vais tous les lire après et devenir accro !
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Un Père Noël est retrouvé dans les sous sols d'un Palace à Reykjavik, le pantalon sur les chevilles, un préservatif ridicule en guise de guirlande sur ce qui fut son "sapin de noël personnel" .....
Avouez que l'histoire promettait d'être croustillante....
Mais, à vrai dire, on reste sur notre faim... Tandis qu'Erneldur passe plus de temps au buffet du Palace qu'à ce casser le "tronc" pour cet homme, qui vivait dans un cagibi dans les bas fonds de ce sublime Palace...

Erneldur entre deux bouchées découvrira les faces sombres de ce Palace, de cet simple homme qui enfin possédait une voix exceptionnelle et un père étouffant, cruel aussi.... La voix si cristalline, si pure de cet enfant sera gravée sur un disque, qui ne connaîtra pas, comme vous pouvez le douter le succès....

Mais justement, la rareté amène la curiosité.... et pas seulement celle des policiers, mais aussi celle des collectionneurs et des amateurs de belles voix (rien à voir avec les juges de The Voice ; je parle là de connaisseurs !)

Bon livre mais n'atteint pas ni l'intensité ni la beauté de "La femme en vert"
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J'ai adoré ce livre,pendant longtemps j'ai entendu cette voix!
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Je lis peu de romans policiers, mais celui-ci m’avait été conseillé par une amie ! En effet, j’ai beaucoup aimé l’univers de cette intrigue et l’écriture de cet auteur islandais : Un portier, en tenue de Père Noël, est retrouvé mort dans un cagibi d’un hôtel, quelques jours avant Noël…détail important, il est retrouvé le pantalon baissé, avec un préservatif ! Le roman déroule la progression de l’enquête jour après jour jusqu’au 24 décembre où tout se dénouera. Le suspense est maintenu jusqu’à la fin et la résolution de l’intrigue par Erlendur ravivera chez lui de douloureux souvenirs d’enfance ! Cet enquêteur, plein d’humanité et de failles, connaît suffisamment bien les tourments intimes, l’importance du passé pour en tenir compte et saisir que ce sera la clé de son enquête. Il aborde ainsi le problème des enfants prodiges, porteurs des rêves de leurs parents, qui tombent ensuite dans l’oubli puisque le portier assassiné fut un jeune chanteur exceptionnel, à la carrière stoppée nette lors de la mue de sa voix. Il fait un parallèle entre l'enfance de la victime et la sienne, s'interroge sur son passé, sur ses liens avec son père, avec ses propres enfants qu'il a délaissés.

Pas de précipitation ni de rebondissements abracadabrants… pour plus d’authenticité !
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