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3,84

sur 1769 notes
Noël en Islande, nous voici à nouveau avec le commissaire Erlendur et ses coéquipiers. Noel où tout devrait se passer merveilleusement bien mais pas pour notre commissaire qui doit se rendre dans un luxueux hôtel où un crime vient d'être commis. le portier qui fait aussi le père Noël est trouvé dans une posture qui donne à penser qu'il n'était pas seul. Tout dans cette enquête va faire remonter des souvenirs d'enfance à notre commissaire qui a perdu son jeune frère dans une tempête de neige. Il ne se le pardonne pas d'où cette déprime constante. Merci Arnaldur Indridason pour ce polar.

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La voix n'est pas le meilleur roman de notre islandais préféré.
L'enquête piétine ainsi que la vie sentimentale de notre héros.
Bref, un seul meurtre, beaucoup de flash-back sur le passé des protagonistes. Seule, la dernière partie s'accélère mais un peu tard. Un final attendu.
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Le père noël est retrouvé mort assassiné dans le cagibi de l'hôtel et de surcroit dans une posture bien particulière et même compromettante.
L'homme découvert n'est pas que le père noël mais il est surtout le portier de l'hôtel.
Lors des premières heures de l'enquête, il ressort qu'au fond personne ne connaît vraiment Gulli qui est, pourtant, employé de l'hôtel depuis plus de vingt ans.
Le directeur, lui, n'a qu'une peur, la réputation de son établissement.

On est sur une enquête à la « Colombo » bien qu'on ne connaisse pas le coupable dès le début mais seulement à la fin. Mais, la recherche du moindre petit indice et tout au long du roman, on découvre la vérité à petit pas, m'ont fait penser à la série. Qui est vraiment Gulli ? L'hôtel est-il si « tranquille » que le directeur veut bien le faire entendre ?

Au delà de l'enquête, on vit la triste réalité des enfants maltraités que se soit au niveau physique, au niveau moral et aussi bien dans la famille qu'à l'école.

J'ai reçu ce livre dans ma box @la_kube. Je n'ai pas été déçu par ce polar tout en finesse, ou les personnages sont tristes mais tout est tellement bien écrit et ficelé qu'on s'attache à l'histoire et en particulier celle de l'inspecteur.

Lien : https://laboitedeguillaume.w..
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Avec son climat typiquement islandais, j'aime particulièrement lire les aventures d'Erlendur l'été, pendant que je brûle au soleil.
Pour ajouter encore à son humeur massacrante, cette enquête se déroule à Noël, avec le meurtre d'un Père Noël dans le sous-sol d'un hôtel de luxe.

Si Sigurdur Oli et Elinborg, les acolytes habituels, ont envie de passer de bonnes fêtes, Erlendur, lui, décide de s'installer dans une chambre sans chauffage, histoire de découvrir qui était Gulli et ce qui avait bien pu le pousser à s'installer dans ce réduit, vingt ans auparavant. L'occasion de replonger dans le passé de la victime, quitte à bousculer les vivants.

Comme à son habitude, Erlendur est hanté par son propre passé.
Si on avait pu en compléter des bribes dans les tomes précédents, toute l'histoire de son frère est ici dévoilée et on peut comprendre à quel point ce traumatisme a pu être la base de sa vie.

Mais il y a tout de même une enquête à mener et Erlendur et ses adjoints ne vont rien lâcher, se montrant opiniâtres jusqu'au bout.
Gulli était peut-être oublié de tous ses proches mais lui aussi avait un passé avant de se faire assassiner.
On touche là à quelque chose que j'apprécie toujours dans les aventures d'Erlendur, c'est qu'il essaie au maximum de rendre hommage à ce qu'on vécu les personnes disparues.
Et c'est une de ses plus belle forces.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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J'avais découvert Arnaldur Indriđason par l'adaptation cinématographique de son roman Jar City. Je m'étais promis de lire l'auteur de cette étrange histoire.
L'inspecteur Erlendur est appelé sur les lieux d'un crime commis dans les sous-sols d'un grand hôtel de Reykjavik à quelques jours de Noël. le portier de l'hôtel a été trouvé poignardé dans le réduit qu'il occupait, le pantalon de sa tenue de Père Noël tire-bouchonné autour des chevilles et un préservatif sur le sexe. Erlendur décide de s'installer sur place, autant par commodité que pour fuir son appartement désert et sinistre. L'inspecteur se sent abattu en cette veille de Noël, sa fille Eva Lin se débat pour ne pas retomber dans la drogue, son fils a coupé les ponts depuis bien longtemps et sa vie sentimentale est un fiasco. La neige qui tombe lentement lui rappelle la disparition de son frère, autrefois, au cours d'une tempête qui avait surpris les deux enfants sur la lande.
Qui a tué Gudlaudur, l'employé si serviable de l'hôtel, un homme insignifiant, sans famille, sans attache ? Personne ne semble le fréquenter et il faudra beaucoup d'imagination pour reconnaître sous les traits de ce quinquagénaire négligé l'ancien choriste prodige des années 60. Petit à petit, l'histoire de Gudlaudur prend du relief, son enfance triste, les heures de travail acharné sous la férule d'un père décidé à faire de son rejeton une vedette, la perte brutale de sa voix à la puberté, la rébellion contre les diktats paternels, la naissance perturbante de sa sexualité...
Arnaldur Indriđason tisse habilement son histoire entre l'enquête et ses avancées, le récit d'une affaire traitée en parallèle de mauvais traitements à enfant, les réminiscences angoissées d'Erlendur et son quotidien sombre. Il nous offre le décor formidable d'un hôtel à un moment d'intense activité touristique et le personnel de l'établissement fournit à lui seul une bonne quantité de suspects, car les magouilles et les petits arrangements vont bon train derrière une façade de respectabilité. le style est sec, le ton monotone, mais il en émane une sorte de désespoir humaniste, ce qui n'est pas sans rappeler le Suédois Henning Mankell.
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Je qualifierai ce polar de « reposant ». Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire par là qu'il manque d'intérêt, loin de là.
Simplement, l'auteur a eu l'intelligence et le talent de se contenter d'un seul cadavre pour nous servir un suspens constant, habilement dosé.
Il faut dire que le cadavre en question est celui du père Noël découvert en position scabreuse dans le sous-sol d'un hôtel de luxe où il travaillait comme portier, factotum, toujours partant pour se rendre utile, même à revêtir la houppelande rouge et la barbe blanche pour le bonheur des enfants en ces veilles de fêtes ?
Qui était cet homme, solitaire, pourquoi vivait-il dans ce minuscule local sans fenêtre ?

Dans cette troisième enquête, le commissaire Erlendur va être confronté au monde cruel des enfants star et va retracer le parcours qui a transformé l'enfant à la voix d'or en ce pauvre homme mort dans une cave. En fouillant dans son passé, Erlendur va découvrir une enfance passée sous la houlette d'un père tyrannique, bien décidé à amener son fils au succès.

Nous retrouvons Erlendur dans l'ambiance d'un triste Noël, face à sa solitude et à ses démons, toujours en grande difficulté pour communiquer avec sa fille qui essaye de se sortir de la drogue.
« La voix » est plus qu'un polar, certes il y a un cadavre et bien sûr une enquête mais l'auteur y aborde plusieurs thèmes : la prostitution, l'homosexualité et les difficultés des relations parents- enfants.

Une fois de plus je ressort totalement conquise par la plume précise de l'auteur qui sait à merveille créer dans ses romans une atmosphère lourde sans pour autant se sentir obligé d'inonder ses pages d'un surplus d‘hémoglobine.
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indridason et son commissaire erlendur sveinsson réveille des effrois enfouis dans la glace,gelés par le temps.
un polar a lire sur une plage par fortes chaleurs
tant il fait froid dans le dos.
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Je rejoins le choeur de ceux qui ont aimé ce polar polaire (ha ha ha). Bien construit, écriture impeccable et bien traduite. Un récit très ironique, l'ironie à la Indridason hein ?, triste, savoureux, mélancolique, acide, humoristique, attachant. La vie quotidienne en Islande n'est pas aussi facile qu'on aimerait bien le croire ;-)
(Pour les noms propres, au début je rencontrais un agacement certain à ne pas reconnaitre immédiatement s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme. Après, c'est devenu un jeu, mais je commence à avoir une certaine habitude. Mais ça reste toujours aussi improbable à lire et à prononcer :D)
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Le père-noël a été assassiné dans un hôtel. le commissaire s'installe sur place et mène une enquête qui va le mener, une nouvelle fois, sur les traces du passé. Encore un roman policier de tout premier ordre pour Arnaldur Indridason.
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L'inspecteur Erlendur Sveinsson enquête sur le meurtre du portier d'un grand hôtel de Reykjavik. Il a été retrouvé habillé en père Noël, tué de plusieurs coups de couteau et la quéquette à l'air dans un cagibi qui lui servait d'habitat. Pour être au plus près de l'enquête, Erlendur décide de prendre ses quartiers dans une des chambres de l'hôtel pour découvrir l'identité du coupable.
C'est toujours avec plaisir que je découvre les enquêtes d'Erlendur Sveinsson. Que voulez-vous, elles me passionnent énormément et je les lis, les expédie même en deux temps trois mouvements et celle-ci ne déroge pas à la règle.
Arnaldur Indridason est, pour moi, un conteur hors pair et je reste toujours scotchée par les histoires de ces petits gens qu'il raconte. L'histoire d'une vie pas drôle du tout qui se dévoile peu à peu grâce à la ténacité de notre chère Erlendur pour la mettre un jour.
Ici on découvre surtout une voix, celle d'un jeune garçon, celle d'un ange qui chante divinement en passe de devenir célèbre mais sa carrière est stoppée nette pour devenir des années plus tard un homme bien solitaire, portier d'un grand hôtel. Que s'est-il passé ? Erlendur va chercher à le savoir.
Un commissaire un brin déprimé arpentant les couloirs comme une âme en peine. Les souvenirs douloureux surviennent en cette veille de Noël quand il entend cette voix sur cet électrophone.
L'ambiance est sombre, l'histoire bien ficelée, l'enquête et le dénouement pleins de surprise, la plume de l'auteur toujours aussi agréable à lire et je m'attache toujours un peu plus après chaque lecture à cet inspecteur bourru, bref quatre mots : à quand le prochain !!
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