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3,51

sur 811 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un peu déçue par ce roman. D'une part car le personnage principal, Marion Briem (qui deviendra plus tard le mentor d'Erlendur) ne m'a pas plus emballée que ça. Malgré son histoire bien décrite, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. D'autre part, le contexte de la guerre froide m'a laissée complètement indifférente. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, même si, comme presque toujours avec cet auteur, les événements tragiques ne sont pas liés au contexte, mais aux histoires personnelles et au passé des protagonistes. Pas le meilleur selon moi, mais il peut être découvert indépendamment des autres romans de cet auteur. Une belle approche de l'auteur, ce roman est fidèle à son style.
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Cela n'est pas excessivement gênant, mais dans la série des enquêtes d'Erlendur, l'action de "Duel" se déroule en 1972, donc peut-être le premier du cycle Erlendur. L'enquête est menée par Marion Brem. Erlendur Sveinsson n'est alors qu'un jeune policier qui ne fait qu'une courte apparition.
Si vous pensez que l'enquête concerne le vainqueur du duel d'échec : Spassky contre Fischer, vous pouvez regarder le résultat sur Wikipédia. Ici nous avons une enquête sur un jeune garçon qui est froidement assassiné dans un cinéma, son passe temps était d'enregistrer la bande son des films. Mais nous sommes dans les années de la guerre froide, du pays de la pêche à la morue, … de la présence d'une base américaine en Islande.
Le récit est mélangé de nombreux flashback ou le passé de Marion Brem nous est retranscrit, son enfance qui n'est pas des plus heureuse : c'est "l'enfant de la bonne"et du fils de famille qui ne la reconnait pas. Sa mère qui se noie lorsqu'elle a deux ans. Elle attrape la tuberculose et sa jeunesse se poursuit dans les sanatoriums du Danemark.

Ce n'est pas mon préféré dans ce cycle Erlendur que nous livre Indridason, j'ai jusqu'à présent préféré l'aspect torturé d'Erlendurk à celui de Marion.
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Cet auteur me fait de l'oeil depuis longtemps.
Intriguée par ses nombreuses couvertures qui me promettent en chuchotant du polar et thriller comme je les aime.
Intriguée aussi par son nom aux sonorité et origine islandaises, toutes aussi attirantes à mes sens.
Alors allons y pour ce tome 1 d'une série qui s'annonce fournie !

Marion. Ce prénom semble être très original pour tous ces personnages. Et j'ai vite réalisé que l'auteur ne met aucun genre sur cette personne. Les phrases sont toujours tournées de telle sorte que Marion ne soit jamais identifié(e) par il ou elle mais que par Marion. "Moi c'est Marion - Marion ? Quel drôle de prénom. C'est un prénom de fille ou de garçon ? - C'est celui que m'a donnée ma mère..." (chap 16). Jusqu'au chap 18 "- Oui, répondit Marion d'un ton sec qui suggérait que tout ce qu'Albert pouvait lui dire sur la tuberculose n'avait pour elle aucun intérêt".
Ce thème me surprend, cette application me surprend même si le texte date de 2014 sur cette édition, l'histoire se passe en 1972 et s'interroger sur le genre d'une personne existait mais n'était sans doute pas "à la mode", le thème principal d'une histoire je veux dire, le caractère principal d'un personnage du moins.
"Ca t'est déjà arrivé d'être incapable de dire si tu as affaire à un homme ou une femme ? - C'est drôle que tu me dises ça, répondit Kindy, je me faisais justement la même réflexion" (chap 3).
Ici le personnage principal n'est pas taciturne ni torturé intérieurement (quoique) mais n'est pas clairement genré et cela perturbe son monde.
Surtout que oui, le prénom Marion peut être masculin, je le savais. Original et qui me fait lire le texte au-delà de l'histoire.
Malin.

On sent l'ampleur de l'Histoire qi pèse sur ce moment de duel en Islande.
On sent la densité des personnages principaux et secondaire qui gravitent autour, intéressés par cet assassinat d'un gamin venu là au mauvais moment.
On sent le style de '72 tout autant je trouve, début des années 70 si imprégné de son style éternellement vintage.
Excellent premier tome, oui.
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Pas d'Erlendur cette fois: Indridason retourne en 1972 et confie son enquête à Marion, future patronne de l'inspecteur.
le scénario est bien ficelé: un meurtre se déroule dans un cinéma de Reykjavik au moment où débute la célèbre confrontation entre les deux champions d'échecs que sont l'Américain Fisher et le Russe Spassky. Duel politique avant tout! L'enquête se déroule rationnellement, sans coups de théâtre spectaculaires, ce qui est bien, mais j'ai trouvé que l'auteur allait trop vite, n'approfondissait pas: les témoins ou suspects sont rapidement coopérants et les relations entre Marion et son adjoint Albert sont décrites superficiellement et ne créent pas une atmosphère comparable à celle qui régnera dans l'équipe d'Erlendur.
Entre certains chapitres, l'auteur évoque l'époque où Marion, enfant, soignait sa tuberculose dans un sanatorium. Ces parenthèses donnent un peu plus de chaleur humaine au récit.
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Voyage dans le passé : l'Islande en 1972, le combat titanesque entre Bobby Fischer et Boris Spassky, les relations tendues entre est et ouest, la mort d'un adolescent... Une narration austère mais passionnante pour ce Simenon du grand Nord. Indridason nous embarque avec lui et nous émeut avec ses amours impossibles, ses enquêtes à pas lents et son climat tout en grisaille.
"Il est plus facile de croire en Dieu quand on sait qu'il n'existe pas."
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Une enquête sur un meurtre dans un cinéma dans les années 70 sur fond de partie d'échecs et de guerre froide:

On y fait enfin la connaissance de Marion Briem, qui fait souvent partie des enquêtes d'Erlendur, de façon discrète et on en apprend enfin davantage sur son histoire. c'est le bon point.
Par contre l'enquête est un peu facile et pour la première fois Indridason m'a ennuyé. Néanmoins, l'enquête est un peu facile : les indices tombent du ciel, et sont miraculeusement tous utiles malgré les conclusions hâtives qui pourtant matchent toutes...
et en fait je m'y suis un peu ennuyé pour la première fois avec Indridason.
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Ce roman m'a moins emballée que les autres opus de la série du commissaire Erlendur Sveinsson bien qu'il ne fasse pas partie de cette histoire. Ce n'est pas la première fois qu'il est absent de l'intrigue et les fois précédentes cela ne m'a posé de soucis, par contre c'est la première fois que je n'ai pas été captivée. Bien que Marion Briem soit un personnage intéressant, son histoire personnelle mêlée à son enquête et aux intrigues politiques de l'époque de la guerre froide donnent un ensemble un peu brouillon. L'écriture de l'auteur est toujours aussi limpide mais l'assemblage des éléments n'est pas top.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Je ne suis pas très enthousiaste pour vous parler du "duel" d'Arnaldur Indridason. Un côté austère et un peu sombre, semblable, j'imagine, au climat de l'Islande.
C'est lent, pas toujours très clair. Pour résumer, une affaire d'espionnage vient doubler une enquête policière sur fond de tournoi américano-russe d'echecs entre Fischer et Spassky.
Voilà. Je vous avais prévenus, je ne suis pas très enthousiaste!
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Mou mais intéressant.
A bien y réfléchir tous les romans de Indridason sont à l'identique. Celui ci nous présente Marion mentor de Erlendur.
Entre sanatoriums pour tuberculeux, amour de jeunesse lesbien, guerre froide et jeu d'échec Marion dénoue le fil de l'assassinat du jeune Ragnar qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.
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Une enquête policière, avec en arrière-plan la guerre froide en 1972 en Islande: un jeune garçon est tué dans un cinéma lors de la projection d'un film; l'enquête est confiée au commissaire Marion Briem. Au même moment, se déroule le championnat du monde d'échec, qui oppose les Etats-Unis et la Russie. le livre est en fait un continuel va-et-vient entre le présent (l'enquête policière) et l'enfance de Marion, dont on apprend qu'elle a eu la tuberculose.
Une lecture agréable et pleine de suspense, qui nous tient en haleine, avec toutefois quelques longueurs.
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