Un peu déçue par ce roman. D'une part car le personnage principal, Marion Briem (qui deviendra plus tard le mentor d'Erlendur) ne m'a pas plus emballée que ça. Malgré son histoire bien décrite, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. D'autre part, le contexte de la guerre froide m'a laissée complètement indifférente. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, même si, comme presque toujours avec cet auteur, les événements tragiques ne sont pas liés au contexte, mais aux histoires personnelles et au passé des protagonistes. Pas le meilleur selon moi, mais il peut être découvert indépendamment des autres romans de cet auteur. Une belle approche de l'auteur, ce roman est fidèle à son style.
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Cet auteur me fait de l'oeil depuis longtemps.
Intriguée par ses nombreuses couvertures qui me promettent en chuchotant du polar et thriller comme je les aime.
Intriguée aussi par son nom aux sonorité et origine islandaises, toutes aussi attirantes à mes sens.
Alors allons y pour ce tome 1 d'une série qui s'annonce fournie !
Marion. Ce prénom semble être très original pour tous ces personnages. Et j'ai vite réalisé que l'auteur ne met aucun genre sur cette personne. Les phrases sont toujours tournées de telle sorte que Marion ne soit jamais identifié(e) par il ou elle mais que par Marion. "Moi c'est Marion - Marion ? Quel drôle de prénom. C'est un prénom de fille ou de garçon ? - C'est celui que m'a donnée ma mère..." (chap 16). Jusqu'au chap 18 "- Oui, répondit Marion d'un ton sec qui suggérait que tout ce qu'Albert pouvait lui dire sur la tuberculose n'avait pour elle aucun intérêt".
Ce thème me surprend, cette application me surprend même si le texte date de 2014 sur cette édition, l'histoire se passe en 1972 et s'interroger sur le genre d'une personne existait mais n'était sans doute pas "à la mode", le thème principal d'une histoire je veux dire, le caractère principal d'un personnage du moins.
"Ca t'est déjà arrivé d'être incapable de dire si tu as affaire à un homme ou une femme ? - C'est drôle que tu me dises ça, répondit Kindy, je me faisais justement la même réflexion" (chap 3).
Ici le personnage principal n'est pas taciturne ni torturé intérieurement (quoique) mais n'est pas clairement genré et cela perturbe son monde.
Surtout que oui, le prénom Marion peut être masculin, je le savais. Original et qui me fait lire le texte au-delà de l'histoire.
Malin.
On sent l'ampleur de l'Histoire qi pèse sur ce moment de duel en Islande.
On sent la densité des personnages principaux et secondaire qui gravitent autour, intéressés par cet assassinat d'un gamin venu là au mauvais moment.
On sent le style de '72 tout autant je trouve, début des années 70 si imprégné de son style éternellement vintage.
Excellent premier tome, oui.
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Je ne suis pas très enthousiaste pour vous parler du "duel" d'Arnaldur Indridason. Un côté austère et un peu sombre, semblable, j'imagine, au climat de l'Islande.
C'est lent, pas toujours très clair. Pour résumer, une affaire d'espionnage vient doubler une enquête policière sur fond de tournoi américano-russe d'echecs entre Fischer et Spassky.
Voilà. Je vous avais prévenus, je ne suis pas très enthousiaste!
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Une enquête policière, avec en arrière-plan la guerre froide en 1972 en Islande: un jeune garçon est tué dans un cinéma lors de la projection d'un film; l'enquête est confiée au commissaire Marion Briem. Au même moment, se déroule le championnat du monde d'échec, qui oppose les Etats-Unis et la Russie. le livre est en fait un continuel va-et-vient entre le présent (l'enquête policière) et l'enfance de Marion, dont on apprend qu'elle a eu la tuberculose.
Une lecture agréable et pleine de suspense, qui nous tient en haleine, avec toutefois quelques longueurs.
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