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3,79

sur 471 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai toujours beaucoup aimé les policiers d'Arnaldur Indridason dont j'ai lu tous les opus.
Je garde un excellent souvenir de : La femme en vert et de : La cité des Jarres.
Les fantômes de Reykjavik ne manquent pas à l'appel. Je l'ai trouvé magistral.
Mais si nous n'avons plus à faire à l'inspecteur Erllendur, une étrange similitude se fait avec Konrad, flic à la retraite, secoué par une histoire familiale très perturbante. Arnaldur Indridason sait merveilleusement bien nous parler des failles et des fêlures humaines. Celles qui brisent votre vie et celle des autres. Dans cette Islande, aux couleurs de ces glaciers uniques et de cette ambiance brumeuse. Il nous entraîne encore une fois dans des secrets de famille, des femmes maltraitées, des enfances saccagées et usées réduisant leurs vies à des silences au plus profond des abîmes de la noirceur de l'homme.
Je vous recommande, amis, amateurs de bons polars, de vous plonger sans tarder dans Les fantômes de Reykjavik.
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Un autre bon « cold case », j'adore l'atmosphère profonde et nostalgique de ce livre et son aspect drame humain. Deux intrigues éloignées qui se rejoignent au fil de la lecture comme un puzzle, je l'ai dévoré jusqu'à la fin.
Quel plaisir de revoir Konrad dans une enquête mêlant le présent et le passé. Un couple fait appel à Konrad (policier à la retraite), leur petite-fille a disparu dont ils n'ignorent pas son implication dans un trafic de drogue. Il retrouve le corps de la jeune trafiquante…
Dans le même temps une amie Eyglo lui parle d'une petite fille retrouvée noyée dans un étang, l'enfant hante ses rêves. Elle cherche sa poupée….
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Danni, une jeune fille qui malheureusement est tombée dans la drogue à disparue.
Ses grands-parents font appel à Konrad !
Il va également enquêter sur une fillette retrouvée noyée en 1947.

Alors la je dois dire que je me suis éclatée avec ce roman ! J'ai aimé suivre Konrad dans cette aventure, voir comment tout cela allé bien pouvoir être résolue !
J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Marta.
Ce livre est un vrai régal ! Nous sommes bien immergé en Islande ce pays qui me fait tant rêver !
Konrad est toujours aussi attachant et téméraire.
J'adore quand les anciennes histoires ressortent, je trouve toujours cela impressionnant comment elles peuvent être résolues malgré un certains nombre d'années !

Bref, je suis totalement conquise par ce livre !
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Ça commence comme un polar : un couple de notables, amis de sa défunte épouse, demandent à Konrad de les aider à retrouver leur petite-fille, disparue depuis quelques jours. Ils sont d'autant plus inquiets qu'ils bataillent pour la sortir de l'enfer de la drogue dans lequel elle est tombée depuis plusieurs années.
Parallèlement, Konrad continue à travailler sur l'affaire du meurtre de son père, commis il y a de nombreuses années déjà, en utilisant le réseau tissé du temps de son emploi de policier. Il tente, tant bien que mal, de nouer une relation de partenariat en quelque sorte avec Eyglo, la fille de l'ancien associé de son père pour résoudre ce cold case qui le hante.
Mais c'est une toute autre affaire qui le rattrape par l'intermédiaire de sa nouvelle partenaire : la noyade d'une toute jeune fille de douze ans en 1947 dans le lac de Tjörnin. Cette triste histoire hante Eyglo au point qu'elle réussit à convaincre Konrad de se pencher sur ce dossier vieux de plus de cinquante ans. Quand les fantômes du passé ressurgissent...

Plus qu'un roman policier, c'est un roman intimiste que nous livre là Arnaldur Indridason. Nous voici plongés au coeur des affres qui tourmentent Konrad depuis sa plus tendre enfance. Nous découvrons avec lui au fil des pages comment il s'est construit, quel homme il est devenu, au travers de ses rapports avec son père, de la terrible histoire familiale qui est la sienne et qui le ronge.
C'est également un roman social, comme souvent avec cet auteur, qui nous livre un portrait sombre d'une société islandaise au sortir de la guerre ou contemporaine, mais qui rencontre toujours les mêmes écueils, les mêmes tourments quelle que soit l'époque sur un thème cher à Arnaldur Indridason : les violences faites aux femmes.

Quel talent !
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Je lis à rebours les enquêtes de Konrad – la 1, puis la 3 et maintenant la 2. Si Ce que savait la nuit ne m'a pas laissé de grands souvenirs, si la pierre du remords a été un coup de coeur, je peut dire que j'ai beaucoup apprécié Les Fantômes de Reykjavik.
Konrad agit ici en tant qu'ami – ou plutôt, en tant que veuf d'une amie proche. Erna, sa femme, était très amie avec le couple, et ils lui font confiance pour retrouver leur petite-fille. Parallèlement, il renoue avec la fille de l'associé de son père Eyglo – associé en termes d'escroquerie. Elle croit en l'au-delà, aux esprits, Konrad non. Dans ce second tome, ce ne sont pas des frictions qui les séparent, je dirai plutôt qu'ils ne sont pas encore suffisamment proches pour qu'une dispute ne vire pas au différent irrémédiable. Konrad enquête toujours sur la mort de son père, pas pour lui rendre justice – il est sans illusion aucune sur son père – mais pour enfin savoir. Lui-même s'était disputé avec son père le jour de sa mort, parce qu'il a appris la véritable raison de son divorce d'avec sa mère, du fait qu'elle est partie en catastrophe avec sa fille, pour mettre le plus de distance possible entre elles et lui. La jeune femme est hantée par une vision, celle d'une jeune fille, quasiment une enfant, morte noyée alors qu'elle aurait cherché à repêcher sa poupée. Cold case ? Oui. L'affaire a eu lieu en 1947, et cela n'a pas vraiment été une affaire puisque la thèse de l'accident a été la seule envisagée. Quelle adolescente de 12 ans risquerait sa vie pour sa poupée ? Aucun policier ne s'est posé la question – ou plutôt, aucun n'a voulu se poser de questions, ou que l'on en pose. Cette jeune fille n'avait pas de père, sa mère vivait dans les baraquements qui allaient être démolis. Trop pauvres pour être visibles ? Oui.
Danny, la jeune fille, était trop visible aux yeux de certains, et si Konrad la retrouve, rapidement, il est déjà trop tard pour elle. Cela ne lui ôte pas l'envie, bien au contraire, que justice lui soit rendue. Cela ne semble pas être la préoccupation première de ses grands-parents, et si je peux comprendre leur découragement – retrouver leur unique petite-fille morte est la pire chose qui puisse arriver – j'ai peiné à comprendre leur volonté de ne rien faire pour que l'enquête avance. Et je ne suis pas la seule à avoir trouvé ce postulat étonnant.
Rendre justice à toutes celles qui n'ont pas de voix, qui n'en ont jamais eu, c'est ce que Konrad et les siens (oui, sa soeur interviendra dans l'enquête) vont s'ingénier à faire. Éveiller les consciences, secouer les autres, tout est bon- et tant pis si Martha l'ancienne collègue de Konrad s'emporte quand elle découvre jusqu'où Konrad et surtout sa soeur sont capables d'aller. Si la justice est sourde, il est nécessaire d'agir autrement. Un acte commis par Beta choquera peut-être – il m'a choquée. L'inertie de la justice, le fait que certains préfèrent leur réputation à la préservation des leurs, au soin à leur donner, est pire encore.
Pour faire éclater la vérité, il faut encore que des personnes veuillent l'entendre, veuillent tout mettre en oeuvre pour que l'impunité cesse. La honte doit changer de camp ? J'ai trouvé souvent l'impression que c'est une phrase vide de sens, qui ne correspond à aucune réalité : aucun agresseur, aucune personne qui a fermé les yeux sur une agression ne semble éprouver de honte – je mets le « semble » par optimisme.
Les fantômes de Reykjavik est une oeuvre forte, comme souvent chez indridason.
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Cette nouvelle série d'aventures de Konrad, flic à la retraite, dont le passé de son père le hante, est plutôt intéressante.
les personnages sont attachants et plus nous avançons dans la saga plus nous en apprenons sur cette histoire de famille trouble.

cette fois, Eyglo, la fille d'un comparse du père de Konrad avec lequel ils n'ont pas hésité pendant la seconde grande guerre à escroquer de pauvres gens sous couvert de médiumnité, a la vision d'une petite fille recherchant sa poupée.
cette petite fille, la première fois qu'elle l'a vue, elle avait 12 ans ; aujourd'hui elle en a 60 passés.
Elle demande à Konrad son aide pour remonter l justice de cette enfant que très vite on identifie comme une jeune noyée il y a près de 50 ans.

en parallèle, bien malgré lui, Konrad est sollicité par ses voisins (amis de sa défunte epouse) pour retrouver leur petite fille qui a disparu. c'est son cadavre qu'il va malheureusement découvrir et l affaire sera confiée à Martha, son ex collègue.

quand les 2 affaires se rejoignent, quand la soeur de Konrad, Beta, prend des initiatives, l'affaire se révèle dans son attrocité.

Indridason a le don de réaliser des enquêtes tout en dénonçant des faits de société terribles et c'est encore une réussite.

bonne lecture à vous .
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Oh quel plaisir de lecture ! J'avais été contrainte de me faire à l'idée de ne plus revoir Erlendur et cette deuxième enquête de Konrad m'a définitivement permis de tourner la page. Il y est particulièrement touchant et j'ai adoré tous les personnages. L'inspecteur à la retraite doit mener de front trois enquêtes, une personnelle, la mort violente de son père (un truand au passé louche assassiné devant les abattoirs), une liée à la disparition de la petite-fille d'amis de sa femme (décédée). Et enfin, celle d'une petite fille, retrouvée noyée, il y a plus de cinquante ans.
Je ne veux pas trop en raconter, mais comme d'habitude, l'auteur sait mélanger passé et présent, personnel et professionnel. J'ai été complètement happée par l'histoire. J'ai déjà envie de relire le livre !
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
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Dans « Ce que savait la nuit » apparaissait pour la première fois un nouveau personnage d'Arnaldur Indridason : Konrad, policier à la retraite.
J'étais resté un peu sur ma faim au niveau de l'intrigue, mais la personnalité de cet enquêteur m'avait séduit.

Pour Konrad, le souvenir de sa femme Erna, médecin décédée d'un cancer, est toujours bien présent, mais c'est surtout la mort d'un père dont l'assassinat n'a jamais été résolu qui le hante fortement dans cet opus.
À la demande d'amis de son épouse, il se lance un peu à reculons à la recherche de leur petite fille aux mauvaises
fréquentations liées à un trafic de drogue.

Décidé à en savoir plus sur son histoire familiale, il retrouve une médium, fille d'un ancien associé peu scrupuleux de son père. Persuadée qu'une fillette retrouvée noyée des années auparavant n'a pas trouvé la paix, elle obtient de Konrad de l'aide pour remuer un lointain passé, arrivant même à l'intéresser, de même que le lecteur, au destin d'une vieille poupée.

L'auteur propose à travers deux intrigues brillamment construites et n'ayant en apparence aucun lien entres elles, une atmosphère étrange, parfois émouvante, dans une histoire où chacun doit affronter ses propres fantômes.
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Magnifique enquête de l'ancien policier à la retraite Konrad, qui mêle le présent et le passé, les vivants et les morts, les trafics de drogue et les abus d'enfants, le tout en un équilibre savant dont est expert Indridason. Et bien entendu on retrouve comme toujours cette ambiance islandaise bien particulière que j'adore, sombre, insulaire, source de tant de dysfonctionnements... J'ai été happée dès la première page, et je n'ai lâché le livre qu'après avoir tourné la dernière. Arnaldur Indridson est pour moi sans aucun doute une valeur sûre !
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C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé l'écriture d'ARNALDUR INDRIDASON qui n'a pas son pareil pour nous parler de l'Islande et de son policier à la retraite : Konrad.

Celui-ci dans " les fantômes de Reykjavik" enquête, à la demande d'un couple -amis avec sa femme Erna décédée d'un cancer- dont la petite-fille Danni a disparu.

En parallèle, il s'intéresse également au décès d'une petite fille de 12 ans qui en 1947 a été retrouvée noyée.

On y retrouve un Konrad, têtu, qui sait aussi écouter les fantômes. Les deux enquêtes sont captivantes.

ARNALDUR aborde une nouvelle fois des thèmes graves comme l'inceste, la maltraitance, la drogue mais aussi celui des enfances détruites.

Je crois que je ne me lasserai jamais des polars de cet auteur dont l'écriture m'envoûte à chaque opus. C'est un réel bonheur d'avoir des auteurs de cette qualité !
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