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3,79

sur 470 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai retrouvé Konrad, ce policier à la retraite, tourmenté par son passé avec son père et surtout par l'assassinat de celui-ci voilà bien des années. Tourmenté aussi par l'attitude adoptée à l'époque face à sa mère et sa soeur qui étaient parties s'installer ailleurs. Konrad, veuf, vit avec ses souvenirs et les moins bons prennent presque toute la place. Ici, des amies de sa défunte épouse lui demanderont de rechercher leur petite fille et en même temps, la noyade d'une fillette bien des années auparavant refera surface. Il sera donc impliqué dans deux histoires à priori bien différentes mais pas tant au final. J'ai eu du plaisir à retrouver ce retraité et pourtant me suis sentie énervée par l'incompréhension parfois incongrue qu'ont les personnages à certaines questions qu'on leur pose. Une question toute bête, toute claire, toute simple, on sait de qui on parle dans la question et la personne demande de qui on parle, dit qu'elle ne comprend pas. À plusieurs reprises j'ai eu ce sentiment d'agacement en me disant "Ben voyons c'est très clair pourtant" . Car c'était clair tant pour le personnage que pour le lecteur alors....Une façon de maintenir un rythme peut-être, une espèce de suspense , je ne sais trop mais bon, pas grave. Sinon, vous serez à l'aise car on commence à être intime avec les fantômes de Konrad. (Ceci dit, je m'ennuie beaucoup d'Erlendur ).
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Konrad est contacté par un couple qui était lié avec sa femme décédée. Leur petite-fille, droguée, a disparu.

C'était le dernier Indridason de ma PAL et je ne pense pas en lire d'autres. Pas que c'était mauvais ou mal écrit, mais de ce que j'ai pu constater jusqu'ici, on retrouve toujours plus ou moins les mêmes thèmes, contextes et types de personnages. Si on me demandait de dire quel évènement se passe dans quel roman, je serais incapable de les différencier.

C'est bien mené, malgré tout, on suit l'enquête de Konrad sans problème et on ne s'ennuie pas. Mais j'avais l'impression de relire l'enquête d'Erlendur que j'avais lue pendant les vacances à certains moments… Quant à la fin, je l'ai trouvée un peu précipitée et tirée par les cheveux. Vu que le twist final m'a semblé sortir un peu de nulle part, il n'y avait aucun moyen de penser à cette résolution et elle ne m'a pas convaincue (je ne peux évidemment pas vous expliquer ce qui m'a gênée sans spoiler, donc je ne développe pas).

D'autre part, je n'arrive pas à éprouver suffisamment d'intérêt pour les personnages et le contexte islandais, qui est ce qui m'intéressait le plus, n'est pas assez développé pour me donner envie d'en lire plus.

Lecture sympathique, mais déjà presque oubliée.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Arnaldur Indridason, c'est une valeur sûre du roman policier !

Très bien construit, plutôt bien écrit, efficace sans trop de violence manifeste malgré un thème très sombre, ce polar-là ne fait pas exception ; il se lit rapidement et facilement, même si le(a) lecteur(trice) grimace par moments...

Konrad, le nouveau héros, un flic fatigué - à la retraite - mais avec un flair encore infaillible, est contacté par un couple en plein désarroi : leur petite fille Danni, qu'ils élèvent depuis que leur fille est morte dans un accident, a disparu ; Eyglo, la fille d'un ami de son père et par ailleurs médium, vient aussi demander de l'aide au retraité : une petite jeune fille a perdu sa poupée et semble lui demander de la retrouver.

Sur fond de vie personnelle anéantie depuis le décès de sa femme, Konrad, entre deux errances dans la ville pendant lesquelles il se rappelle de son terrible père, s'attaque à la résolution des deux affaires qui bientôt n'en feront plus qu'une...

Le flic bourru, veuf et tourmenté, aidé de Marta qui lui a succédé, va résoudre ce "coldcase" avec brio ; la noirceur du sujet principal - les abus sexuels sur enfant - n'empêche pas d'apprécier le savoir-faire de l'auteur islandais, qui sait si bien décortiquer
l'âme humaine et ses vilenies.

Premières phrases : " le jeune homme avait descendu la rue Skothusvegur, s'était arrêté sur le pont qui enjambait le lac de Tjörnin et, penché par-dessus le garde-corps métallique, il avait aperçu la poupée dans l'eau."
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Une lecture dans la sélection de mon club de lecture, écoutée en voiture. Pour un roman policier, j'ai trouvé cela un peu lent et sans réelle surprise ; tous les événements sont prévisibles.
C'était agréable à écouter, sans plus.
Je fini ma lecture déçue car finalement l'enquête qui était la plus intéressante, n'est que partiellement résolue.
L'enquête ne m'emballe pas, mais tous les personnages autour du personnage principal, sont tous des espèces de caricatures, et ça casse un peu la crédibilité.
C'était une expérience.

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Un policier à la retraite en Islande enquête sur ...plusieurs délits simultanément, sans trop savoir si ceux-ci sont liés entre eux ou pas. Comme tout le monde se connaît à Reykjavik, le mode de la police d'un côté, es malfrats et autres méchants de l'autre. Il y a toujours chez Indridasson un vocabulaire qui classe d'emblée les personnes nuisibles d'un côté, les victimes de celles-ci, et les redresseurs de tort, bardés de bonnes intentions, et fatigués de devoir retrouver sur leur chemin quelques salauds notoires. La ténacité des enquêteurs, leur obstination, celle de Konrad, force le respect et l'on se prend à essayer de deviner le pourquoi de cette quête de vérité. L'explication est simple, tuer le père une deuxième fois, voire une troisième en découvrant les turpitudes d'un homme franchement antipathique dont la mort violente restera une énigme à la fin de cet opus. Les milieux sont clairement délimités, le spiritisme en est un, quelques pratiquants, scepticisme ambiant vis à vis de ces "croyances", lèvent un lièvre et alimentent l'intime conviction du policier à la retraite qu'un fait divers accidentel ne l'est pas.
Intéressant de voir l'évolution de la capitale, petite ville, principale agglomération d'un pays tout neuf, au taux de criminalité assez faible au demeurant, ce qui nous rapproche de l'enquête, peu parasitée par des évènements extérieurs.
Comme je l'ai déjà mentionné, je visualise le cadre urbain, y ayant séjourné par deux fois, s'y promener à la nuit tombée n'a rien d'anxiogène.
L'Islande est un pays tranquille, vous l'aurez compris, y construire une intrigue policière, voire plusieurs, demande un souci du détail, chaque élément se doit d'être à une place déterminée, rien de très spectaculaire si ce n'est l'extrême violence des "méchants", sombres psychopathes, comme si le mal absolu s'était concentré en quelques individus, évitant ainsi aux autres protagonistes la souillure des horreurs commises.
J'attaque bientôt la suite, espérant secrètement voir Konrad résoudre son problème : qui a tué son père ?
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Déçue de ce roman policier. Je suis restée insensible à l'enquête du fait du rythme très poussif et de son orientation rapide vers les réseaux de trafic de drogue. Je n'ai pas non plus accroché avec l'enquêteur, inodore et sans saveur. Enquête qui aurait pu se passer n'importe où, aucune découverte de l'Islande.
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Konrad est un policier à la retraite, veuf depuis peu. Un couple de grands-parents, amis de son épouse, lui demande d'enquêter sur la disparition de leur petite-fille, junkie notoire dont ils ont la charge depuis la mort prématurée de ses parents. Il retrouvera rapidement le corps de la jeune Danni, morte d'une overdose dans un appartement crade d'un jeune dealer et addict, son petit ami.
Parallèlement, refait surface la fille de l'associé des magouilles de son paternel. Elle lui parle de visions qu'elle a eu récemment, d'une gamine de 12 ans, retrouvée noyée dans les eaux du lac une nuit de l'année 1961. La petite Nanna est à la recherche d'une poupée qu'elle tenait dans ses bras cette fameuse nuit et s'était adressée par deux fois à Eyglo, qui se dit médium, pour l'aider à la retrouver. Konrad constate assez rapidement qu'il n'y a pas eu de réelles investigations suite à la mort de cette enfant.
Curieusement, les deux enquêtes que va mener de front Konrad, auront un écho avec son enfance triste, marquée par le départ soudain du foyer familial de sa mère et de sa grande soeur. Il a gardé de cette période auprès de son père, une colère sourde dont il va comprendre l'origine au cours de cette enquête.
Bien sûr j'ai aimé la plume mélancolique et tourmentée d'Indridason, pourtant j'ai trouvé ce roman plus laborieux que ceux qui ont Erlendur pour héros. Il y est question, comme l'auteur aime à le faire, de l'Islande de l'après-guerre et de celle d'aujourd'hui. Toutes deux peu réjouissantes et pleines de perversité. Les personnages foisonnent ce qui demande un effort soutenu aux lecteurs, je ne parle pas des noms des quartiers et des rues de Reykjavik qui n'apportent pas grand-chose aux lecteurs étrangers à la Capitale.
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Nombreux sont les personnages et difficile pour le lecteur de s'y retrouver lorsque l'auteur fait parfois allusion à l'un d'entre eux qui nous a été présenté très rapidement. Beaucoup, y compris le père du héros, sont d'horribles pédophiles, ou sont soupçonnés à tort de l'être. Une histoire bien sordide où les fantômes font de très brèves apparitions et où même les cadavres sont sortis de leur tombe. Tout cela écrit avec la clarté habituelle d'Indridason qui a l'art de nous entraîner dans des histoires complexes et d'en démêler les fils grâce à ses enquêteurs obstinés et clairvoyants (avec l'aide des médiums).
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Ce roman est la suite de «Ce que savait la nuit». Il m'a plu de retrouver Konrad qui m'est sympathique. Ici, il est embarqué dans deux affaires presque malgré lui, et tente de faire de son mieux. Il est attachant parce qu'il est sincère et opiniâtre. Dans ce tome, il tente encore de savoir qui a tué son père. Cela fait qu'il en apprend davantage sur ce dernier.

L'intrigue est bien menée. Konrad retrouve très vite Danny. Cela ne doit pas faire penser au lecteur que le livre va traîner. La découverte de la jeune fille n'est qu'un commencement. Les révélations et les rebondissements s'enchaînent assez rapidement, tout en laissant au lecteur le temps d'assimiler les éléments. Après coup, je me dis que j'aurais peut-être dû deviner certaines choses, mais je suis contente de ne pas les avoir trouvées. Il y en a d'autres que j'avais devinées, mais cela n'a pas du tout gâché ma lecture, car ce que j'avais trouvé se confirme assez vite.
La fin n'est ni bâclée ni incohérente.
[...]
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J'ai connu Arnaldur Indridason plus inspiré, en particulier avec la série des enquêtes de l'inspecteur Erlendur. Il nous livre là, avec Les fantômes de Reykjavik, un récit décousu, sans réelle tension et sans beaucoup d'émotion. À Reykjavik, Konrad inspecteur à la retraite, grappille des informations concernant à la fois une affaire récente, la mort par overdose de Danni, mule au service de Lassi, et un cold case, la noyade dans le lac de Tjornin d'une enfant de 12 ans, Nanna, en 1961. le roman de 312 pages est en fait trop court pour traiter en profondeur les deux affaires, pour rentrer dans l'intimité des personnages, susciter l'intérêt et créer un suspense. de plus, on a guère d'empathie pour les principaux protagonistes.


C'est vrai que Konrad, en essayant d'élucider seul le cold case, s'attaque à une mission quasi impossible, les témoins ayant disparu compte tenu de l'ancienneté de l'accident. Il a plus une intime conviction que des faits à soumettre, et il ne parvient d'ailleurs pas à convaincre Marta, inspecteur à la Criminelle, d'ouvrir une enquête sur le cas de Nanna. Il a plus de succès avec l'overdose de Danni, où il co-enquête avec Marta et où il s'agit surtout d'arriver à faire parler ceux qui savent, le silence étant souvent de mise dans ces cas là. Il y a bien sûr en toile de fond, le problème des enfants abusés par un proche, sujet intéressant certes, mais pas assez développé - à mon goût - dans ce récit. Et la petite dose de spiritisme instillée au début qui amène Konrad à s'intéresser au cas de Nanna ne m'a pas convaincu. Au final, plutôt déçu.
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