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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Éloigne-toi de cette fenêtre. Demande si eux aussi, venaient du paradis. Ces porcs savent très bien ce qu’ils ont fait. de quoi parles tu ? Éloigne-toi de cette fenêtre. Quand il recula, il soupçonna ce qu’il allait faire. Il le vit dans ses yeux. Il le comprit trop tard. Une éternité s’écoula, puis on entendit un bruit sourd en contrebas. La bouillie d𠆚voine avait débordé sur la vieille cuisinière. La cuisine était d’une crasse repoussante. Des piles de journaux étaient entassés sur le sol. Une lueur d𠆞spoir avait explosé en lui, comme un éclair. Je suppose qu’il en a eu marre de toutes ces conneries. Cette homme venait toujours le jeudi vers cinq heures de l𠆚près-midi et il portait un viel attaché-case. L’instant de ta plus belle consécration jaillira comme l’éclair dans la nuit.Les pires souffrances psychologiques qu’il endura les années suivantes étaient liés à cette étrange idée de paradis perdus ( Milton). Il fit plusieurs tentatives de suicide. Il était un schizophrène typique. C𠆞st en ce moment que la terre est la plus proche du soleil en janvier. Elle pouvait avoir aussi bien quatre-vingts que quatre-vingt-dix ans.écoutez le silence. L’instant de ta plus belle consécration jaillira comme l’éclair dans la nuit. En ces jours-la parut un édit de Cesar Auguste ordonnant le recensement de toute la.terre. Pauvre Palmi, il me voit dépérir dans cet hôpital. Moi aussi, je le vois dépérir. J𠆚i été conçu dans une étable, ce n𠆞st pas pareil que d’y être né. Je veux que tu me tues (As Astra). En route vers les étoiles. L‘ oeil de Johann sorti doucement de son orbite. Les aurores boréales sont eblouissantes (Reiner Benediiktsson) . Les fils de la poussière connait-il vision plus fantasmagorique que celle de la salle d𠆚pparat des dieux. Mother’s little helper. Fin science fiction c’était Daniel. J𠆚ime.
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Daniel est un homme interné dans un hôpital psychiatrique, il se suicide sous les yeux de son frère Palmi. Pourquoi ? Qu'est-ce qui a bien pu poussé Daniel à passé à l'acte ?
Au même moment,Halldor, vieil enseignant, meurt dans l'incendie de sa maison. Enseignant que Daniel avait eu...
Alors simple tragédie ? Ou criminel ?

Cette enquête est confié à Erlendur, toujours aussi déterminé et nous allons découvrir de Sigurdur Oli à ses côtés !

Le précédent, le lagon noir, m'avait un peu déçu, ici ce n'est pas du tout le cas !
J'ai trouvé cette enquête passionnante du début à la fin. Les essais pharmaceutique sur ses pauvres enfants, m'ont fait froid dans le dos !

J'ai passé un très bon moment de lecture, très sombre, dur et d'une certaine tristesse.
Je suis vraiment admirative fasse cette plume extraordinaire !
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Encore une belle histoire d'Indridason
Sans fioritures
L'inspecteur Erlendur de Reykjavik enquête sur une mort suspecte
Premier roman d'Indridason j'y retrouve avec plaisir Erlendur et Sigurdur Oli le couple de flics improbables
L'ambiance glacée , grise comme un ciel Islandais et un final très dérangeant
Une superbe réussite pour un premier livre , pas étonnant que le succès soit au rendez-vous avec cet auteur
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Lorsque Palmi vient rendre visite à son frère Daniel à l'hôpital psychiatrique ce jour là, il s'aperçoit vite qu'il ne va pas bien ... Il assiste impuissant à son suicide.
Au même moment l'ancien professeur de Daniel trouve la mort dans l'incident criminel de sa maison.
Quel lien existe-t-il entre ces deux événements? C'est ce que à la fois Palmi et l'inspecteur Erlendur vont chercher à découvrir.
Une enquête passionnante qui nous ramène dans les années 60 dans les quartiers pauvres de Reykjavik.
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La découverte d Erlendur et des autres enquêteurs dont Sigudur Oli et Elinborg qui vont prendre de l ampleur.

Ici un homme mûr se suicide alors qu il est en hôpital psychiatrique tandis qu au même moment son ancien professeur meurt immolé.

Coïncidence ou existe t il un lien ?
En remontant l histoire du professeur et de ses élèves, nous devons affronter la pédophilie, le système éducatif islandais, les expériences pharmaceutiques mais aussi des histoires de vies... de vie sans but, de vie compliquée, de vie sociale (de castes sociales)...

Un excellent moment... au-delà de l enquête, une vision de la société islandaise mais aussi de la Société en général .

A vous de vous faire votre opinion, moi, je ne me lasse pas de cet auteur.
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Note : 🌟🌟🌟🌟🌟/5
☁️Un ancien enseignant qui meurt assassiné brûlé vif dans sa maison. Un homme interné dans un hôpital psy depuis de nombreuses années se suicide. Mais lorsque l'on découvre que lui même était élève de l'enseignant, alors la police y voit forcément un lien.
☁️Entre enquête au présent et incursions dans le passé de plusieurs écoliers, on fait la connaissance du fameux enquêteur Erlandur. Enquêteur qui semble mystérieux et hanté par son propre passé.
✍🏻Mon avis : l'intrigue est menée tambour battant, le duo d'enquêteurs est assez atypique, le flic avec de l'expérience qui fait équipe avec le jeune flic aux dents longues, et pour finir la découverte d'une histoire monstrueuse dépassant tout entendement.
Bref j'ai adoré ce roman qui se passe en Islande et comme me l'a dit ma coupine de rhum « tu l'as sorti de ton aspirateur ce roman? »
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Dans ce tout premier roman de la série des enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson, Arnaldur Indridason flirte avec la science-fiction, plus exactement la dystopie, dans un monde où les lois de la bioéthique sont systématiquement violées au profit d'une vision purement pragmatiste de l'avenir de l'humanité. Tout débute par la mort quasi simultanée d'un vieux professeur de collège, brûlé vif dans le réduit où il vivait en solitaire, et le suicide d'un schizophrène dans un établissement psychiatrique. Deux morts inexpliquées qui vont entraîner notre commissaire, assisté de son équipe (Sigurdur Oli en tête, en contraste total avec son mentor), dans une enquête qui va mettre à jour tout un pan caché de la recherche médicale dans cette bonne société islandaise, si sereine dans sa certitude de toujours oeuvrer pour le bien commun. Un roman dur, à déconseiller aux âmes sensibles, d'un auteur qui deviendra célèbre en renouvelant le roman policier pour en faire un outil puissant d'investigation sociologique.
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Grâce à Eric Boury et aux éditions Métailié, nous avons enfin accès au tout premier roman d'Arnaldur Indriðason : Les fils de la poussière. On y retrouve déjà tout ce qui fait la « patte » et le génie de l'auteur.
Le roman s'ouvre sur deux affaires dramatiques : le suicide de Daniel, un homme interné en hôpital psychiatrique, sous les yeux de son frère et la mort par immolation d'un vieil homme, dans l'incendie criminel de sa maison. Très vite, ces deux histoires sont reliées ; le vieil homme ayant été le professeur de l'homme suicidé. On suit alors deux enquêtes. Celle menée par Palmi, le frère de Daniel, suite aux paroles étranges de ce dernier, prononcées juste avant de se défenestrer. Celle du jeune inspecteur Erlendur, dont les lecteurs islandais ont ainsi fait la connaissance, et de son équipe, sur l'incendie criminel. Comme dans ses autres romans, Arnaldur s'intéresse davantage aux personnages, à leur passé et à leurs blessures, qu'aux enquêtes elles-mêmes.
Côté Erlendur, on commence donc à la connaître. Sa situation familiale – séparé de sa femme, éloigné de ses enfants, qui ont sombré dans la drogue – s'impose déjà et torture le personnage. On apprend qu'il a pris une année sabbatique pour tenter de s'occuper de sa fille, mais aussi qu'il a déjà dérapé dans son travail, agressant physiquement un dealer, quelques temps avant l'action du livre. On fait connaissance aussi avec son équipe. Sigurður Oli s'impose déjà comme un personnage important, notamment en contraste avec Erlendur. Quant à Elingborg, l'enquêtrice qui conclut le trio récurrent des futurs romans, elle ne se distingue pas encore nettement. Elle est citée, intervient dans l'enquête, mais pas davantage que d'autres policiers.
Apparaissent aussi les thèmes qui jalonneront l'oeuvre d'Arnaldur. Tout d'abord, sa nostalgie de l'ancienne époque, de l'Islande de son enfance, avant que celle-ci ne soit plongée d'un coup dans la modernité. On voit un Erlendur rétif au monde nouveau et circonspect des méthodes et attitudes modernes de son collègue, le raillant quand il place quelques so anglais ici ou là. L'auteur en profite pour évoquer l'exode rural qu'a connu l'île et ses aspects négatifs, notamment le développement de banlieues misérables et impersonnelles, véritables taudis, dont les habitants, exclus de la prospérité naissante, basculent dans la délinquance, les dépendances, la prostitution et les trafics. Il dépeint ainsi une société islandaise malade. Affleure aussi le thème de la disparition, même s'il n'est pas encore fait mention du frère d'Erlendur.
D'autres sujets, qu'on retrouvera, ici ou là, dans un des romans d'Arnaldur, apparaissent déjà. S'agissant des expériences scientifiques secrètes, sur la génétique et le clonage, comment ne pas penser à La cité des jarres ? L'auteur mentionne même l'entreprise DeCode Genetics, dont les activités ont servi de base à l'histoire du troisième roman (et premier traduit en français). Il en profite pour dresser un bilan négatif des hôpitaux psychiatriques : manque de moyens et de personnel, surmédication pour « assommer » les patients et satisfaire l'industrie pharmaceutique… Est-ce uniquement pour les besoins du livre ou faut-il y voir un plaidoyer ? Les fils de la poussière aborde la pédophilie, sujet qui sera développé plus tard dans La voix. Arnaldur évoque également l'Islande de la « situation », à l'époque de l'occupation britannique ; période qui servira de décors à de nombreux romans.
Pour qui connaît l'oeuvre d'Arnaldur, et notamment les romans de la série Erlendur, ce premier livre apparaît comme annonciateur des titres suivants.
Cependant, ce roman est d'une grande originalité par rapport aux suivants. A la fin, le lecteur est entraîné dans une histoire de science-fiction. Voilà un trait de plume dont Arnaldur ne nous avait pas habitués. On découvre une voie littéraire que l'auteur, pour une raison ou une autre, n'a pas voulu poursuivre dans ses romans postérieurs.
Bien que première oeuvre, Arnaldur nous livre un roman déjà bien construit et passionnant, montrant ainsi sa maîtrise du genre policier, qui ne se démentira pas.
Lien : http://www.polardesglaces.com/
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Ce polar écrit en 1997 est une première approche de l'oeuvre d'ARNALDUR INDRIDASON avec des thèmes qui deviendront récurrents tels que la famille, la filiation mais toujours avec une incroyable noirceur.
On fait connaissance avec ce maussade, sombre Elendur et le jeune premier Sigurdur Oli Elinborg que l'on retrouvera dans les autres polars de cet écrivain.
Et bien que ce soit son premier roman policier, il n'a pas fait exception, c'est avec autant de plaisir que j'ai lu "les fils de la poussière".
ARNALDUR INDRIDASON nous initie au charme imbattable de son écriture simple et captivante.
Ce polar permet de s'accoutumer à tous les éléments qui feront le succès de son auteur traduit dans 40 langues.

Je reste une de ses ferventes lectrices.
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Je vous présente un ami, encore un. Sveinsson Erlendur, islandais, policier de son état. Ce roman est le premier écrit par Arnaldur Indridason. Il présente donc celui qui allait devenir l'islandais le plus célèbre : un flic bourru, entêté et bougon. Bon je le suivais déjà depuis quelques années puisque ce livre a été traduit en français bien plus tard. Mais tous les ingrédients qui feront de cette série un succès international sont là : enquête maîtrisée, personnages authentiques et attachants, atmosphères et paysages islandais dépaysants. Rencontrer Erlendur, c'est l'adopter !
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