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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Le fils de la poussière connait-il vision plus fantasmagorique que celle de la salle d'apparat des dieux lorsqu'elle brille de mille flammes?"


Réédition du premier roman d'Arnaldur Indridason paru en 1997
Erlendur, au coté du première classe Sigurdur Oli et d'Elinborg enquête sur la mort d'un vieille enseignant mort dans l'incendie de sa maison. Au même moment, Daniel qui été sont élève dans les année 60, se défenêtre.
L'enquête de l'équipe de police va lever le voile sur des morts mystérieuses de plusieurs élèves d'une classe de cancres issues des bas quartiers, et découvrir que cette classe n'était rien d'autre que les cobayes d'une firme pharmaceutique.

J'ai trouvé cette lecture dans un premier temps douloureuse par son manque d'empathie et par sa froideur. L'intrigue est longue a se mettre en place.
L'histoire en soit est bonne, mais il est dommage d'attendre la moitié de la lecture du livre pour en arrive là.

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C'est un premier roman, et l'on y trouve certaines erreurs de débutant qui gâchent un peu la lecture. D'abord, cette étonnante scène où le commissaire Erlendur Sveinsson agresse violemment un jeune homme, certes pas très recommandable, puis oblige son adjoint, Sigurdur Oli, à mentir pour habiller cette attaque en légitime défense. D'entrée le futur héros récurrent apparait comme colérique et peu sympathique. Ça me semble maladroit. Il y a aussi le long moment de l'écoute des cassettes, là c'est franchement pénible et j'ai commencé à sauter des pages, et puis ensuite le dialogue entre Palmi et Kiddi Corbeau dont certaines répliques font plus d'une page!! Enfin l'interminable épisode pseudo scientifique final, là aussi j'ai sauté des pages. C'est curieux parce que ces trois sections se situent vers la fin du récit, à un endroit où d'habitude les auteurs de roman policier accélèrent l'action et donc évitent ces longueurs.


Si on ne tient pas compte de ces maladresses, on se trouve face à une enquête sur meurtre assez classique, mais qui amène à découvrir un passé déroutant et peu vraisemblable. Et ça finit en délire scientifique. Difficile de vraiment accrocher à cette histoire, donc. Notons que le personnage qui occupe le premier plan n'est pas Erlendur, comme on pourrait s'y attendre, c'est Palmi, libraire en livres anciens, frère d'un suicidé, qui enquête de son côté sur les derniers moments de son frère. Son enquête va finalement rejoindre celle d'Erlendur. Mais si l'intrigue m'a laissé sur ma faim, ce roman présente toutefois quelques points intéressants.


D'abord, il aborde la question des classes de niveau homogène qui semblent n'engendrer, pour le niveau le plus bas, que des adultes qui vont rater leur vie. Remarquons quand même, que dans le roman, le système est perverti, puisque la ‘classe des cancres' est constituée en tenant compte seulement du lieu d'habitation des parents et non en tenant compte du potentiel des élèves. La discussion sur les avantages et inconvénients des deux systèmes (niveau homogène/ niveau hétérogène) est toujours d'actualité. Et puis on voit apparaître de manière fugace deux thèmes qui vont être repris et développés dans les romans suivants d'Arnaldur Indridason: les disparitions inexpliquées en Islande et les femmes qui se retrouvent dans ‘la situation'. Heureusement pour nous, ses romans suivants sont mieux construits et plus émouvants, avec sans doute un sommet atteint avec La femme en vert. Finalement, on a du mal à comprendre ce qui a poussé l'éditeur français à publier en 2018 ce roman raté de 1997.
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La découverte d'un écrivain, de plus étranger, dépend du bon vouloir d'un éditeur !
Après douze romans mettant en scène Erlendur où nous voyons évoluer un personnage qui petit à petit nous dévoile toute sa complexité pour notre plus grand plaisir, nous nous retrouvons avec un premier roman mettant en scène Erlendur pour la première fois !
Nous nous retrouvons paumés, car il ne faut alors pas tenir compte de ce que nous avons découvert de sa personnalité.
C'est bien le principal problème de ce livre, Erlendur n'a pas d'épaisseur, pas de réelle existence, c'est un flic comme un autre qui mène sa petite enquête pépère en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes.
L'histoire est plutôt abracadabrante, pas un seul instant on y croit, on se laisse porter par les événements, ébahis de découvrir autant d'invraisemblances.
Nous sommes, nous les lecteurs, responsables de l'attitude des éditeurs curieux de découvrir la naissance d'un nouvel héros littéraire ... Jussi Adler Olsen nous a déjà fait le coup avec un premier roman comme une mauvaise blague !
Notre curiosité est satisfaite, Arnaldur n'échappe pas à la règle ... tout le monde peut écrire un mauvais livre !
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Voici typiquement un « coup » éditorial, un pur produit marketing : contenter les fans d'Idridason (et d'Erlendur) en exhumant ce premier roman, paru en 1997 en Islande, mais qui a dû attendre le succès de la série avant de se voir traduit en français.
Et pour cause. Si les fans du commissaire Erlendur auront une pensée émue à la lecture de cette histoire, les autres y verront surtout les défauts : une intrigue tirée par les cheveux, une thématique qui hésite encore entre polar et nouvelles technologies, des personnages brossés inégalement…
Car Erlendur n'est pas ici la voix centrale : le rôle principal est confié à Palmi, le frère de Daniel, cet interné d'hôpital psychiatrique, dont le suicide va initier l'enquête.
Pour autant, on notera ici et là les prémisses de la série à venir : les relations Erlendur / Sigurdur Oli ; l'évocation de ses enfants et des ses problèmes relationnels avec eux ; l'intérêt de l'auteur pour la maltraitante envers les enfants ; l'histoire de l'Islande et ses choix politiques parfois sujet à controverse.
Une lecture anecdotique donc, qui porte en germes les développements à venir, mais qui ne convainc pas.
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J'adore cet auteur. Ces ambiances noires, froides et humides. Mais là, je suis passée à côté. Je préfère nettement les meurtres suspects, aux intrigues pédophilo-médicamenteuses... Malgré la présence d'Erlendur, et de son second, je n'ai pas trouvé le dynamisme attendu... Je me suis ennuyée et ai eu du mal à finir...
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Un professeur est retrouvé attaché à une chaise et brûlé vif. En parallèle, Danny, un schizophrène, se suicide de l'hôpital psychiatrique dans lequel il est interné.

Palmi, le frère de la victime et Erlendur vont mener leur petite enquête qui va les conduire vers des expériences réalisées sur des élèves par le prof pédophile.

C'est mon premier Indridason et je dois avouer que je suis très déçue. le seul personnage qui m'a intéressé c'est Kiddi le Corbeau et sa vengeance. du reste, le style est très lent et les dialogues sont dignes d'une mauvaise série télévisée. Je me suis ennuyée du début à la fin. Je crois bien que l'écriture scandinave me laisse indifférente.
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Intéressant mais pas convaincant.
Intéressant pour les amateurs d'Indridason qui découvriront les protagonistes de ses romans - principalement Erlendur Sweinsson et Sigurdur Oli - dans leur première enquête à Reykjavik. Les personnalités des deux enquêteurs sont bien cernées, comme leur relation tendue qui s'améliorera dans les volumes suivants. Quant à la société islandaise, elle est bien présente avec ses problèmes économiques et ses drames dus à la pauvreté.
Pas très convaincant au niveau de l'intrigue, une sombre et triste histoire d'essais pharmaceutiques sur un échantillon de pauvres gosses vulnérables. Un thème que reprendront d'autres auteurs comme John le Carré en 2001 (La constance du jardinier) ou Henning Mankell en 2009 (Le cerveau de Kennedy). Certes cela est bien mené et la recherche de la vérité associant le frère s'une des victimes et la police criminelle est tout à fait crédible. Je suis resté toutefois perplexe devant les derniers chapitres quand Arnaldur Indridason enchaîne abruptement sur un développement plus complexe et inquiétant. Mais cela vient malheureusement un peu tard et donne une impression de quelque chose de bâclé et finalement peu crédible.
Moyennement réussi donc, surtout quand on a lu d'autres enquêtes d'Erlendur comme La cité des jarres ou La voix.
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Policier ou science-fiction ? A jouer sur les deux tableaux, pas sûr que l'auteur réussisse sur un seul. La partie futuriste regorge de poncifs : les arguments échangés à propos du clonage ne prennent pas en charge tout le pan anthropologique de chaque personnalité ; ceux de l'humaniste ne sont guère convainquant face aux arguments du "cloneur". Quant à l'intrigue policière, elle est quasi inexistante puisqu'il s'agit d'un suicide.
Pour les fans d'Indridason seulement - parce qu'il a heureusement écrit autre chose de beaucoup plus percutant ! !
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