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3,82

sur 1753 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un des maitre du roman policier Islandais ne rate pas sa cible ici en nous creant un roman encore tres addictif et reussi avec un depart en fanfare et une enquete aux multiples rebondissement entre roman policier et histoire d'espionnage.Le rendu est parfait et prend une jolie place au sein df la bibliographie riche de l'auteur qui a le sens des mots et du rythme pour nous creer un roman vif,nerveux et tres realiste.Un regal.
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Ce roman fait partie d'une série : chaque roman est indépendant, mais les personnages évoluent.
Il faut donc lire :
La cité des jarres
La femme en vert
La voix
avant de lire ce roman (idéalement)

Comme à chaque fois, la victime donne le "la" du thème principal du récit. Ici il s'agit plutôt de la guerre froide. S'agit ? Arnaldur Indriðason ne nous parle pas d'échange d'espion sur de ponts au petit matin ou de bras de fers désincarnés entre dirigeants. Non. Il fait remonter du passé ces jeunes partis étudier en Europe de l'Est quand le socialisme était encore un idéal fréquentable.

Vue d'Islande, l'utopie socialiste semblait belle. Mais pour ses étudiants plongés dans la réalité d'une vie bien plus basée sur la surveillance mutuelle que sur la construction d'un avenir radieux, le choc peut être rude. Certains se révoltent, d'autres restent alignés coute que coute sur la ligne. Il ne fait pas bon douter et encore moins le dire. Des vies seront broyées. Amitiés, amours, confiances n'y peuvent y résister.

Comme pour les autres romans, le commissaire Erlendur hanté par ses démons personnels ne lâche aucune piste pour retrouver qui peut bien être cet homme retrouvé dans le lac.

C'est une enquête minutieuse. Point de gadget qui vous affiche le nom du coupable, mais au contraire des intuitions patiemment suivies. le rythme est donc plus lent que celui d'un polar américain. Mais comme l'émotion, la crédibilité des personnages, la construction des romans sont bien présents alors au final c'est encore un polar émotionnellement fort et captivant de la première page à la dernière.

Allez je vous laisse, le suivant "Hiver arctique" est déjà dans ma liseuse... et pour tout vous dire je l'ai déjà bien entamé.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Suite à une baisse brutale du niveau de l'eau d'un lac, une hydroloque découvre un squelette à demi ensablé avec un trou dans le crane. La police allertée, le commissaire Erlendur et ses deux adjoints Erlinborg et Sigurdur Oli par à la recherche de l'identité de ce cadavre. Comme le squelette se trouvait attaché à une vielle radio de fabrication russe des années cinquantes, la piste des activités d'espionnage des anciens pays du bloc de l'est va être privilégiée. Parallélement l'auteur nous entraine dans la vie de cette petite communauté d'étudiants islandais envoyés par le parti communiste islandais pour suivre des études à Leipzig en RDA. Ce roman plus politique que les autres que j'ai lu du même auteur est une description sans concession de l'inhumanité du système communiste, particulièrement en Allemagne de l'Est qui va détruire la vie d'un jeune islandais et de sa fiancée hongroise qui croyait pouvoir reformer le système. Comme dans les autres romans, Erlendur va aussi résoudre une disparition inexpliquée en partant d'un indice trés tenu, une vielle voiture américaine noire. Rien de spectaculaire, une enquête qui avance lentement avec de nombreux flash back, une atmosphère trés oppréssante et au final un grand suspens et une finesse psychologique remarquable.
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Le lac cachait un cadavre... mais que cache le cadavre?

Erlendur va, comme à chaque mort non identifiée, prendre en charge cette affaire qui va le faire remonter jusqu'au sortir de la seconde guerre mondiale où le communisme est un rêve pour beaucoup, une idéologie séduisante qui promet un avenir meilleur.
La jeunesse européenne y croit et s'y engage comme seuls les jeunes savent le faire : pleinement sans en envisager les mauvais penchants et les risques.

Fidèle à ses trames, Indridason utilise le "prétexte" d'une enquête policière pour lever un bout du voile sur une réalité sociale et dangereuse.
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Il s'agit pour moi d'un 1er livre lu de cet auteur. Je découvre un personnage principal trés particulier, un commissaire qui a un intérêt trés marqué pour les disparitions car son petit frêre a lui même disparu dans une forêt sans jamais être retrouvé.
Il doit élucider une enquête sur un squelette retrouvé attaché a un écouteur russe au fond d'un lac.
Donc on suit la vie tourmentée de ce commissaire qui tente de retrouver l'identité de ce squelette dont le crime aurait été commis sur fond d'espionnage durant la guerre froide.
C'est bien écrit mais un peu lent.
Toutefois je lirai à nouveau un livre de cet auteur.
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Arnaldur Indridason ne me déçois jamais.
Pourtant il aborde des sujets compliqués et pas toujours fédérateurs. Ici l'intrigue a pour toile de fond une Allemagne de l'est sous l'emprise de la Stasi. Bien des années plus tard, un homme retrouvé mort au fond d'un lac mi-asséché déclenche une enquête de note cher Erlendur et ses acolytes.

Comme dans les autres romans, les personnages son riches et profonds. Leurs vies, leur profile psychologique est aussi important que l'enquête en elle-même. Tout se mêle harmonieusement dans le suspense.

L'art du twist, du retournement de cerveau, Monsieur Indridason en a fait sa spécialité pour mon plus grand bonheur et on le retrouve dans ce roman, tout ne subtilité.

A lire, comme tous les romans de cet auteur.
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Indridason est un emblème du polar islandais et son Homme du lac, quatrième opus des aventures du commissaire Erlendur, commencées en 2000 avec la Cité des Jarres et que l'auteur alimente d'un nouvel épisode avec la régularité d'un métronome, fait honneur à la réputation de son auteur.
Le point de départ est simple : Une ingénieur hydrologue découvre au fond d'un lac dont le niveau n'a cessé de baisser depuis un tremblement de terre le squelette d'un homme d'âge moyen avec un gros trou au crâne et attaché à un émetteur dont il va s'avérer très vite qu'il s'agit d'un modèle russe. Qui était cet homme ? pourquoi a-t-il été tué ? Par qui ? L'enquête s'annonce difficile puisque les policiers ne disposent d'aucun autre indice que de l'émetteur en question. Et le choix de l'auteur consiste à en partager avec le lecteur toute la difficulté et la lenteur. Erlendur procède de façon très méthodique tout en laissant une bonne place à son intuition. Parallèlement à l'enquête on découvre un personnage d'abord anonyme très attentif aux informations concernant la découverte du squelette et ses souvenirs qui nous emmènent à la fin des années 80 en Allemagne de l'Est, époque où de jeunes communistes islandais partaient pour faire leurs études à Leibnitz. Enquête et souvenirs vont se croiser jusqu'à se rejoindre pour la résolution de l'énigme. C'est très bien fait et très efficace.
Mais c'est aussi plus qu'un bon polar, d'abord par la réflexion politique sur le fonctionnement d'un régime fondé sur une surveillance de tout un chacun propre au totalitarisme, destructeur de l'individu. Ensuite parce que les personnages ont une histoire et une profondeur psychologique. Ainsi apprend-on qu'Erlendur est passionné par les lectures sur les disparations à la suite de celle de son frère quand ils étaient enfants, traumatisme premier dont il ne s'est jamais complètement remis. On le voit aussi en proie aux difficultés qu'il rencontre avec ses enfants jeunes adultes, sa fille qui continue à se droguer malgré toutes ses tentatives pour l'aider à s'en sortir, son fils immature et instable. Mais, timide rayon de soleil dans sa vie, une femme entre dans sa vie à petits pas discrètement ; on peut espérer pour lui que ce sera l'occasion de se remettre enfin d'un divorce calamiteux qui a laissé son ex-femme haineuse à son égard et lui-même abattu et plein de culpabilité.
Tous les autres personnages, si épisodiques soient-ils sont esquissés avec le même réalisme.
C'est une lecture qui m'a plu parce que distrayante, elle propose aussi quelques pistes de réflexion.


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Dans ce livre, j'ai apprécié la double enquête et énigme, qui nous ramène à la période de la guerre froide et à une certaine occupation par l'armée américaine de l'Islande (via la grande base américaine de Keflavik). Indridason, par la voix de son enquêteur légendaire Erlendur, nous dit ce qu'il en pense et règle un peu ses comptes. On pourra lui reprocher de tout mélanger, pour ma part, je me plonge dans cette histoire avec un intérêt certain.
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Encore un bon Indridason avec dépaysement garanti. D'autant qu'on voyage aussi hors d'Islande et dans une autre époque. Indridason nous invite à éviter les amalgames faciles entre une certaine idée du monde et l'image pervertie qu'en donnent certains. Les relations du commissaire Erlendur avec sa famille ne s'arrangent pas vraiment. On fait un peu plus connaissance avec ses deux partenaires.
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Un squelette découvert au fond d'un lac asséché, suite à un tremblement de terre…

Un enquêteur englué dans ses problèmes familiaux et sentimentaux…

En pénétrant dans ce roman, nous sommes immergés dans une ambiance bien particulière à l'Islande, des longs mois sans lumière, la morosité qu'elle entraîne, et, bien sur, des secrets longtemps enfouis.
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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La Femme en vert (2006)
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