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sur 76 notes
Juin 1960, des pêcheurs de l'île de Flatey en Islande découvrent un corps sur un îlot isolé. Il semble que cette personne se soit échouée - on ne sait comment - dans cet endroit désert sans pouvoir en repartir.

Kjartan, jeune sous-préfet, aidé du bourgmestre local, est chargé des premières investigations, dans l'idée de ne pas déranger la police pour une mort accidentelle.

Les papiers retrouvés sur le corps ne permettent pas de l'identifier mais établissent un lien avec ce qui fait la particularité de la région : le livre de Flatey, sorte de manuscrit médiéval dont il va beaucoup être question, et une énigme rajoutée au cours des siècles à ce document, sur laquelle nombre de personnes se sont cassé les dents.

Le récit alterne entre l'avancée de l'enquête, des extraits du livre de Flatey et les questions composant l'énigme.

C'est surtout l'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir la vie à part de ces iliens, dont certains n'ont quasiment jamais quitté leur bout de terre, vivant au rythme de la nature et du climat. Les descriptions sont savoureuses, surtout la gastronomie avec des plats typiquement locaux, certains ne mettant pas vraiment l'eau à la bouche comme le phoque agrémenté de graisse de mouton fondue, et d'autres plus alléchants tels que les ris de macareux grillés ou les oeufs de mouette tridactyle au plat. On a droit tout au long des pages à une véritable ode à la nature sauvage de cette région, pleine d'une fraîcheur bien agréable.

Il faut cependant se battre, surtout au début du récit, avec les noms de lieux et de personnages, dont certains venus d'un lointain passé, qui sont quelque peu indigestes – peut-être plus que le phoque à la graisse de mouton.

L'intrigue, relativement lente durant une grande partie du roman, prend finalement son rythme de croisière, avec des rebondissements amenant à une conclusion qui ne déçoit pas.

Il reste à découvrir la solution à la fameuse énigme pour clore ce roman qui, sans être un sommet de suspense policier, est plutôt agréable et original.
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Kjartan occupe le poste de sous-préfet pendant l'été et doit enquêter sur un cadavre au large de Flatey.

Pour les amateurs de sagas islandaises, il y a beaucoup de références et c'est un point intéressant.

Elles servent à introduire les différents indices concernant la résolution de l'énigme de Flatey. Sauf que c'était trop compliqué de tout suivre, et j'ai vite décroché de l'énigme. 40 indices quand même ! J'ai essayé de suivre sans lire les indices et j'ai vite compris que ceux-ci n'apportaient rien à ma lecture.

Il y a des nouveaux personnages qui sont introduits en cours d'histoire mais ils n'apportent pas de nouvelle dynamique. Et le plot twist concernant le passé des personnages est mal construit, j'ai ressenti surtout de l'incompréhension.

La fin ne m'a pas convaincu.

Bonne lecture mais sans plus.






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De la lecture de l'énigme de Flatey, longue et intense, je sors enchantée. L'intrigue se situe sur une île aux abords de l'Islande, un endroit où le climat n'est pas terrible, où les tabourets sur lesquels on s'assied ne sortent pas de chez Ikea, mais sont fabriqués avec des dents de baleine, où les terres qui fournissent jusqu'à 7 dizaines de peaux de phoques par été sont considérées comme riches, où l'on cuisine à la graisse de phoque pour rissoler du macareux à moitié pourri.


Comme dans tout polar, il y a un meurtre mais le talent de l'auteur ne réside pas seulement dans sa résolution. Il est aussi ailleurs et a une portée rayonnante, universelle. Il nous plonge dans l'histoire de l'Islande, remontant aux origines, jusqu'aux sagas vikings, il nous apprend que l'Islande, avant d'être une nation à part entière, fut la possession d'autres pays et annexée par le Danemark jusqu'en 1944. Que de combats menés pour préserver ses modes de vie et son identité.


V. A. I. invite le lecteur à prendre connaissance des textes fondateurs de cette île en lui offrant une énigme cryptée à déchiffrer chapitre après chapitre. Il l'invite également à partager la vie autarcique de ces humains du bout du monde qui oscillent entre la préservation de leurs traditions et l'envie d'aller voir ailleurs pour vivre plus confortablement. Rien n'est simple dans ce roman, tout est subtil, parfaitement bien écrit. Je salue l'érudition de l'auteur, digne d'un grand historien.
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En 1960, un corps quasiment réduit à l'état de squelette vient d'être découvert sur un petit îlot près de l'archipel de Flatey, en Islande. Personne n'ayant signalé de disparition sur Flatey ni dans ses environs, le jeune et débutant sous-préfet Kjartan est dépêché sur place par sa hiérarchie pour découvrir l'identité du mort et les raisons de son décès, qui s'avèrent rapidement criminelles...

Un auteur de polar islandais inconnu, j'étais très intriguée mais je dois dire que cette fois-ci, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman, à l'intrigue très lente et mollassonne à souhait... Pourtant, les références à ce fameux Livre de Flatey, monument de la littérature islandaise classique auraient dû conserver mon intérêt ! Hélas, si l'atmosphère générale du roman est sympathique, bien qu'un peu hors du temps et désuète, j'ai vraiment dû batailler pour tenir jusqu'au bout et je ne dois cet exploit qu'à l'énigme dont parle le titre, dont j'avais vraiment envie de connaître le dénouement. Bof-bof...
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L'énigme de Flatey, Flateyjargáta dans la version originale parue en 2003, a été publié en 2013 par les éditions du Seuil dans la collection Policiers. L'auteur prend le temps de situer les décors et de détailler les actions dans un style fluide et agréable à lire: "Le trajet comportait des montées, mais cela n'était pas un inconvénient car le transport était aisé. Pormodur Krakur était à l'évidence bien bâti et n'avait aucun mal à tirer la voiture à lui tout seul. Les autres ne poussaient que pour la forme. Ils marchaient à pas lent, dignement, et les roues de la voiture crissaient légèrement au rythme de leurs pas. Il n'y avait pas à aller bien loin, mais Kjartan trouva qu'ils mettaient un temps infini à parvenir à destination. Pormodur Krakur ouvrit la porte de l'église avec une grande clé et le cercueil fut porté à l'intérieur. Au milieu, on avait disposé deux tabourets sur lesquels ils le déposèrent." (Page 54).

Construction: Chaque partie représente un jour d'enquête; les chapitres, assez courts, se terminent par un passage en italique, extraits du Livre de Flatey et des études menées sur cet ouvrage.

Fil rouge: le Livre de Flatey, compilation d'anciennes sagas rédigée dans le courant du XIVe siècle par un grand propriétaire terrien du nom de Jon Hakonarson, sans doute achevée vers 1394, selon les annales qui figurent à la fin du livre.

L'intrigue:

1960. Des pêcheurs découvrent un corps pratiquement à l'état de squelette dans les rochers d'un îlot isolé au large de Flatey, petite île islandaise située dans la baie de Breidafjordur, large fjord situé sur la côte ouest. le jeune Kjartan, stagiaire chez le préfet dont dépend l'îlot, est envoyé sur place pour récupérer le corps et s'occuper de son acheminement vers Reykjavik, et rédiger un rapport.

Après avoir établi que le corps est celui d'un universitaire danois, spécialiste des sagas nordiques, reste à déterminer ce qu'il était venu faire en Islande, particulièrement sur ce rocher perdu en pleine mer. Sa venue avait-elle un rapport avec le Livre de Flatey et la polémique, alors virulente, autour de la question de sa restitution par les Danois à la nation islandaise, d'où le livre était originaire? Ou était-il venu résoudre l'énigme de Flatey, sorte de mots croisés à déchiffrer à partir d'un code qui sert à vérifier la résolution correcte?

Comment le corps a-t-il pu s'échouer dans les rochers, sur l'île de Kétilsey, très à l'écart des trajectoires des bateaux naviguant dans ces parages? Etait-il mort à ce moment-là? A-t-il été victime d'un naufrage, d'un accident ou d'un meurtre? S'il était vivant, comment a-t-il pu survivre sur ce rocher inhospitalier, inhabité, loin de l'itinéraire du ferry reliant les îles à la côte? Après le meurtre sauvage de Bringeir, journaliste venu mener sa propre enquête, l'affaire est confiée à la police de Reykjavik.

L'originalité du roman est que son intrigue est basée sur l'énigme posée par le Flateyjarbok, un manuscrit islandais rédigé de 1387 à 1394, et la compétition qui fit rage. Très richement décoré, il réunit un grand nombre de sagas, royales pour la plupart, intégrant des poèmes scaldiques, des poèmes eddiques ainsi que de courts textes historiques. Certaines de ces oeuvres ne figurent dans aucun autre ouvrage. D'où son importance. L'Islande étant sous domination danoise, le manuscrit fut envoyé au roi Frédéric III en 1656 par l'évêque Sveinsson, ainsi que le voulait la coutume. Il fut officiellement restitué à l'Islande le 21 avril 1971. L'auteur a construit son intrigue autour de l'énigme élaborée par un étudiant danois qui concocta un jeu de devinettes à partir des nombreux personnages y figurant: "Il présenta alors une liste de quarante questions dont la dernière était le code qui validait les réponses justes à toutes les autres. Ce code comportait de surcroît un poème inachevé et la solution devait servir à élucider la fin de ce poème, c'est-à-dire les deux derniers vers." (Page 168). Une compétition féroce s'ensuivit, d'autant que personne ne parvint à élucider l'énigme. Est-ce la raison de la venue de Gaston Lund en Islande??

L'intrigue de ce roman original et passionnant se déroule à une cadence lente, au rythme des occupations et des activités des habitants de l'île, endormant le lecteur dans une fausse torpeur, jusqu'au rebondissement final qui, d'un seul coup, accélère les événements. Sans oublier que, l'histoire se déroulant en 1960, les procédures policières étaient bien différentes de celles usitées de nos jours.
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Une petite île perdue, d'une superficie de 2 kilomètres sur 500 mètres. de quoi planter quelques maisons, une coopérative et une église, et abriter une cinquantaine d'habitants qui se régalent d'abats de macareux, de graisse de mouton et de pommes de terre. Un temps à ne pas mettre un chien dehors, et encore moins un professeur danois sous peine de le retrouver décomposé et bouffé par les sternes quelques mois plus tard.

L'ambiance est posée, elle obéit presque à tous les stéréotypes du polar islandais (rythme lent, personnages taiseux, alcooliques, secrets) sauf que s'ajoute à l'intrigue des extraits d'un codex et l'énigme qu'il pose.

Qui du meurtre ou du codex donne son prétexte à l'autre ? On a l'impression que l'intrigue policière est secondaire tant le roman s'enroule autour des textes médiévaux contant certaines sagas islandaises, et puis soudain c'est l'inverse, le vieux grimoire devient l'élément en arrière-plan alors que l'enquête s'accélère et jette la suspicion sur plusieurs possibles meurtriers...

Si le roman policier m'a semblé un peu terne la plupart du temps (jusqu'à la deuxième moitié du livre), j'ai suivi avec intérêt les histoires islandais contées (on retrouve Ragnar Lodbrok, le héros du téléfilm Vikings, diffusé en 2013 sur Canal +) mais surtout la vie quotidienne des iliens, pêcheurs ou agriculteurs.
La solution de l'énigme et la résolution des meurtres m'ont confirmé ma légère déception...
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Une visite dans une île de l'île car dans ce lieu, on ne parle pas de continent. Une rencontre qui semble si "vraie" de l'Islande, d'hommes et de femmes enracinés dans leurs terres.... Surprenant !
C'est un vrai livre sur l'Islande, écrit par un vrai islandais, qui nous offre la découverte d'une civilisation méconnue, à la fois par les chemins de l'Histoire, des légendes mais aussi par la description de la vie quotidienne dans les années 60 sur ces chapelets d'îles perdues dans l'océan plutôt hostile.
Nous suivons la narration de deux histoires adroitement mêlées, la première, celle d'un meurtre que l'on cherchera à élucider, la seconde par la découverte du Flateyjarbók (le plus long des manuscrits islandais rédigé de 1387 à 1394, le plus richement décoré et l'un des plus intéressants. Il se compose de plusieurs sagas qui contiennent elles-mêmes un grand nombre de þættir, de poèmes et de courts textes historiques).
Première difficulté, celle des noms, pas facile de s'y retrouver, s'appeler gudvaldur gudvaldsson, aller à Brjánslækur ou à Stykkishólmur, mais la lecture est un sport intellectuel parfois exigeant.
Après, l'Histoire de l'Islande toujours surprenante (état libre de 930 à 1264, puis allégeance au roi de Norvège et en 1380 annexion par le Danemark jusqu'en 1944). Une réalité dont il faut tenir compte pour comprendre les implications entre ces pays nordiques.
J'ai complété ma culture politique avec l'affairisme (merci Wikipedia ! "L'agrarisme n'est ni du libéralisme ni du socialisme. En effet, il s'est construit en réaction à une double conjoncture de modernisation de l'agriculture et d'affaissement des prix agricoles (entre 1873 et 1895). Mais l'agrarisme est aussi tombé dans un anticapitalisme parfois primaire, notamment à cause de son mépris pour la ville, et dans un antisémitisme parfois explicite et virulent, jouant un rôle dans la diffusion du cliché du Juif comme homme d'argent et ennemi des campagnes. Il prône aussi le « retour à la terre » pour lutter contre les débuts de l'exode rural et favoriser le retour aux "vraies valeurs" traditionnelles").
Enfin beaucoup plus léger, les curiosités culinaires islandaises : manger des ris de macareux aux pommes de terre avec du beurre fondu, ou des oeufs de mouette tridactyle au plat, boire du bouillon de ces malheureux goélands à manteau noir, goûter aux oeufs de sternes tout juste pondus, de curieuses recettes d'accompagnement des restes car avec, par exemple, un agneau retrouvé noyé, on fait un pâté maritime : faire bouillir du pâtée de viande et de graisse. Quand il a été bien salé et ramolli après lui avoir fait rendre son eau, c'est un mets délicat. Très appétissant n'est ce pas ?
Pour finir, je ne risquerai pas ma vie en vous dévoilant ou en recopiant la clé de résolution du poème :
U T S E ....
E N I U ...
..... T S I D, il faut lire ce livre car c'est une belle rencontre avec un monde attachant et la résolution des meurtres est, elle aussi, surprenante.
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Je me réjouissais de lire un roman ayant pour cadre l'Islande et comme contexte une intrigue à caractère historique. Malheureusement, celui-ci est très mal écrit, et on a bien du mal à entrer dans l'histoire...Très loin des maîtres du polar nordique, comme Indridasson ou Thorarinson!
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On sait le succès rencontré en France par le polar nordique en général. C'est devenu en quelques années un filon, un produit d'appel, quasiment une "tête de gondole". Pas un éditeur qui ne propose à son catalogue un auteur suédois, norvégien, danois, ou plus rarement finnois. On sait également que tous ceux-là n'ont pas forcément le talent d'un Mankell, d'un Larsson ou d'un Joensuu.
C'est dans ce cadre-là qu'au Seuil ils ont déniché dernièrement un Islandais, Viktor Arnar Ingólfsson, et traduit son roman Flateyjargáta paru initialement en 2003. Comme quoi, il reste encore de la matière…

Nous sommes en 1960, à l'ouest de l'Islande, au milieu de cet immense fjord qui sépare le nord du sud du pays. Autant dire au milieu de nulle part. À mi-chemin des côtes se trouve l'île de Flatey, habitée d'une cinquantaine d'âmes. Un gros rocher battu par les flots avec quelques Vikings dessus…
Par un matin brumeux, partis malgré tout pêcher le phoque sur un îlot isolé en dehors des routes maritimes, le père et le fils Guđvaldsson découvrent sur Ketilsey un cadavre en piteux état dont il ne reste quasiment que le squelette.
Sur Flatey, qui n'est desservie qu'une fois par semaine par le bateau postal, c'est l'événement. le bourgmestre, le pasteur, l'instituteur, personne ne sait quoi faire de cet encombrant "cadeau". La préfecture est prévenue et envoie sur place un jeune adjoint à peine sorti de l'école, Kjartan, afin d'identifier la victime, de faire rapatrier le corps et de mener l'enquête.
Même si de nombreuses semaines, voire mois, sont passées avant que le corps ne soit découvert, on finit tout de même par l'identifier comme étant celui de feu Gaston Lund, un professeur danois spécialisé dans l'étude des récits moyenâgeux et qui se serait sans doute rendu dans la région pour consulter le Livre de Flatey, une sorte de compilation des sagas racontant les épopées des rois de Norvège, une relique.
Une relique qui renferme cependant un secret, sous la forme d'une énigme composée de quarante questions, et que personne n'a semble-t-il jamais réussi à résoudre.
Durant quelques jours, coincé sur cette île, Kjartan va tenter de résoudre les deux énigmes qui s'offrent à lui…

L'Énigme de Flatey est un roman étrange, atypique, qui vous embarque vers des ailleurs méconnus. Au premier abord, il y a les habitants de cette île perdue au bout du monde qui, au début des années soixante, mènent une vie rude, adaptée à l'environnement et au climat. Ils sont un peu pêcheurs, un peu éleveurs, un peu bricoleurs, et surtout vivent en vase clos. À travers le regard, l'enquête et les déambulations de Kjartan, l'auteur prend le temps de nous décrire ces descendants de Vikings que l'on apprend à mieux connaître grâce à une approche quasi ethnographique du récit.
Et puis, alors qu'elles ponctuent chaque fin de chapitre, les questions de l'énigme du Livre de Flatey donnent petit à petit un aperçu de ces fameuses sagas islandaises. Venues du fond des temps par voie orale, elles ont été transmises de génération en génération, avant d'être compilées et confiées aux soins des copistes du Moyen Âge pour raconter les aventures royales ou les épopées chevaleresques et souvent violentes de quelques héros du grand nord. Et le roman de prendre alors une tournure historique qui, en donnant quelques clefs, suscite l'envie d'ouvrir certaines portes.

Car au fond, il faut bien le dire, l'intérêt principal du roman ne réside pas dans l'enquête policière de Kjartan qui, si elle est bien menée à son terme, n'en demeure pas moins le simple fil sur lequel l'auteur enfile les perles qu'il a voulu mettre en valeur.
Dépaysant, atypique, L'Énigme de Flatey est un voyage étonnant qui sort des sentiers battus. Fussent-ils nordiques…
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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L'énigme de Flatey se distingue des autres polars islandais par l'atmosphère oppressante de la minuscule île éponyme des fjords de l'ouest. Ici, tout le monde se connaît, s'observe et les vieux secrets se conservent sous d'épaisses couches de mutisme. En même temps que dans cette inquiétante compagnie, on plonge également dans les sagas islandaises. Et c'est aussi cela qui donne une singularité particulière à ce récit : l'alternance réjouissante des textes anciens qui servent à décrypter l'énigme de ce vieux livre millénaire, véritable trésor national.
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