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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas trop aimé ce tome.

Le nouveau personnage, Panéhézy, est plutôt détestable malgré ses compétences commerciales. Il reste dans le ton du manga toutefois : ambitieux, méprisant, mais intelligent.
Ce qui m'a particulièrement gêné, c'est l'attitude désinvolte avec laquelle il s'adresse à Hatchepsout. Cette dernière est devenue un pharaon. Pharaon, quoi ! Un être qui est semi divin. Et il lui cause parfois comme à un vulgaire chef de village. Avec ses remarques sur sa féminité affichée dans ses statues, il remet en question sa part de divinité. Et elle, elle marche en plus !

Je m'attends à plus de pompe, de cérémonial qui affiche clairement la distance entre les hommes normaux et le souverain quasi divin. Mais Chie Inudoh persiste trop souvent à présenter Hatchepsout comme une copine bienveillante. C'est étonnant de la part d'une japonaise : un peuple qui divinise totalement son empereur.

Certains éléments de l'histoire sont intéressants cependant, comme la réouverture du canal vers la mer Rouge ou les travaux de Semnout sur le tombeau de la reine.
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Nouvelle aventure et nouveau personnage pour ce 6ème tome ! Et grande surprise, c'est un personnage à tendance LGBT. Ça semble un peu incongru au début de la lecture, et à la fin aussi d'ailleurs. Certes, cela permet de créer un effet de miroir parfois judicieux, mais qui la plupart du temps n'apporte pas grand chose, donc pour l'instant je n'ai pas été très convaincue... peut-être vaut-il mieux attendre le tome suivant pour en juger.
L'épisode garde quand même le dynamisme des tomes précédents grâce aux découpages qui créent des surprises et permettent au lecteur d'être au plus près des émotions des personnage. Quant à la quête de Chepsout, on la voit de plus en plus tomber dans le piège du "toujours plus" dans la quête du pouvoir. Ce pouvoir qui la rend distante avec ses proches dont elle commence à se méfier...à tort ?
Reste plus qu'à attendre la suite pour connaître sa réponse.
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Une nouvelle dynamique s'installe dans ce tome. le rapport au temps semble assez disproportionné. Un voyage au bout de l'Egypte est aussi rapide qu'un passage à un chantier proche du palais. Tout va relativement comme nettoyer un canal abandonné depuis des années. Chie Inudoh veut aller à l'essentiel pour faire avancer son récit. Certes mais c'est assez déstabilisant surtout que cela fait 5 ans en un seul tome. La mangaka inclut de nouveaux personnages qui joueront un rôle important pour la suite avec d'un côté Panéhésy, le négociateur et la reine de Pount, nouvelle partenaire de commerce. Tout avance assez positivement pour que tout le monde puisse s'enrichir en paix. On parle de la représentation du pharaon. Doit-elle être sous forme d'une femme ou d'un homme? Qu'est-ce qui aura plus d'impact et incitera plus de respect? Bien entendu, où est l'élément dramatique? Elle repousse Senmout en remettant en doute sa confiance. Ce n'est pas ça qui va permettre les rebondissements tant attendus. le prince Djehouty a maintenant 12 ans et veut reprendre le trône. Un conflit s'annonce entre le fils et la mère pour prendre ou garder le pouvoir. du sang va devoir couler car le pharaon Thoutmosis est un soldat. Il ne sert à rien dans un monde en paix. Par chance, ce n'est pas difficile de créer un sentiment d'insécurité et de haine. Qui des deux va arriver à ces fins? le suspens est totale. La suite promet une construction plus entrainante avec une base temporelle plus cohérente et basé sur du court terme.
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Et me voilà au sixième tome de cette série.

Hatchepsout est maintenant pharaon, elle a été intronisée, vêtue des attributs du pharaon masculin. Et plus que jamais, elle affirme sa volonté de relations pacifiques avec les pays voisins, des relations basées sur le commerce. Et justement, il y a un nouveau venu au palais, un nouveau qui maitrise parfaitement le sujet.

Autant j'admirais Hatchepsout dans les tomes précédents, autant là c'est moins le cas. La reine brillait par son intelligence jusqu'à présent, ainsi que par sa ruse et sa capacité à s'entourer de personnes qui semblent fiables. Mais l'arrivée du petit nouveau semble lui avoir retourne le cerveau. Certes, il est compétent dans son domaine. Mais il ne semble pas très clair dans ses intentions. Dès le départ j'ai senti qu'il avait quelque chose de louche et ça s'est confirmé lorsqu'il a commencé à vouloir dresser la reine contre Senmout (et il y a réussi). Je n'aime pas trop l'influence qu'il a sur la reine.

Et puis, dans ce tome-ci, Hatchepsout semble très préoccupée par l'image que les gens peuvent avoir d'elle. Ainsi, elle se vexe lorsque Senmout lui montre une statue d'elle qu'il a volontairement représentée en femme, pour mettre en avant sa gentillesse, sa compassion et sa volonté de paix. La jeune femme ne pense qu'à une chose, être représentée comme un homme, sans se rendre compte que les valeurs montrées par Senmout sont aussi importantes.

Espérons qu'elle évoluera et comprendra qu'elle semble se diriger vers une mauvaise voie...
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Pour concrétiser son projet de route commerciale, la Reine d'Égypte a besoin dans ce sixième tome de l'aide de l'intriguant Panéhésy. Allié ou manipulateur ? Hatchepsout choisit de lui faire confiance, mais remet néanmoins en question la plupart des certitudes acquises jusque-là.

Commençons par un point positif. Jusqu'à présent, je déplorais l'ambivalence de Chepsout, que j'interprétais davantage comme un défaut de l'auteur que comme un parti pris. Eh bien, ce tome me fait pencher en faveur de la deuxième option (mieux vaut tard), puisque, enfin, cette ambivalence est admise au grand jour, avec une protagoniste qui reconnaît sa soif égoïste de pouvoir, mais aussi Panéhésy qui souligne le tempérament guerrier de la prétendue déesse de la paix.

Néanmoins, si l'objectif de ce manga est de glorifier Hatchepsout, c'est raté. Pour ma part, j'avais d'elle une très bonne image, celle de la première grande souveraine égyptienne, avant de me lancer dans cette histoire, mais à présent, je la trouve de plus en plus antipathique.

Encore une fois, son ambition et son intelligence se heurtent à sa naïveté et à sa stupidité, parce qu'elle continue de répéter les mêmes erreurs. Pendant qu'elle écoute Panéhésy et se détourne de ceux dont la loyauté n'est plus à prouver, en particulier Senmout, elle ne se soucie toujours pas de Djehouty, qui est pourtant, qu'elle le veuille ou non, la source de son pouvoir.

J'en suis au stade où j'ai teeellement de sympathie pour Chepsout que j'espère voir le gosse rappliquer à Thèbes, mettre un bon coup de pied dans son royal fessier et reprendre un trône qui lui revient de droit.

Quant à Senmout, à mon grand étonnement, je suis pour la première fois d'accord avec lui dans la représentation qu'il fait de la reine. Comme je l'avais souligné dans une précédente chronique, je trouve le féminisme de ce manga très mal géré. Plus que jamais, Chepsout veut apparaître et marquer l'Histoire sous des traits masculins, balayant ainsi la preuve qu'une femme est tout aussi capable de diriger le pays qu'un homme. Il est bien loin, le temps où elle lâchait à Sothis que même si son enfant était une fille, elle n'en pourrait peut-être pas moins devenir pharaon…

L'androgynie et le genre sont pourtant au coeur de ce tome, avec le très efféminé Panéhésy et son style vestimentaire… historiquement discutable (que des spécialistes de l'Égypte antique me corrigent si je me trompe, mais j'ai du mal à me figurer ce genre de tenue à l'époque), mais n'apportent rien, si ce n'est une nette cassure entre Chepsout et Senmout.

Je devrais me réjouir, vu le peu d'estime que j'accordais à ce dernier et à sa relation avec la reine, mais je trouve leur discorde tellement superficielle, tellement sortie de nulle part, que je ne suis pas plus satisfaite que je ne l'étais jusqu'à présent.

Je bloque vraiment sur ce manga, à des lieues d'un Cesare qui allie la précision historique et l'ambiguïté de son protagoniste d'une main de maître, quand la Reine d'Égypte essaye de faire la même chose, mais avec beaucoup plus de maladresse. Ce tome était le dernier de ma PAL, et si je trouve les trois restants d'occasion, je les prendrai sûrement, mais si ça ne se produit pas, je ne serai pas peinée de m'en arrêter là.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un tome 6 qui est centré sur comment Hatchepsout consolide son pouvoir, par le commerce, l'architecture ...
C'est aussi l'arrivée d'un nouveau personnage : Panéhésy, dont je n'apprécie pas les choix de l'autrice tant du point de vue du caractère : la sournoiserie, la cupidité, la fausse frivolité, l'hypocrisie, la soif de pouvoir, le caractère manipulateur ... que et surtout pas dans les choix graphiques de l'autrice pour le représenter (le bolero cache-coeur en imprimé léopard, c'est pas possible !). je trouve son ambivalence exagérée et faisant un contre poids ridicule aux choix d'Hatchepsout d'être femme tout en paraissant homme pour pouvoir garder la place de pharaon. Par ailleurs, la rivalité entre Senmout et lui est si flagrante qu'on se demande comment Hatchepsout pourtant si maline (et amoureuse) se laisse berner si facilement (après tout une statue ça se retaille, surtout s'il s'agit d'enlever du volume là où elle n'en voulait pas !)
bref, ce tome fait avancer l'histoire mais pas dans un sens que j'apprécie, les libertés prises avec L Histoire étant plus flagrantes ... m'an vais lire la suite quand même, mais pas très convaincue ....
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Hatchespout m'a déçue dans ce tome.
J'ai trouvé qu'elle se laissait influencer par Panéhésy, qui, s'il est un habile négociateur en ce qui concerne le commerce, a surtout l'air de quelqu'un qui aime semer le grabuge pour donner un sens à son existence.
J'ai parfois l'impression que la reine, qui se croit maître de son destin et de celui de l'Égypte, suit l'avis du dernier qui parle.
Son attitude avec Senmout, particulièrement, m'a déplue.
D'autant plus qu'elle se prive de son plus fidèle et sincère allié au pire moment car Thoutmosis III, qui a fini sa formation de prêtre, est bien décidé à reprendre le pouvoir et à évincer sa mère.
Il reste trois tomes pour finir cette saga et je me dis que tout, absolument tout, peut encore arriver.
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