Est-ce qu'il y avait une cantatrice ?
Etait-elle chauve ?
Est-ce qu'elle se coiffait toujours de la même façon comme le dit Mme Smith ?
Si vous lisez cette pièce de théâtre, vous verserez dans l'absurde,
mais quel plaisir, ce fut, de partager ces instants de lecture avec mon cher ami, qui lui, je dois bien admettre avait le ton plus juste que moi.
Pièce vraiment tirée par les cheveux ! Un comble !
Le final se termine en délire absolument libre, dans un rythme soutenu que se renvoient du tac au tac M. et Mme Smith et M. et Mme MARTIN, avec une série de vocables dans une incongruité totale.
(p.96)
M. SMITH : Kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes,
kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes.
Mme SMITH : Quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade,
quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade,
quelle cacade, quelle cacade.
(p. 97)
Mme SMITH : Les souris ont des sourcils, les sourcils n'ont pas de souris.
Mme MARTIN : Touche pas ma babouche !
M. MARTIN : Bouge pas la babouche !
M. SMITH : Touche la mouche, mouche pas la touche.
Mme MARTIN : La mouche bouge.
Mme SMITH : Mouche ta bouche.
M. MARTIN : Mouche le chasse-mouche, mouche le chasse-mouche.