Je te retrouverai

A 4 ans, le petit Jack sillonne l'Europe du Nord avec sa mère, tatoueuse, sur les traces de son père, un organiste et séducteur impénitent... Adulte, devenu star d'Hollywood, il découvre que cette quête n'était pas celle qu'il croyait...

Je vais avoir beaucoup de mal à faire cette note et quand on voit le résumé, c'est mal engagé! Jamais encore je n'avais eu autant de difficultés à lire un roman, et je me suis d'autant plus accroché à cette lecture que John Irving est un de mes favoris! J'ai fini par arriver au bout mais cette lecture m'a lessivée... Jamais je n'ai réussi à rentrer dans l'histoire, à m'attacher aux personnages. Toute la première partie était carrément glauque, avec l'éveil à la sexualité du petit Jack et je crois que ça a pesé sur le reste de ma lecture... Bref, une énorme déception que je vais devoir digérer...!

Ma première déception irvinguienne. La première partie (tribulations du héros et sa mère en Scandinavie) est ennuyeuse, j'ai trouvé la seconde (enfance pour l'essentiel sexuelle de Jack) malsaine et d'un voyeurisme déplacé. le dernier tiers du roman est d'une mièvrerie digne de la collection Harlequin. Il reste néanmoins quelques petites scènes discrètement humoristiques, quelques dialogues surprenants, des personnages secondaires attachants, mais rien de comparable à ses premières oeuvres dans le burlesque et la démesure. Peut-être cette quête identitaire était-elle trop douloureusement autobiographique pour que Irving, lui qui n'a jamais connu son père, pût en faire quelque chose de franchement déjanté, à l'instar de ses premières oeuvres ?

Ben non ! un gros bouquin ne fait pas forcement un bon livre ... et les très bons en comptent souvent moins de 300 . Irving aurait dû s'arrêter avant le rush final pesant vers la Suisse , aurait pu éviter de sacrifier si vite son amie Emma , digne d'une bien meilleure destinée et de fusiller le beau personnage du fils en l'embarquant dans un monde Hollywoodien , peu crédible , hors sujet , abominablement commercial . Encore un auteur -bon écrivain au demeurant- qui plie le genou et la plume devant la queue soyeuse de la sirène du succès.

La première partie est relativement intéressante. Jack a quatre ans il parcourt l'Europe du Nord avec sa mère Alice à la recherche de son père qui les a abandonnés. On y trouve de belles descriptions de villes nordiques telles que Oslo, Helsinki ou Amsterdam. Et comme Alice exerce le métier peu banal de tatoueuse, c'est l'occasion pour John Irving de nous faire découvrir ce milieu un peu marginal sur lequel on sent qu'il a fait des recherches très fouillées comme c'est le cas de tous les sujets qu'il traite. Et le tout du point de vue de l'enfant ce qui donne une saveur particulière au récit.

de retour aux Etats-Unis, sa mère le met dans une école de filles. Jack est très vite -et très jeune- initié au sexe et marqué à vie par une première expérience traumatisante.

Devenu adulte, Jack est un acteur très connu plus ou moins abonné aux rôles de travesti. Il découvre que sa mère lui a menti au sujet de son père. Cette partie m'a parue longue et fastidieuse. Sans doute pour donner un peu plus de piquant, John Irving fait croiser à Jack des personnages réels, des stars hollywoodiennes telles que Billy Cristal, Arnold Schwartzenegger ou Pedro Almodovar. Mais j'ai trouvé cela inutile et factice...

http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-20572077.html

Je ne vais pas faire le résumé de ce roman que vous pouvez lire sur les autres critiques. J'étais contente de lire un "vieux" Irving (dépôt légal 2007) car je me souvenais de mon engouement pour "le monde selon Garp" et "Hotel New Hampshire". Je suis allée au bout des 850 pages, pour savoir "où tout cela menait". Enorme déception. Un catalogue de personnages, pas très attachants pour la plupart, et ce qui m'a vraiment gênée: du sexe à toutes les pages, omni présent, sans que ce soit justifié. Pédophilie à de nombreux moments, sans que ce soit réellement dénoncé. Plutôt écoeurant et glauque. L'idée de départ est intéressante: quête des origines et mensonges, mais ce n'est pas traité au mieux. Qu'est-il arrivé à Irving pour qu'il ait eu envie de se vautrer dans le malsain à ce point????? J'ai mis deux étoiles pour l'écriture de certains passages...

Abandonné en cours de lecture, vers la page 50 environ... Cela m'a assez étonné, car j'avais beaucoup aimé Le monde selon Garp.
Il faudra peut-être que je retente ma chance plus tard...

J'aime beaucoup Irving, mais là non ce n'est pas celui que j'aime; à plusieurs reprises j'ai failli arrêter la lecture (chose rare) mais chaque fois je me disais il doit bien y avoir quelque chose qui va me surprendre, mais non, rien ! c'est long, lent, on tourne en rond; je n'ait pas aimé du tout.
J'attends un prochain livre de cet auteur pour voir si c'était un accident ou si ma relation avec cet auteur va s'arrêter!

Histoire d'une tatoueuse. Ensemble assez moyen.