L’océan a cet effet sur nous tous, il parle à nos cœurs et ravive la flamme du souvenir.
Vivre avec sa conscience est plus douloureux encore que la mort…
Il n’y a pire expérience que celle de survivre à son enfant, qu’on soit homme ou elfe…
- Je ne fais jamais confiance aux mages. Vous êtes tout autant corruptibles que les hommes.
- Ne t’en déplaise, Aamnon, il n’existe pas de créature qui ne le soit pas. Pas même les Elfes…
Celui qui remporte la victoire sait maîtriser sa peur, celui qui ne sait pas périt.
- Nous avons deux options, soit on approche en silence en faisant attention de ne pas se faire voir. Soit on fonce dans le tas et on décapite à tout-va ! Quelle option choisissez-vous ?
- On décapite à tout-va ! Sans hésiter ! Grompf !
- Je veux me battre !
- C’est vrai que tu as la rage aux tripes et le palpitant d’un brave, le marmouse. Reste qu’il ne fait jamais séduire une bavette avant d’être prêt
- Comprends pas…
- Tant que t’es puceau, tu ne vas pas au bal avec les couilleries pleines !
- Hein ?
- Je veux dire : tu as beaucoup progressé et je suis fier de toi, mais tu restes là ! C’est trop tôt pour te battre, tu n’es pas encore prêt ! Tu comprends ?
- Oui, maître. Je comprends.
Quand on déchaîne la mort, il ne faut pas s’attendre à la contrôler.
- Mieux vaut mourir pour être libre que vivre un monde d'esclaves !
Les apparences sont parfois trompeuses, dit le proverbe. Lorsque nous avons vaincu Lah'Saa, la victoire n'avait pas le goût tant espéré. Il aurait été plus simple qu'elle soit l'incarnation du mal, qu'elle puisse stigmatiser toutes nos haines, qu'il n'y ait pas d'autres choix pour notre salut que de lui donner la mort. Mais en vérité, Lah'Saa ne naquit pas tel un démon. Elle ne demandait qu'à vivre en tant qu'elfe rouge. Mais comme vous le savez, Slovtan participa au massacre des siens, l'ewhortant par là même, à être l'elfe noire qu'elle se refusait à devenir.