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Dans ce troisième tome, Merlin s'est tourné vers les forces du Mal en rejoignant la déesse Ahes, celle qui l'a créé mais non pas engendré. Ainsi, en se tournant du côté obscure, il renie sa mère naturelle, Maëlle et son père spirituel, celui qui l'a élevé, le père Blaise.
Il fait de la cité de Kaer Map sa nouvelle demeure et, avec l'armée placée sous ses ordres, puisqu'il a réussi l'épreuve d'initiation, celle de vaincre le monstre Cromm-Cruach, il part à la conquête des royaumes afin de persuader les rois de renier le Dieu unique et de se reconvertir aux anciennes croyances. Cependant, cela n'est pas chose facile et Merlin, enivré par le pouvoir, n'a plus que le goût du sang comme moyen de persuasion.

De leur côté, Blaise et Maëlle décident de ramener "leur fils" à la raison et partent à sa recherche mais arriveront-ils à le persuader de revenir du côté du Bien et à briser le maléfice qui le domine ?

Au plus l'on progresse dans la lecture et au plus l'intrigue se resserre car Ahes a réussi sa quête, celle de rallier Merlin à sa cause, Merlin, qui dans l'imagination des auteurs, se convertit au Mal, ce que l'on n'avait jamais envisagé jusqu'ici, d'après les légendes qui nous ont été rapportées. J'ai trouvé ce troisième tome très noir et je pense que cela ne va pas aller en s'améliorant, du moins jusqu'à ce que Maëlle et Blaise aient réussi à ramener Merlin à la raison. Cependant, le scénario est rondement bien mené et le graphisme superbe.
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Je suis avec plaisir la suite des aventures de ce merlin. Jean Luc Istin explore plus avant la personnalité de son personnage et en propose une lecture innovante. En effet Merlin doit faire un choix, qui lui permettra en gros se sombrer du côté des forces du mal, ou du bien. Mais les forces du mal sont ici assimilés aux anciennes traditions et celles du bien au Christianisme grandissant dans les campagnes bretonnes. du coup cela créé une dichotomie prononcée et peut laisser deviner la position de l'auteur dans cette "guerre" des religions. Pourtant ce n'est pas si simple quand on connaît les origines bretonnes d'Istin. Celui ci ne propose pas en effet un camp ou un autre, ou ne donne pas plus raison à l'un ou l'autre, mais propose bien d'explorer les possibilités, les enjeux et les conséquences d'une possible fusion. Fusion d'ailleurs confirmée par L Histoire. Son discours semble être plutôt qu'il y a du bon en toute chose, qu'il ne faut pas condamner une religion au profit de l'autre, surtout à grand renfort de persécutions, exécutions et autres chasse aux sorcières. Bien entendu il ne s'agit que de mon interprétation mais cela semble tout de même transpirer à travers ses personnages, qui ne semblent ni vraiment complètement Chrétiens, ni complètement druides ou païens. Cette question de la duplicité, du choix, de la valeur de ses origines, du respect de ses ancêtres est fortement cristallisé dans le récit qu'Istin nous propose, et l'ancre dans une réalité ( même si l'auteur nous abreuve de références légendaires fantastiques) pas si éloignée que celle nous connaissons.
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Troisième volume de la série qui en compte 15. Merlin a découvert le secret de sa naissance. Il est tiraillé entre ses sentiments filiaux pour le père Blaise qui l'a élevé, et sa colère contre lui qui le fait beaucoup trop travailler à son goût. Quand la déesse Ahès vient le chercher et lui propose de devenir le maître de la révolte contre le christianisme, il n'hésite pas longtemps. Voilà Merlin devenu un homme peu appréciable, qui prend plaisir à se battre et à tuer. Parallèlement, Blaise est désespéré de ne pas le retrouver. Aidé de Maëlle, il va sillonner les routes pour tenter de retrouver le responsable des incendies de villages, le seul qui pourra l'aider à trouver Merlin.
Mais poussé par Ahès, Merlin s'apprête à attaquer les châteaux des seigneurs convertis au christianisme.

Une bande-dessinée de plus en plus sombre et complexe. On ne s'attend pas à ce que les choses tournent ainsi car dans l'imaginaire collectif Merlin est Le Bon, le seul qui sait toujours quelle est la bonne décision à prendre. Ici, on sait que le chemin va être long pour Merlin avant qu'il ne devienne celui que l'on connaît. Il n'est encore qu'un adolescent en pleine rébellion.

Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Je découvre cette série avec le tome 3.
Merlin se détourne de son père spirituel, Blaise, pour rejoindre la ténébreuse déesse Ahès
Dans cet album, le prêtre part à la recherche de son disciple afin de le faire revenir à la raison...
Les graphismes sont très réussis,
et contribuent à donner une ambiance très mystérieuse à l'album. Je n'ai pas trop accroché avec l'histoire assez glauque et sombre, ni la violence de certaines scènes.en vainquant le monstre Cromm- Cruach , Merlin devient le "le dieu sanglant ". Il renie son père spirituel ,et sa mère ,il se voit attribuer une armée .Merlin lutte désormais pour convertir des royaumes aux anciennes croyances, en rejetant le dieu chrétien .Merlin est maléfique ,violent et capable des pires exactions :Blaise et Maëlle réussiront ils à le faire revenir à la raison ?

Dorian.v
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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce Cycle Initiatique (tomes 1 à 10) est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=36613
J'ai mis la note de : 19/20

Mon avis sur le cycle Initiatique (tomes 1 à 10) : La série Merlin, écrite par Jean-Luc Istin, est un grand phénomène ! Commencée il y a maintenant 15 ans, la série continue de se vendre comme des petits pains et s'enrichit d'année en année avec des cycles d'histoire qui viennent la compléter. le cycle initiatique se compose des 10 premiers tomes et nous raconte la naissance de Merlin, sa quête d'identité et sa montée en puissance.

Deux cycles peuvent ensuite être lus : Merlin, la quête de l'épée (5 tomes – série terminée), qui retrace le parcours et les aventures de Merlin dans sa fabrication de l'épée légendaire Excalibur et Merlin, le prophète (5 tomes – série terminée), qui précède la naissance et l'avènement d'Arthur Pendragon. Ces deux cycles seront prochainement critiqués sur le site. Enfin, Merlin, cycle 2 : le cycle de Pendragon, s'intéresse davantage au roi Arthur et au rôle de conseiller de Merlin. Ce cycle n'est pas encore terminé, son troisième tome étant tout juste sorti.

Il est intéressant de ne s'intéresser qu'à Merlin, cet être exceptionnel, né d'un être des airs et d'une mortelle, dans la version de Jean-Luc Istin. Merlin, futur conseiller célèbre du roi Arthur ou druide raté dans la série Kaamelott, n'a de cesse de faire rêver. On le rencontre sous toutes les formes dans les romans, les films ou les BDs. Ici, l'auteur nous livre sa vision et celle-ci s'ancre dans un univers celtique en proie à l'installation de la doctrine chrétienne qui dénonce les rites païens et fait de l'ombre à l'ancienne religion plus proche des éléments et de la nature.

Ce cycle n'est en rien moralisateur et, à travers les yeux et les paroles d'un de ses personnages, Blaise, offre même une vision de vivre-ensemble, de mise en commun des savoirs, religieux ou non, et prône un amour inconditionnel à l'humanité et la foi en général. Les dialogues sont intelligents, ouverts d'esprit et intéressants. Rien n'est laissé au hasard pour un bon observateur.

La BD nous en apprend beaucoup sur la culture celte, bien remise à la mode grâce notamment à la collection Celtic des éditions Soleil. Nuada y est un personnage important, ce dieu lunaire surnommé « Airgetlam », c'est-à-dire « au Bras d'Argent », et de nombreuses références évoquent Lug, une divinité majeure de la lumière dont la lance est légendaire. le mythe arthurien n'est pas en reste avec l'île d'Avalon, bastion central de ce cycle, au sein duquel vivent les prêtresses de l'ancien culte. Les mythes bretons sont aussi de la partie, notamment avec la déesse Ahès, fille du roi Gradlon de la majestueuse ville d'Ys, cité qui ressemble d'ailleurs à s'y méprendre à Minas Tirith dans le Seigneur des Anneaux. Les BDs regorgent également de petits êtres féeriques et de petites créatures du Petit Peuple.

L'histoire est agréable à suivre et on ne se lasse pas. Merlin grandit, évolue et se fortifie. Cette complexité et sa transformation sont crédibles et cohérentes et donnent de la force au personnage. Blaise, son mentor, est un vrai philosophe et la relation qu'il entretient avec le jeune homme est conflictuelle, notamment quand ce dernier est adolescent et qu'il se cherche encore. La mère de Merlin, Maëlle, est une jeune femme mystérieuse, élevée dans les moeurs chrétiennes et la honte d'une naissance hors mariage. Petit à petit et au fil du récit, son personnage change : la jeune femme devient plus forte, plus sûre d'elle et de ses croyances. On la voit même combattre et défendre cher sa vie.

Ahès, personnage emblématique de ce cycle, est une divinité troublée animée par la vengeance. Son désir de faire tomber la nouvelle religion naissante et de prendre le pouvoir, font d'elle la méchante de l'histoire, indéniablement. Pourtant, certains tomes s'intéressent davantage à elle et à son passé, nous la montrant sous un autre jour. le lecteur est quelque peu divisé et c'est ce qui fait de cette histoire une épopée fascinante. Ahès reste tout de même effroyablement cruelle et terrible, représentant le malin avec ferveur et assurance.

Les personnages secondaires sont charismatiques, notamment les prêtresses d'Avalon ou les chefs de guerre romanisés. En plus du monde celte, l'histoire s'intéresse aussi aux derniers instants de l'Empire romain qui ne fait que décliner. Les liens entre l'antique religion et la religion chrétienne sont subtils et l'auteur en joue avec esprit. Ainsi, le personnage du prêtre rejetant tout ce qui a trait aux païens n'est pas si manichéen que cela, étant donné qu'il ne reste pas figé et qu'il finit par comprendre ce que le monde essaie de lui dire.

Les scènes de bataille sont nombreuses et belles. Les planches mettent en valeur ces combats et s'étendent souvent sur la double-page. Les dessins s'embellissent avec les tomes et deviennent plus nets et précis. Les couleurs nous ravissent et les dessins d'Avalon ou d'Ys sont tout bonnement merveilleux.

Merlin, le cycle initiatique est une lecture magique qui nous fait voyager au sein de la légende arthurienne que l'on chérit tant. Les révélations s'enchaînent à un bon rythme, les sous-intrigues sont toutes prenantes, les dialogues politiques et religieux sont de qualité, et les péripéties de Merlin sont autant complexes que palpitantes.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Si l'histoire devient de plus en plus intéressante au fil des albums (la série est prévue en 10 tomes), elle a pourtant un peu de mal à se lancer à cause de la lenteur de l'action et du manque d'intrigue. Il faut attendre le départ de Merlin vers Ahès pour que l'histoire prenne beaucoup d'intérêt. Les dessins sont fort bien réalisés, les couleurs variant idéalement en fonction des ambiances. La mise en page est originale laissant parfois la place à des cases plus grandes, pouvant prendre toute la planche ou à des débords ou des superpositions. Toutefois, je suis surpris de voir que le graphisme des textes change au fur et à mesure des tomes. J'imagine que le changement d'éditeur en cours de série y est pour quelque chose.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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j adore
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