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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après les séries "Elfes" et" Nains", c'est tout logiquement que les éditions Soleil lance la série" Orcs & Gobelins" consacrée aux enfants mal aimés du tolkienisme...


Nous sommes avec ce tome 1 inaugural dans une Série B de belle qualité : en quelques années la saga a atteint plusieurs dizaines de titres, avec une moyenne de 24 pages par mois donc un rythme de parution digne d'un comic, mais avec des qualité scénaristiques et graphiques supérieures voire très supérieurs à ce proposent nos voisins anglo-saxons. Editorialement c'est soutenu, donc on différencie sans mal les forces des tomes qui ont eu le temps de se peaufiner des faiblesses des tomes ceux qui ont du affronter les affres de la deadline.
Turuk le semi-orc beau gosse se relève mal en point et amnésique dans une ville déserte et inconnue... Enfin pas si déserte, car il est poursuivi par une mystérieux archère qui veut sa peau pour remplir sa mission, et la nuit la ville se remplit de créatures impies qui elles veulent sa peau pour remplir leurs ventres... Nous ne sommes pas une tome à mystères, puisque l'amnésie n'est qu'une astuce de narration pour faire découvrir les tenants et aboutissants du survival en cours par les yeux d'un fort sympathique connard. Car au finla Turuk s'avère être est un taulard en cavale depuis son évasion du bagne d'Armuhr situé au coeur de la forêt de Daëdenn. Et il retrouve donc ses codétenus Rondar'r et Firr ainsi que la matonne belle gosse Dalyam, qui en plantant leurs dragons durant leur fuite les a fait s'écraser dans un nouveau bagne : une prison à ciel ouvert dont les milliers de geôliers attendent la première occasion pour tous les dévorer, fuyards comme traqueurs... Nous sommes à l'époque de la peste zombie lâchée sur le monde par la nécromancienne elfe Lah'saa, et on suit tous les codes des films du légendaire George Romero : les personnages sont coincés dans un lieu A en sécurité relative à très court terme (le beffroi de la cité marine d'Iruan), et pour sauver leurs peaux ils doivent atteindre un lieu B où ils seraient en sécurité absolue à long terme (la cité voisine de Casteleon), sauf que pour cela ils doivent d'abord traverser la zone C remplie d'horribles créatures semblent n'exister que pour les crever salement avant de les bouffer encore plus salement (le tunnel souterrain nain qui les relie ^^)...

C'est d'un grand classicisme sur le fond mais d'un redouble efficacité sur le forme, tant grâce au travail de Jean-Luc Istin que grâce au travail du brésilien métisse Diogo Saïto qui n'a jamais aussi bien dessiné qu'ici... Il faut s'unir ou périr, mais Turuk est un crevard persuadé que puisque l'homme est un loup pour l'homme il ne faut avoir aucun scrupule à ne penser qu'à sa grande seule. Il nous raconte à la première personne sa propre histoire, et nous autres lecteurs sommes les spectateurs et les complices de toutes ses manipulations, fourberies et trahisons, mais il oublie que l'arnaqueur peut lui aussi peut se faire arnaquer... Car c'est bien connu, tout le monde ment !
ATTENTION SPOILERS DE LA MORT QUI TUE : JE VOUS AURAIS PREVENUS !

10 tomes sont d'ores et déjà prévus et j'ai hâte de découvrir Myth le voleur qui emprunte à Aladin, Gri'im le vieux guerrier orc en quête de vengeance, Sa'ar l'Al Capone gobelin, les Dirty Dozen d'Ayraak, ou de retrouver l'orkelin La Poisse déjà vu dans le tome 18 de la série "Elfes"... Enjoy !
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On m'a toujours dit que pour un Orc, j'avais plutôt une belle gueule.
Mais là, avec mon museau émietté par des coups de massue, je risque d'avoir un peu de mal à remporter le premier prix de beauté. J'ai l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de trolls en rut ! Pas sûr que la belle dame de la haute avec qui j'ai eu une aventure ne daigne encore s'intéresser à moi si l'occasion lui était à nouveau offerte.
Et de mes souvenirs qu'est-il advenu ? Quelle est cette ville déserte où il n'y a pas âme qui vive pour fournir un début d'explication à ma présence en ces lieux. La seule chose dont je me souvienne, c'est que je m'appelle Turuk…

Critique :

Et si les Orcs n'étaient pas ces brutes assoiffées de sang que des mauvaises langues, des nains ou des elfes sûrement, ont décrites ? Et si les Orcs et les Gobelins étaient bien plus intelligents que ce que les langues perfides ne veulent bien le dire ? Heureusement, monseigneur Istin permet de rétablir la vérité, celle qui a été trop souvent maquillée, travestie, par des esprits mal intentionnés n'ayant pour but que de nuire aux culs verts.
En révélant les péripéties de Turuk, un semi-orc, les hommes découvriront enfin à quel point il y a de la noblesse chez les peaux vertes, qui, par ailleurs, contrairement aux autres races, ne sont pas racistes puisque capables d'apprécier un joli minois chez une mignonne petite elfe des bois. Il fallait que ce soit dit. Merci, messire Istin pour le rétablissement de cette vérité, trop souvent dissimulée par les services de propagande elfiques ou par ces enclumes de nains, les hommes eux-mêmes n'étant pas en reste !
Vous qui lisez ces lignes, vous avez certainement entendu parler d'Armhur, cette prison noyée au milieu de la forêt et confiée à la garde des elfes sylvains… Violeurs, assassins, crapules de toutes races, s'y retrouvent enfermés sans espoir de pouvoir s'évader. Mais il s'y trouve aussi une autre population : prisonniers politiques, victimes de juges iniques et prisonniers de guerre. C'est à cette dernière catégorie qu'appartenait Turuk. Il n'était pas le plus costaud des peaux-vertes, mais son intelligence compensait la différence de force qu'il pouvait y avoir entre lui et des Orcs d'un bien plus grand gabarit comme il le prouva, là, sur place, dans cet enfer d'où on ne s'échappait qu'une fois mort. Dans sa geôle, Turuk était le patron reconnu par tous jusqu'à ce qu'un nouveau arrive dans la cellule… Mais le Seigneur Istin a rapporté son histoire bien mieux que je ne saurais le faire. Et comme certains se demandent certainement à quoi ressemble cet univers, Diogo Saito l'a mis en lumière avec un trait d'une rare précision rendant fidèlement compte des physiques, des décors et des couleurs. Il ne manque que les odeurs… Mais croyez-moi, il vaut mieux vous épargner cela.

N'attendez plus ! Découvrez la vérité vraie sur le trop méconnu univers des Orcs et des Gobelins. Non, les peaux vertes ne sont pas des bêtes, et sous leurs peaux dures se cachent des coeurs sensibles et une noblesse d'âme que ni humains, ni nains, ni elfes, ne sauraient égaler…

Mille mercis aux éditions SOLEIL et à Babelio de m'avoir sélectionné dans le cadre de cette masse critique privilégiée et nommé ambassadeur du monde des Terres d'Arran, où se côtoient humains, elfes, nains et peaux vertes, sans oublier les magiciens nombreux en ces lieux, pour le meilleur… et bien souvent pour le pire.
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C'est à pas feutrés que j'ai fait mon entrée dans les terres d'Arran… Les orcs n'étant pas les plus sympathiques des créatures, et encore moins réputés pour leur esprit vif et éclairé, j'étais surprise qu'on leur consacre des volumes entiers.
Lorsqu'il m'a été proposé de recevoir et lire ce volume, ma curiosité légendaire était piquée au vif ! Toutefois je ne m'attendais pas à apprécier plus que ça, je craignais même de regretter cette lecture, me préparant à une possible déception. Sauf que…
Sauf que le graphisme est remarquable jusque dans les moindres détails. le dessin est précis et conserve cette précision d'une case à l'autre malgré les actions parfois hautes en tensions. Chaque personnage a des traits bien caractérisés que l'on ne peut confondre et j'apprécie cela. Les plans sont variés et les cadrages alternent souvent lorsqu'il s'agit de nous montrer un des personnages principaux. le décor est splendide, presque féérique avec le jeu de couleurs et de lumière qui apporte une touche particulière notamment dans les vues d'ensemble de l'île. On passe sur des pages noires quand on se trouve en pleine nuit ou dans des lieux obscurs. Tous les choix graphiques concourent à créer une atmosphère propre à ce lieu et à cette histoire. Immersion garantie.

Sauf que je ne pensais pas « rencontrer » un jour un orc de ce genre. Orc ou semi-orc ? telle est la question. Ne voilà-t-il pas qu'il est le narrateur lui-même, qu'il s'exprime dans une langue soutenue parsemée de mots grossiers, qu'il analyse les situations, réfléchit… Il se révèlera plutôt beau gosse (il aime le répéter ˄˄), beau parleur et surtout une brute épaisse et un vil calculateur. S'il cache plus d'un tour dans son sac, sa nature d'orc semble néanmoins le rattraper au plus mauvais moment. le talent des auteurs est de nous l'avoir rendu presque attachant : le narrateur beau parleur embobine aussi son lecteur en un tour de main. Ce type est une ordure, mais une ordure sympathique.

Sauf que l'intrigue, somme toute classique, est fort bien ficelée et m'a embarquée dans l'aventure où je me suis retrouvée coincée avant d'avoir le temps de tourner la deuxième page… J'ai vraiment beaucoup aimé ce début efficace qui nous contraint à prendre le parti de Turuk. La part de mystère est saisissante et ne se dissipe que par demi-mesure, laissant le suspens et le doute planer longtemps. Ce n'est par exemple qu'à la page 5 que l'on voit enfin le visage de Turuk, lorsqu'il peut lui-même se regarder dans un miroir.
C'est un véritable huis-clos qui nous enferme sur une île dont on ne sait rien et dont on va apprendre si peu. Des souvenirs remontent à la mémoire de Turuk, d'autres lui sont racontés par ses acolytes.

Les dernières pages m'ont laissée sur une faim étrange : j'avais à la fois envie de suivre Turuk (si possible !) et également de suivre Dalyam pour continuer la route avec elle. Mais quels frustration, contrariété, plaisir et contentement face à cette fin proposée, cet humour jouissif et agaçant à la fois car on sent que quelque part « on s'est fait avoir ». Par qui ? Pourquoi ? Comment ? A quel moment ? C'est du grand art, j'adore ! ça se lit, ça ne se raconte plus !

Cerise sur le gâteau, le dossier de présentation de l'univers et de la série, qui donne clairement l'eau à la bouche si les auteurs sont aussi talentueux que J. L. Istin et Diogo Saito ! Deux noms que je vais retenir et lire à nouveau dès que l'occasion se présentera.

Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour cette belle proposition de lecture !
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Surfant sur le succès, la série Elfes et Nains s'enrichit d'un petit nouveau : Orcs et Gobelins. Pour notre plus grand plaisir bien sur!
Voici donc Turuk, séduisant semi-orc, qui se retrouve amnésique dans une ile-ville inconnue et peuplée de goules affamées qui plus est!

J'ai bien aimé ce premier tome avec un orc comme personnage principal : un franc parlé assez proche du nain mais avec un code de l'honneur un peu plus particulier. Voici donc un héros que l'on va adorer détester ou plus exactement détester adorer!! Charmeur, beau gosse mais sans scrupules!
Le scénario est basique mais l'on doit bien reconnaître que ça marche très très bien. Une lecture agréable et accrocheuse tout du long jusqu'à ce final qui m'a laissé coite. Quoi!! les auteurs osent nous laisser comme ça!

Graphiquement c'est du très bon aussi, rien à redire! Les fans de fantasy vont se régaler!
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Cette bande dessinée fait partie d'un énorme univers bien connu où sont représentés divers peuples avec chacun sa série (Orcs et Gobelins, Elfes, Nains, Mages) : Les Terres d'Arran.


Le tome 1 d'Orcs & Gobelins est une belle mise en bouche qui nous fait découvrir un monde très riche. Pour cette série précisément il y a sept tomes, mais chacun des albums est une histoire complète.


Plus en détails, Turuk c'est l'anti-héro par excellence, un Orc mais tout de même beau gosse au caractère bien trempé mais aussi calculateur et opportuniste. Il est ici accompagné de deux autres Orcs et d'une Elfe des bois avec qui il va devoir coopérer malgré leurs différends pour combattre une menace bien plus forte qu'eux.


Je n'en dis pas plus sur l'histoire mais sachez juste que c'est intelligemment écrit, on est pris d'un bout à l'autre de l'aventure sans s'en rendre compte, en même temps c'est écrit par « Jean-Luc Istin » donc une valeur sûre dans le monde de la bd.


Visuellement nous pourrions penser tomber sur du très sombre au vu de l'univers et du peuple, mais non c'est assez coloré même. Les dessins eux sont très beaux, rien à dire on en prend plein les yeux.


J'ai beaucoup aimé ma lecture et ce ne sera pas ma dernière virée dans le monde d'Arran !
Lien : https://unbouquinsinonrien.f..
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Soleil pour m'avoir fait parvenir ce premier tome de la série Orcs et Gobelins et de m'avoir nommée Ambassadeur des mondes d'Aquilon.
Ma première surprise lorsque j'ai reçu ce tome a d'abord été le livre reçu puisqu'il n'était d'une précisé : Les mondes d'Aquilon fourmille de séries et celle-ci en est à ses débuts.
L'organisation de cette collection est un peu particulière car il semble que chaque "race" faisant l'objet d'une série composée de 5 cycles menés quasiment de front (je ne sais pas si c'est très clair comme explication).
Ma deuxième surprise a été de voir qu'Istin était au scénario et j'aime cet auteur. du coup je suis partie sur un à priori positif pour cette BD.
Turuk se réveille après une commotion d'origine inconnue dans une ville déserte et avec aucun souvenir. Commence sa quête pour comprendre ce qui lui est arrivé et pourquoi la ville est déserte.
Alors Turuk n'est pas un orc comme les autres: doté d'un physique avenant (si si je vous assure), intelligent (enfin plus que la moyenne des orcs en tout cas), subtil (croit-il), doté d'un sens de l'humour (même si c'est de l'humour orc)... bref, il n'est pas ordinaire, ce qui en fait un personnage attachant.
On est projeté dans l'histoire en quelques pages, l'intrigue est introductive et soulève bien plus de questions qu'elle n'amène de réponse et c'est normal pour un début de cycle.
Les illustrations sont de grandes qualités et il est très agréable à feuilleter.
J'ai très envie de savoir comment notre héros va se sortir de la situation à laquelle il est confronté à la fin de cet épisode.
Tout cela est très prometeur et donne envie de suivre cette collection.
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Lisant depuis le début l'aventure des Elfes et ayant commencé la saga des Nains, l'arrivée des Orcs et Gobelins, permet au monde des Terres d' Arran de s' étoffer et la saga prends de plus en plus d'ampleur au sein du monde du 9ème art. En parcourant le récit de ce 1er tome, j'ai bien aimé suivre cette aventure en compagnie des orcs qui peuvent être considéré comme des êtres barbares mais j'ai plutôt bien aimé leur charisme notamment pour Turuk et que on peut éprouver envers eux une certaine empathie. j'ai donc bien apprécier le caractère de Turuk le héros de ce tome, et j'espère le revoir dans une autre aventure.
Le scénario nous laisse en terrain connu pour ceux qui suivent assidument la saga Elfes : l'invasion des goules constitue le fil rouge de cette saga depuis le tome 6. Artistiquement, le dessin est très jolie mais cela à toujours été agréable à l'oeil dans chaque tomes.

Après Elfes qui promet encore de belles aventures, Nains qui s'est déjà bien imposé, découvrir l'univers des Orcs et des Gobelins offre de belles épopées sur les Terres D' Arran.
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Orcs & Gobelins est une bande dessinée qui m'a agréablement surprise.
En effet, je n'ai pas pour habitude de lire du fantasy et cela m'a donné l'envie d'en lire davantage à l'avenir.
Découvrez Teruk, un semi-orc qui se réveille, sonné, blessé et amnésique. Il tente tant bien que mal de répondre à ses nombreuses questions. Il va vite se rendre compte qu'il est pourchassé par une elfe. Il va également faire la rencontre d'horribles créatures qui veulent le dévorer... Elles ont une particularité, c'est qu'elles craignent la lumière. Mais qui sont-elles et pourquoi cherche t-on à le tuer?
Ce qui est sûr, c'est que de nombreuses péripéties sont sur son chemin. Trouvera t-il ses semblables ? Où est-il ? Arrivera-t-il à se sortir de là ? Affaire à suivre...
J'ai bien aimé l'histoire qui donne envie de découvrir la suite. Quant aux graphismes, je les trouve bien réalisées malgré le côté sombre.
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Après Elfes et Nains voici Orcs & Gobelins qui débarquent. Pour le plus grand plaisir des lecteurs. Ce premier tome est un vrai régal, une grande réussite. Merci aux auteurs.

C'est rafraichissant de se mettre dans la peau d'un "être sanguinaire". Un savant mélange de Nains avec une psychologie des personnages recherchée et d'Elfes pour l'action.
On retrouve nos goules. Une histoire assez simple dans un univers maintenant bien maitrisé, qui s'entremêle avec les trois séries. Ce qui est vraiment agréable. Mais une histoire qui fonctionne très bien avec de l'action, des retournements de situation et des éléments délivrés au fur et à mesure pour maintenir le suspense.
Quant à la fin, je la connaissais en partie (je me suis fait spoiler par ma famille à mon plus grand plaisir). Certains la trouveront frustrante. Moi j'ai bien aimé puisque là n'était pas l'important dans ce tome. Bien sur on aimerait savoir comment il s'en sort. Et on espère le retrouver dans une autre BD.
Les personnages sont très bien fait. Tout d'abord notre Turuk. Très attachant malgré son méchant côté égoïste et manipulateur. Il arrive presque à nous faire oublier que c'est un orc. Les auteurs nous ont aussi réservé des surprises avec notre elfe. Je ne voudrais pas trop en dire.
Pour les dessins pas de mauvaises surprises. Bien à la hauteur de la série et de la couverture. Ils sont sublimes et la colorisation vraiment lumineuses.

Tout est parfait dans ce premier tome. Je me demande même pourquoi je n'ai pas mis 5/5.
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Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir grâce à Babelio et les éditions Soleil cet univers incroyable (mille mercis). Connaissez-vous cette saga les Terres d'Arran ? Je ne vous dis pas le nombre de tomes qu'il y a, mais c'est juste impressionnant. L'univers est divisé en quatre mondes « Mages », « Nains », « Elfes » et la petite dernière « Orcs et Gobelins ». L'univers est commun à toutes les séries et je pense que les personnages se croisent ici et là. Plusieurs scénaristes et illustrateurs sont à pieds d'oeuvre pour nous régaler.


L'univers des Terres d'Arran est juste fantastique. Si vous aimez tout ce qui se rapporte à la magie et aux créatures fantastiques alors vous allez vous régaler.


Lorsque je reçois un livre, je feuillette toujours pour jeter un oeil à la mise en page. Un petit rituel pour m'imprégner de ma prochaine lecture. Avec cette bande dessinée la surprise a été de taille. La couverture est juste géniale, les premières pages où carte et titres de collection figurent donnent déjà l'eau à la bouche et les dernières pages sont consacrés à un dossier concernant l'univers et les personnages à venir.


L'univers des Terres d'Arran est sombre et violent. Des tripes, du sang, des zombies et monstres en tout genre jalonnent le scénario. Un univers particulier mais que j'adore retrouver dans les bandes dessinées. Les illustrations sont d'une qualité particulière retrouvant ici et là des traits de douceurs au coeur de ce monde intransigeant. le récit est étoffé avec de nombreuses cases sur les planches et beaucoup de bulles. Et je trouve cela agréable de pouvoir avoir une vision détaillée de l'action par la parole en premier temps et puis par les illustrations.


Turuk est un leader charismatique. On adore son magnétisme, son humour à deux balles et son égoïsme. Un truand à la belle gueule et qui ne se ménage pas dans les moment d'actions.


Les rebondissements sont nombreux jusqu'au final machiavélique et sournois.


Je vous avoue, je suis littéralement tombée amoureuse de cet univers et mon fils de 12 ans a aussi craqué. Il se dégage quelque chose de particuliers qui vous accapare dès le départ pour ne plus vous lâcher. C'est de la magie, de la sorcellerie ou je ne sais quoi d'autre, mais cela fonctionne à merveille.




En bref :
* Un univers sombre, violent et sanglant
* Un personnage charismatique totalement attachant
* Un scénario cocasse et complet avec de nombreux rebondissements
* Des illustrations de qualité
* Un immense coup de coeur

J'avais oublié que les bandes dessinées de ce genre pouvaient être juste géniales. Mes souvenirs remontent à plus de 20 ans avec la BD « Lanfeust de Troy » que je dévorais au lycée. Une très belle rencontre que je ne suis pas prête d'oublier.

Lien : https://misschocolatinebouqu..
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