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En ce début de mois d'octobre, je vous retrouve avec mon billet sur ma lecture commune mensuelle des enquêtes de Victor Legris, libraire et enquêteur dans le Paris de la Belle Epoque. le premier opus de cette série, Mystère rue des Saints-Pères, m'avait un peu laissé sur ma faim : si le contexte m'avait charmé, j'avais trouvé l'enquête trop en retrait. Ce deuxième tome, La disparue du Père-Lachaise, n'a pas su redresser la barre à mon goût.

L'intrigue débute plusieurs mois après la fin du tome précédent. Victor Legris est plus que surpris lorsqu'un matin, débarque dans sa boutique, Denise, la gouvernante de son ex-maîtresse Odette de Valois. Celle-ci est inquiète pour sa patronne qui a disparu après un rendez-vous de spiritisme au cimetière du Père Lachaise. Victor Legris se lance donc sur les traces de son ancienne amante, assisté par son commis, Joseph, féru des romans énigmes qui commencent à fleurir à cette époque.

Pour faire simple, je me suis ennuyée. J'ai trouvé l'intrigue policière plate, sans relief. J'ai vu les quelques rebondissements venir de loin. J'ai regretté que les personnages tournent en rond une bonne partie du roman sans parvenir à comprendre quelle piste privilégier pour leur enquête.

Par ailleurs, je n'ai pas retrouvé le contexte qui m'avait tant plus dans le tome précédent. Si dans Mystère rue des Saints-Pères je n'avais aucun mal à m'imaginer déambuler dans le Paris de la fin des années 1880, ici je n'ai pas eu cette impression.

Les personnages restent sympathiques. Je suis complètement fan de Joseph Pignot, un jeune homme débrouillard qui amène beaucoup de fraîcheur et d'humour au récit. Par contre, j'ai toujours un peu de mal avec Tasha que j'ai du mal à cerner. J'ai également regretté que Kenji soit absent une bonne partie de l'intrigue.

Vous l'aurez compris, La disparue du Père-Lachaise ne fera pas partie de mes lectures les plus marquantes. Très franchement, je ne sais pas si je continuerai les lectures communes autour de cette série. Je pense que ça dépendra de mes envies au moment de lire le prochain opus…
Lien : http://tassedeculture.com/20..
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Paris, 1890. L'Exposition universelle n'est déjà plus qu'un beau souvenir. Seule la tour Eiffel domine le site déserté. Rue des Saints Pères, le libraire Victor Legris va connaître de nouvelles aventures. Il ne le sait pas mais son ancienne maîtresse, Odette de Valois, va disparaître lors d'une visite au cimetière du Père-Lachaise, dans la chapelle familiale. Et de cet événement, comme la chute d'un domino entraîne celle de tous les autres, s'ensuivent une série de déplacements aux quatre coins de Paris : le Pont de Crimée, le Carrefour des Écrasés, le pont des Arts, le quai d'Orsay … Cette année-là, la Cour des Comptes, en ruines, est toujours debout. Incendié en 1871 par les Communards, le Palais d'Orsay, décoré de peintures murales de Théodore Chassériau (seuls 60 m² ont subsisté), ne fut détruit qu'en 1898 pour être remplacé par la gare d'Orsay (aujourd'hui, le Musée du même nom). C'est donc là, dans la végétation envahissante, au milieu des gravats, que vit un des protagonistes de l'histoire : le père Moscou. Cet homme est un vieillard qui souffre d'une pathologie très XIX° siècle, la monomanie du commandement militaire. Théodore Géricault a peint un portrait de ce type de malade mental. Et je pense que l'un des attraits de ce volume à l'intrigue somme toute assez classique, est de ressusciter les rues et les bâtiments d'un Paris aujourd'hui en grande partie disparu, ainsi que les caractères marquants de sa population (de la concierge à la grande bourgeoise, en passant par le clochard ou le médium). Ils sont attachants, troublants, déroutants, se débattant courageusement face au mal incarné.
D'autre part, je suis intimement persuadé qu'il faut lire les tomes de cette série dans l'ordre chronologique pour une meilleure compréhension de l'évolution des relations entre les personnages récurrents.
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J'ai été assez déçue par ce roman policier. Je me réjouissais du cadre dans lequel se déroule l'action, le Paris d'avant-guerre et son atmosphère de fin de siècle, mais il est finalement peu représenté dans le roman. de même, l'histoire m'a semblé longue à démarrer. En revanche, sa conclusion est rapide. Certes le dénouement est astucieux mais il arrive trop rapidement. L'enquête avance plus que doucement et subitement tout s'éclaire. Dommage..
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Deuxième enquête de Victor Legris et une très belle réussite qui confirme mon impression par rapport au premier tome.

Cette enquête dans les rue du Paris de la fin du 19e siècle est rafraichissante, une fois commencée, je n'ai plus voulu la lâcher.

Je vais vite me procurer la suite des aventures de Victor, le libraire détective !
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Deuxième tome des aventures de Victor Legris, libraire à Paris dans un XIXème finissant.
Victor et son commis Joseph Pignot sont des hommes de passion (livres, photographie...).
Victor en a plusieurs qui vont jouer des rôles différents dans cette histoire.
Victor aimait les femmes et maintenant aime Tasha ; son ancienne maîtresse (connue dans le tome 1) a disparu et il s'engage à la retrouver.
Ce tome commence à préciser un trait de caractère du héros : la jalousie amoureuse.
On ne s'ennuie pas dans cette enquête et on approfondit également les liens des personnages rencontrés dans le premier tome. Paris est un personnage à part entière et ce livre éclaire également une partie de l'histoire de la Troisième République et des "affaires" avec l'Amérique centrale.
Un livre plaisant.
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Deuxième aventure de Victor Legris après Mystère rue des Saints Pères. Après un début qui prend le temps d'installer l'intrigue, on suit avec plaisir Victor, libraire et détective à ses heures, qui patauge un peu pour progresser dans la recherche des indices et du coupable. Heureusement, il peut compter sur ses amis pour l'aider, parfois à son insu d'ailleurs. Tout ce petit monde est bien sympathique: Joseph, son commis perspicace et qui travaille dans l'ombre, Tasha sa maîtresse russe, artiste en devenir, et Kenji, ami fidèle et grand sage oriental. On suit avec plaisir la vie dans cette petite librairie. Ajouté à cela l'atmosphère d'un Paris de fin de siècle, ses quartiers typiques, ses petits métiers et sa gouaille inimitable font de ce polar un moment de lecture divertissant et très agréable.

Je lirai à coup sûr la prochaine aventure de Victor Legris : le carrefour des écrasés.
Lien : http://lesbonheursdesophie.o..
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Le récit est fait de plusieurs points de vue, même si celui de Victor Legris est le plus présent. du coup, on a bien envie de les secouer pour qu'ils se décident à communiquer entre eux. Quand je dis cela, je pense notamment à Joseph, le commis de la librairie, qui, on le ressent bien, commence à prendre du "poids" dans la vie et la résolutions des intrigues qu'aime à dénouer Victor Legris.
Tout au long du récit, on va suivre Victor et Joseph donc, mais aussi Tasha, l'amie de coeur du libraire, peintre et indépendante elle craint pour son homme même si elle se garde bien de trop le montrer... On va également découvrir que Kenji Mori, le père adoptif de Victor, est loin d'être aussi lisse et insensible que l'on pourrait le penser.
Bref, tous ces personnages vont finalement réussir, surtout Victor quand même, à découvrir le "méchant" de l'histoire... Qui n'est d'ailleurs pas forcément celui à qui l'on pouvait penser.
Mais ce que j'ai attendu moi, tout le long du livre, où l'auteur nous ballade quand même pas mal avec des histoires et des personnages parallèles dont on découvre au fur et à mesure les implications. Ce que j'ai attendu tout le long donc, c'était le pourquoi! Pourquoi la "Disparue" disparaît... Pourquoi il arrive ce qu'il arrive à la gouvernante... Pourquoi Victor et Joseph ont toujours l'impression d'être suivis et épiés...
Au final, le pourquoi est bien loin d'être ce que l'on croit. Il va chercher ses racines bien loin, aux confins de l'Amérique Centrale, pour des raisons sommes toutes plutôt banales : la cupidité et le recherche de l'ascension sociale.
J'ai cependant tout autant apprécié les descriptions du Paris d'alors avec ses fiacres et leurs conducteurs bourrus, avec ses rues où l'agitation, la foule et la gouaille parisienne restent bien présents, le début de "l'exode" des petites gens vers les Banlieues naissantes pour cause de loyers trop chers intra-muros ( eh oui!...Déjà en 1890!!! ).
Lien : http://lepetitparadisdevilys..
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Une promenade dans le Paris de la fin du 19ème.
L'intrigue n'est que prétexte à une plongée dans l'histoire palpitante de ces années 1890: la tour Eiffel fait partie du paysage parisien depuis un an, des nostalgiques de l'Empereur défient le temps, des restes des grands incendies de la Commune sont autant de souvenirs de ce Paris vivant, grouillant, contestataire.
La canal de Panama comme toile de fond, le scénario mêle avec habilité tous ses ingrédients pour en faire un récit instructif, haletant.
Un régal
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Une plongée dans le Paris post Canal de Panama, fin XIXème siècle donc! Ce qui est intéressant, c'est de se plonger dans un quotidien qui a disparu pour l'essentiel, même si nous restons plutôt du côté des gens aisés....L'intrigue rappelle l'engouement pour le spiritisme de la bonne société, au début de cette période où les plus riches se détournent de la religion mais cherchent toutefois à se rassurer..
L'intrigue policière est ,elle, plus légère!
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Novembre 1889, dans la province du Cauca, non loin du canal de Panama, on retrouve le corps sans vie d'Armand de Valois, géologue à la compagnie du canal interocéanique. Peu avant son décès, il avait envoyé à sa femme Odette, restée à Paris, une petite peinture prénommée La vierge en bleu.

Pendant ce temps là à Paris, sa femme Odette prend du bon temps avec Victor Legris et semble se soucier comme d'une guigne de son cher mari, jusqu'au jour où un courrier lui apprend son décès. Là, elle prend le plus sérieusement du monde le deuil et cherche à entrer en contact avec son esprit grâce à Zénobie Turner, une voyante.

L'esprit de son mari lui demande d'apporter la peinture dans le caveau du Père-Lachaise et Odette entend suivre ses instructions à la lettre, là voilà donc partie pour le cimetière en compagnie de sa petite bonne bretonne, Denise.

Cette dernière prend peur et laisse sa maîtresse seule dans le caveau familial et l'attend à la sortie, les heures passent et le Père-Lachaise est sur le point de fermer et toujours pas d'Odette.

Sur les conseils du gardien, elle regagne le domicile des de Valois mais sa maîtresse ne revenant toujours pas, elle décide dès le lendemain de voir Victor Legris, l'ancien amant d'Odette qui, ne semble pas s'inquiéter outre mesure de cette disparition mais promet à la petite bonne de l'aider à retrouver son employeure.

Un an après Mystère rue des Saints-Pères, Victor Legris, co-directeur de la librairie Elzévir et son commis Joseph, sont une fois de plus mêlés à une enquête policière, au grand dam de l'inspecteur Lecacheur et de Tasha.

Ils ne seront pas de trop de deux pour démêler le vrai du faux dans ce volume où les faux semblants sont nombreux. Jojo, qui rêve de prendre la relève d'Emile Gaboriau, l'inventeur du roman policier, traque le moindre entrefilet parlant de disparition ou meurtre, glané dans le Passe-Partout, son quotidien favori.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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