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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dixième opus des aventures et enquêtes de Victor Legris, libraire dans le Paris de la fin du XIXème siècle.
Dans ce tome, Claude Izner (les soeurs Korb/Lefèvre) nous fait découvrir l'univers des bouquinistes des quais de Seine et plus particulièrement du quai Voltaire.
Les meurtres perpétrés par de mystérieux souliers bruns s'accumulent et semblent être en lien avec un livre ancien.
Par un curieux et inattendu hasard, Victor et Joseph, son associé et beau frère, vont se retrouver au centre des dangers et de la vie de personnages hauts en couleur.
La grande Histoire nous laisse découvrir également les soubresauts de cette année 1898, entre affaire Dreyfus et préparation de l'Exposition Universelle de 1900.
Après un trou d'air, je considère ce tome des aventures de Victor Legris comme un des plus réussis. Il y a moins de longueur et l'enchainement des évènements se réalise sans incohérence. Les personnages donnent le meilleur d'eux même et l'histoire principale n'est jamais perdue de vue.
La maintenant fameuse postface historique de l'année (ici 1898) est toujours de qualité et s'enrichit de reproduction de publicités de l'époque.
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Dans cette nouvelle enquête qui couvre les premières semaines de l'année 1898, nous retrouvons l'équipe familiale de la librairie Elzevir, l'élégant Victor Legris (Tasha son épouse, Joseph son beau-frère et associé, Kenji Mori son tuteur, Iris sa demi-soeur et même Djina sa belle-mère ….etc) aux prises avec un criminel en série qui s'attaque aux membres d'un club d'amateurs de confitures.

L'essentiel des personnages – foisonnants comme à l'accoutumée – gravite autour du métier de bouquiniste. Un milieu que les soeurs Liliane Korb et Laurence Lefèvre (qui se camouflent sous le pseudonyme de Claude Izner ) connaissent bien pour l'avoir pratiqué et qu'elles nous décrivent avec gourmandise. Surtout qu'à première vue, les usages de ce métier n'ont pas beaucoup changé. Il y a les spécialistes, ceux qui dépiautent les bouquins pour réutiliser les vieux parchemins, les acheteurs fouineurs en quête de la « pierre philosophale » …

Une série de meurtres secoue donc ce petit monde : d'abord une ancienne boulangère retrouvée estourbie et dont le corps a été inondé du contenu de ses pots de confitures, un bouquiniste décapité dont on a tassé le corps dans la boîte d'un de ses confrères, une jeune modiste, une cardeuse soupçonnée … le seul fil conducteur, en dehors d'une sorte de ficelle rouge, est l'omniprésence de confitures. En fait, le mystérieux assassin recherche un petit opuscule relié de papier marbré bleu et rouge, réputé contenir une formule secrète, très secrète … et bien entendu, malgré sa récente paternité, Victor Legris s'embarque dans l'aventure, d'autant plus curieux que l'intrigue tourne autour de livres de livres anciens.

Le rythme du thriller est vif et les descriptions du Paris de la fin de siècle, avec en toile de fond la vive controverse autour des épisodes de l'affaire Dreyfus, particulièrement bien tournés. La fin, toutefois, totalement imprévue et fort peu vraisemblable, laisse perplexe … l'intrusion du fantastique – avec un retournement de situation digne du "Betty" d'Indridason, ne m'a pas tout à fait convaincue.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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si je me suis un peu perdue pendant la première moitié du roman entre tous les personnages, si j'ai omis de noter tous les mots du parler populaire de l'époque, si j'ai regretté un Kenji Mori est peu présent, j'ai pris plaisir à me balader dans les rues du "vieux Paris" se "modernisant" à grand train. j'ai par contre peu adhéré à l'histoire du personnage Amadeus.
Izner, un auteur que j'apprécie : je me dis que le travail en amont de la rédaction doit être fabuleux, quoiqu'il se sent un peu trop quand même... et on apprend des tas de choses ; les personnages sont très vivants, réalistes, avec leurs qualités et leurs défauts, leur savoir, leur ignorance. La librairie est elle aussi un personnage, on s'y voit, fouillant dans les vieux volumes, à la recherche d'un ouvrage rare ou pas mais qui nous fait rêver.
un "effet de style" que j'ai aimé, c'est amener les souliers bruns comme personnifiant l'assassin.
Les notes de fin d'ouvrage renseignent aussi sur L Histoire, celle qu'on enseigne, sur l'origine de coses qui nous paraissent installées depuis toujours, de quoi faire réfléchir à la notion d'historique et de coutume ^-^.
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Un roman idéal pour passer un bon moment de détente. Il ne faut pas s'attendre à une grande littérature, l'écriture est simple, l' intrigue par trop compliqué non plus mais je me suis quand même régalée. C'est un roman qui a beaucoup de charme, à la suite de Victor Legris et de ses pérégrinations dans Paris on redécouvre cette ville, une époque, une ambiance, des galeries de personnages haut en couleur.
J'ai été un peu perdu au début mais je m'en doutais débuter une série de ce genre sans commencer par le premier volume est rarement une bonne idée. Ce n'est pas très gênant mais on a très envie de combler nos lacunes et de retrouver ses personnages dans les volumes précédent.

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