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3,4

sur 413 notes
L'intérêt du roman est surtout dans la description de l'ambiance et de l'atmosphère de l'époque 1889 lors de l'exposition universelle de Paris. On retrouve comme personnages Gustave Eiffel, Edison, Eastman et autres inventeurs. L'énigme des crimes commis est bien construite, mais ll n'y a pas de suspense ni grand intérêt à vouloir lire la suite car l'écriture étant hachée et toujours interrompue par des commentaires accessoires. En définitive le contenu est intéressant mais le style trop brouillon.
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C'est jour de fête en ce 23 juin 1889 : pensez donc, elle vient d'être inaugurée ! Qui donc ? Mais LA tour évidemment, celle imaginée par Monsieur Eiffel pour être le clou de l'Exposition universelle de Paris ! Dans la ville-lumière en ébullition, les neveux de la brave Eugénie Patinot traînent la pauvre femme engoncée dans son corset jusqu'aux cinquante hectares de l'Expo. Pensez donc, ils veulent être parmi les premiers à se presser aux étages de la tour. Eugénie croit défaillir dans l'ascenseur qui lui fait penser au canon imaginé par Jules Verne pour se rendre de la terre à la lune. Elle se promet de déposer un cierge dès qu'elle sera sortie de cette tour infernale. Mais une mystérieuse piqûre la transportant illico dans un monde meilleur l'empêche d'accomplir son dessein. Cette mort subite n'échappe pas à l'attention de Victor Legris, jeune libraire de la rue des Saints-Pères, et de l'équipe du journal le Passe-Partout qui trinquaient à ce moment-là sur la première plateforme de la tour. Les jours suivants, d'autres morts attribuées à des abeilles attirent les soupçons de Victor Legris. Aiguillonné par les beaux yeux de la dessinatrice russe Tasha Kherson, troublé par le comportement de son associé japonais Kenji Mori, il n'en faut pas plus pour le lancer dans une enquête entre les hauteurs de Montmartre, le quartier latin, le parc Monceau et les bas-fonds de Saint-Michel
Claude Izner est le pseudonyme de deux soeurs bouquinistes, romancières et réalisatrices. Ce Mystère rue des Saints-Pères est le premier d'une série consacrée au personnage de Victor Legris, libraire-enquêteur à la Belle Epoque. Et il est ma foi très plaisant.

Amis des livres, vous allez vous régaler en parcourant les rayons de la librairie Elzévir remplis de trésors (comme les Caprices de Goya), en croisant « Monsieur France » (Anatole !) en personne, en entendant Legris se moquer des « ismes » (romantisme, naturalisme, réalisme, symbolisme…) et menacer de les jeter dans « l'isthme de Panama », en lisant par-dessus l'épaule du commis Joseph les romans policiers que celui-ci dévore, ou en vous ébaudissant du goût de la Comtesse de Salignac pour les bluettes conventionnelles d'auteurs aujourd'hui oubliés mais ayant vraiment existé. Les amateurs d'art se réjouiront des querelles opposant les tenants de la peinture officielle et les avant-gardes comme les obscurs Cézanne, Gauguin ou Van Gogh et suivront avec intérêt les pas de Victor en tant que photographe amateur.

Plus largement, ce roman est une expérience immersive dans le Paris de la fin du XIXe car nos deux auteures ont soigné le décor : que ce soit les pavillons de l'exposition, la foule bigarrée, l'argot, les différents « villages » de Paris et les villages factices de l'exposition, la bohème montmartroise, les cafés, les chansons à la mode, la réception des découvertes scientifiques par les masses ou l'attente vaine du retour du Général Boulanger, tout est d'époque, jusqu'au moindre bec de gaz !

C'est ce qui fait tout le sel de cette aventure digne des ambiances du Chat Noir, des tableaux De Toulouse-Lautrec ou des nouvelles De Maupassant. L'univers sensible de cette fin de siècle, avec sa fièvre, ses différences sociales, son attrait pour la nouveauté et l'exotisme, et pour le progrès scientifique, mais aussi sa misère cachée sous les ors de la jeune IIIe République confiante dans le progrès, tout cela est rendu de façon très attrayante. Tout cela stimule l'imagination, presque trop, comme si le duo d'auteures avaient voulu fignoler le moindre détail, et fait passer au second plan une intrigue qui reste assez classique, à la manière du genre policier de l'époque. Comme le pauvre Joseph, on se perd un peu à suivre Victor Legris dans ses incessants va-et-vient.

Qu'à cela ne tienne, je n'ai pas boudé mon plaisir, bien au contraire !


Lien : https://ellettres.wordpress...
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Bon livre. Comme je les aimes, avec des descriptions comme il faut de l'époque. le personnage de Tasha m'a rappelé une connaissance.
Bien aimé celui de Kenji .
Une intrigue bien menée et qui pique ( comme une abeille ) le lecteur.
Ce serait chouette qu'on en fasse une série télévisée.
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J'ai été très déçue par ce roman, que j'ai eu du mal à finir malgré sa petite taille (280 pages). Un libraire nommé Victor Legris enquête sur des meurtres mystérieux commis à Paris pendant l'exposition universelle. Je n'ai pas "accroché" avec ce personnage que je n'ai trouvé ni attachant, ni sympathique. L'enquête est vraiment maladroite (c'est la première enquête du personnage), Victor ne voit que deux coupables possibles, deux de ses proches, et s'entête à les soupçonner pendant une grande partie du roman. L'histoire se conclut finalement très rapidement, sans que des indices ait été réellement donnés au lecteur, qui du coup se sent complètement spectateur passif de cette histoire sans grand intérêt. Pourtant, le lieu et l'époque où se déroulent l'histoire m'intéressaient réellement, et je m'attendais à une lecture très agréable. Je ne pense pas que je lirai la suite des aventures de Victor Legris.
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Que voilà un titre sympathique ! Les deux romancières nous offrent une intéressante plongée dans le Paris de la fin du XIXe siècle, le tout porté par une intrigue riche en rebondissements. Paris est un personnage à part entière que les deux soeurs prennent à coeur de décrire historiquement de façon précise. C'est bien simple : au fil des pages, j'avais l'impression d'assister à cette célèbre Exposition Universelle. Les bruits, les odeurs, la foule, l'excitation qu'elle produit, tous ces éléments sont relatés avec précision et participent d'une ambiance très réaliste. Les évolutions techniques, industrielles, culturelles et sociales sont également mises en avant et offrent une coloration singulière à cette enquête parisienne.
Le personnage de Victor Legris, libraire-enquêteur, porte en lui l'héritage des grands détectives qui l'ont précédé. le duo Sherlock Holmes-Watson n'est pas loin du duo qu'il forme avec Kenji Mori, son accolyte empruntant à Holmes sa part mystérieuse et son passé de voyageur. le suspense grandit au fil des pages, tandis que l'étau se resserre progressivement autour des suspects. Une agréable lecture qui me donne envie de découvrir la suite des aventures de Victor !
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Le livre débute par un prologue narrant la mort d'un chiffonnier suite à une piqûre d'abeille alors qu'il assiste à l'arrivée de Buffalo Bill à Paris ! Un peu plus d'un mois plus tard, Eugénie Patinot, veuve pieuse et respectable, accompagne ses neveux visiter la Tour de Gustave Eiffel, clou de l'Exposition Universelle. Alors qu'elle s'assoit sur une banquette pour reprendre ses esprits, elle est victime, elle aussi d'une piqûre meurtrière d'abeille...
Étrange coïncidence, même pas relevée par la police au demeurant... Mais voici que deux journaux reçoivent une lettre anonyme précisant que Mme Patinot en savait peut-être un peu trop... Et une troisième personne succombe à une piqûre mortelle... Mais quelle mouche les pique ?

Ce livre constitue une belle plongée au coeur du Paris à la fin du XIXè siècle, en pleine Exposition Universelle en compagnie de personnages très attachants :
* un libraire tout d'abord, Victor Legris, la trentaine, qui va devenir "le" détective, un peu malgré lui tout de même. Je le trouve assez peu doué comme enquêteur (enfin, c'est sa première enquête, alors, ne soyons pas trop dure avec lui tout de même !). En plus, il tombe amoureux, alors, c'est sûr, on ne peut pas avoir les idées bien bien claires dans cet état... Il a perdu son père jeune et est, depuis la mort de sa mère, soutenu et veillé par celui qui est devenu son associé.
* son associé donc, Kenji Mori, japonais au passé mystérieux et dont les actes, pour le moins suspects, vont conduire Victor à enquêter sur ces morts mystérieuses...
* une bien belle illustratrice, Tasha, qui ne vit que pour sa peinture mais n'en vit malheureusement pas !
* un commis, Joseph, très sympathique (et fort "exploité")...
* un ami, Marius Bonnet, qui lance un nouveau journal et demande à Victor de tenir une chronique littéraire
* et plein d'autres...Bref, une belle batterie de personnages...

Avec son style clair, facile, ce polar est une belle découverte.
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Le tome 1 des enquêtes de Victor Legris, libraire dans le Paris du dernier quart du XIXème siècle, est sans doute un des plus réussis.
L'effervescence autour de l'exposition universelle et le milieu impressionniste est particulièrement bien retranscrit. Une insouciance pré apocalyptique.
Une maîtrise parfaite des rues de Paris donne au provincial que je suis un certain vertige, comme quelqu'un devant une langue étrangère inconnue, entre frustration et envie d'apprendre.
Les personnages sont esquissés dans tout leur potentiel.
Bonne idée : la notice des évènements de l'année à la fin de l'ouvrage réalisé par les auteurs.
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toujours un régal de se plonger dans ce Paris de la fin du 19ème siècle.
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J'apprécie énormémément ces périodes historiques, cette fois-ci nous sommes en 1889 en plein Paris et au coeur de la foule de l'Exposition universelle qui célèbre l'empire colonial français à travers le monde.
Notre héros, Victor Legris, un libraire qui tient commerce rue des Saints-Pères a donc rendez-vous avec son associé Kenji Mori, son ami de toujours qui est comme un père pour lui ; et un autre ami qui lui est journaliste. Ce rendez-vous qu'il a accepté a pour but de participer à la rédaction du journal le Passe-partout, et a lieu au 1er étage de la tour Eiffel. Tout le monde se bouscule, tout le monde est fasciné par cette impressionnante tour de métal.
Sauf que ce rendez-vous va très vite être interrompu car une femme vient d'être retrouvée morte sur un banc, vraisemblablement tuée par d'étranges piqûres... D'autres morts parmi les visiteurs de l'Exposition universelle viendront se révéler par la suite et ces meurtres restent à chaque fois inexplicables.
La suite ici :
Lien : http://1erchapitre.over-blog..
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Tout était pourtant réuni pour me plaire. Je me réjouissais de retrouver la collection Grands détectives de 1018, que j'aime beaucoup. Ce qui m'a séduit au premier abord ? le Paris de Gustave Eiffel, des impressionnistes, un héro libraire (pléonasme ??)... Autant de raisons qui ont fait qu'une fois la dernière page tournée, je suis franchement déçue… J'ai fini ce roman plus par principe que par plaisir: l'écriture est agréable mais la structure du récit est brouillonne, l'enquête démarre beaucoup trop lentement… Autre problème à mon sens: on saute d'un point de vue à l'autre, sans structure, ni réelle raison. Les héros demeurent creux, voire légèrement antipathiques: oui, j'ai fini par franchement lever les yeux au ciel à cause de Victor Legris, que je trouve lâche et très vain. Outch.
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