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Citations sur Hantise (La maison hantée) (48)

- C'est l'endroit idéal pour pique-niquer. Le déjeuner au bord de l'eau, sans oublier les œufs durs.
- La salade de poulet et le gâteau au chocolat, ajouta Théodora en riant.
- La limonade dans un thermos. Et le sel, pour le renverser.
Théodora roula voluptueusement sur elle-même.
- Tout ce qu'on raconte sur les fourmis est faux. Il n'y a pratiquement jamais de fourmis. Des vaches, sans doute, mais je ne me rappelle pas avoir jamais vu la moindre fourmi pendant un pique-nique.
- Par contre, est-ce qu'il n'y a pas toujours un taureau dans un pré ? Et quelqu'un qui dit : attention, on ne peut pas passer par ce pré-là, il y a un taureau ?
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- Cela donne toujours un choc de toucher du marbre, dit-elle. Cela ne correspond jamais à ce à quoi on s'attend. Quand on voit une statue grandeur nature, elle ressemble assez à un être humain pour qu'on s'attende à toucher de la peau, j'imagine.
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Au fond d'elle-même, elle était - comme toute femme - intimement persuadée que la meilleure façon d'apaiser un esprit troublé est de mettre des chaussures confortables.
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- La peur, dit le docteur, est l'abandon de la logique, la renonciation volontaire aux schémas de pensée raisonnable. Soit nous la combattons, soit nous nous y soumettons, mais il n'existe pas de position médiane.
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Eleanor prit une profonde inspiration. Saisie d'un vertige, elle chancela. Luke la rattrapa et la soutint tandis qu'elle s'efforçait de retrouver un sentiment de verticalité, dans ce monde où tout basculait, où les arbres et la pelouse penchaient sous un ciel qui tournoyait.
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"Vous pensez que nous avons raison de rester ? interrogea-t-elle.
- Raison ? Je pense que nous sommes tous incroyablement fous de rester. Je pense qu'une ambiance comme celle-ci peut révéler les failles, les défauts et les fragilités de chacun d'entre nous et nous démolir. [...]"
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Le docteur désigna la porte d'entrée. "Chaque angle de la maison est légèrement faussé. Hugh Crain devait avoir horreur des gens raisonnables et de leurs maisons à angles droits. Il a donc construit celle-ci à l'image de son propre esprit. Tous les angles que vous croyez droits - parce que vous êtes habitués à voir des angles droits et que vous avez toutes les raisons de penser qu'ils le sont -, tous ces angles ont en réalité une fraction de degré en plus ou en moins. Je suis sûr, par exemple, que vous croyez être assis sur des marches parfaitement horizontales, parce que vous n'imaginez pas que des marches ne puissent pas être de niveau..."
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Eleanor Vance avait trente-deux ans lorsqu'elle arriva à Hill House. Depuis le décès de sa mère, sa sœur restait la seule personne au monde pour qui elle éprouvât véritablement de la haine. Elle n'aimait pas non plus son beau-frère, ni sa nièce, âgée de cinq ans. Elle n'avait pas d'amis. Tout cela à cause des onze années qu'elle avait passées à soigner une mère invalide. Outre qu'elle était ainsi devenue infirmière autodidacte, elle souffrait désormais d'une sensibilité extrême à la lumière. Elle ne se souvenait pas d'avoir jamais été vraiment heureuse au cours de sa vie d'adulte. Son existence aux côtés de sa mère s'était religieusement ourdie autour de petites culpabilités, de reproches mesquins, noyés dans une lassitude permanente et un désespoir sans fin.
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La route décrivait un dernier virage, puis, brusquement, elle se retrouva devant Hill House. Sans réfléchir, elle appuya sur la pédale de frein. Le moteur cala.
Un spectacle abominable s'offrait à ses yeux. Elle fut parcouru d'un grand frisson, tandis que le mot s'imposait à son esprit : abominable. Cette maison est malsaine. Pars d'ici toute de suite.
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Aucun œil humain n'est capable d'isoler l'élément précis, qui, dans la composition malheureuse des lignes et des espaces, donne une allure diabolique à une maison. Il y avait là cependant un je-ne-sais-quoi – une juxtaposition insensée, un angle mal conçu une rencontre hasardeuse entre ciel et toiture – par lequel Hill House respirait le désespoir. Vision d'autant plus terrifiante que la façade semblait en éveil, avec ses fenêtres sombres évoquant les yeux d'un vigile, surmontées de temps à autre par le sourcil inquiétant d'une corniche.
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