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4,01

sur 1386 notes
Un roman un peu a la down town Abbey.
L'histoire d'une famille fortunée et de ses domestiques.

J'ai eu un peu de mal a accrocher au début de l'histoire, puis l'auteure a réussi a m'emporter dans un autre temps et un autre lieu.

J'ai mis du temps a apprécier les personnages, qui sont très travaillés. Avec des caractères bien trempés pour certains, agaçants pour d'autres . Mais qui ont chacun leur personnalité particulière qui les rend attachants dans tous les cas.

L'écriture est agréable et l'histoire un peu fleur bleue, même si l'opposition des classes sociales est extrêmement bien mise en avant. C'est aussi l'histoire d'une évolution des moeurs... Parfois forcée, mais une évolution quand même.

J'ai apprécié ce roman, et je continuerai avec plaisir à lire les aventures de Marie et de sa famille.
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Nous pénétrons dans la famille Meltzer, une riche famille qui possède une usine de filature, nous sommes en Allemagne, en 1914, à la veille de la première guerre mondiale . On va suivre les différents personnages, Johan le patriarche, le patron de l'usine, autoritaire, il est de l'ancienne école, un peu dépassé, sa femme Alicia et les trois enfants, Paul, appelé à seconder son père puis à lui succéder, Kitty et Elizabeth les deux filles, très différentes, la première est une beauté, artiste, volubile, toujours en train de parler et de rire , la seconde ne brille pas par son physique, plus en retrait et évidemment jalouse de sa soeur qui fédère tous les regards. Et puis il y a toute la horde des domestiques, chauffeur, jardinier, femmes de chambre, cuisinière, gouvernante.
On va rentrer dans les histoires d'amour, les tromperies, les bassesses, les jalousies, les rivalités des uns et des autres. Dans cette maison, il y a aussi Marie, petite orpheline, employée à la cuisine mais qui va vite prendre du galon pour se hisser au plus haut de la pyramide, elle va devenir un des personnages central de cette famille, son passé plein de zones d'ombre et celui de sa famille, liés à la famille Metzer, vont emerger peu à peu.
Dehors la guerre menace et bientôt, va venir perturber la sérénité et l'équilibre de la maison , arracher fils, maris et pères à leur famille pour les envoyer sur les champs de bataille laissant les femmes et les enfants seuls et désemparés . le premier tome s'arrête à l'aube de la guerre.
J'aime bien de temps en temps lire des sagas de ce genre, pour repartir ensuite vers des romans plus exigeants. Ces petites pauses sont salutaires et en ce début d'année plus que compliqué, j'en éprouvais le besoin.
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Forcément attirée par le bandeau faisant le lien entre ce roman-ci et Downton Abbey, je me le suis procuré un peu honteuse (eh oui, je l'avoue...) et l'ai commencé timidement, certaine d'y trouver moults mièvreries et amours du genre de celles que l'on trouve dans les romans-photo (ce livre est initialement paru en grand format dans une édition dite "du féminin", aïe aïe, aïe !! ). Alors on est bien d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, de celle qui, exigeante, nous émerveille et nous laisse admiratifs mais... cela se laisse lire , comme on dit, et mieux, cela nous tient en haleine ...à condition que l'on se laisse aller. Lu pendant mes vacances, entre chaise longue et hamac, hamac et chaise longue, l'esprit au repos, ce roman m'a divertie de façon agréable. Certes les ressorts sont prévisibles, le style pauvre et les personnages archi caricaturaux, mais.. c'est très efficace et cela marche comme un feuilleton télévisé. Conçu d'ailleurs comme tel, La villa aux étoffes est suivi par trois autres tomes. Paf, mon âme de midinette a été touchée à l'insu de mon plein gré !
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le roman débute en 1913 à Augsburg en Allemagne .
La famille Meltzer vit richement grâce à la filature dirigée par le père.
Marie, une petit orpheline au caractère bien trempé fait ses débuts dans la maison familiale comme aide-cuisinière.
On se rend compte que sa naissance est entourée d'un mystère qu'elle va s'attacher à résoudre.
On y retrouve une ambiance comme à Downton Abbey sauf que les relations entre domestiques y sont moins amicales, avec plus de jalousies.
La famille Meltzer composée du père Johann, très dur; de la mère Alicia qui tient son rang avec beaucoup d'humanité quand même ; du frère Paul âgé de 26 ans peu attiré par les études; de la fille Elisabeth, jalouse de sa jolie soeur et de ses prétendants ; de Katharina très jolie et courtisée, artiste.
Évidemment, des sentiments naîtront entre des jeunes gens, des désirs de mariages d'intérêts surviendront.
Tout cela du côté allemand à la veille de la guerre.
C'est pour cette raison que j'ai choisi le livre.
On y voit une antipathie des Allemands envers les Français.
Pas question d'accepter un Français dans la famille.
Pas question de traiter des affaires avec des Français vus comme des escrocs.
Une rancune existe encore depuis la guerre de 1870.
Une originalité dans le nom qui est donné aux employés de l'usine ou aux serviteurs nommés par leur nom de famille avec un article devant. L'habitude semble être commune dans le texte tout au long du récit.
Tout ça n'empêche pas le roman d'être passionnant par le suspense créé autour de l'histoire de Marie et de son avenir.
Certains personnages sont attachants et sincères comme Paul, le fils, Marie qui ne craint rien, Katharina qui accorde plus d'importance au côté humain qu'à son rang, Alicia, la mère, très humaine et juste.
On y voit comme dans d'autres récits le côté pénible du travail dans les filatures et l'exploitation des enfants.
Une très belle lecture à l'écriture et au style élégants, avec des notes d'humour, des descriptions amusantes, de nombreuses émotions.

L'histoire se termine à la veille de la guerre en juin 1914.
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Joli roman de 600 pages, La Villa aux étoffes nous plonge dans une Allemagne de 1913 en pleine expansion mais toujours attachée à ces traditions et à son aristocratie. Marie, notre jeune héroïne, est une orpheline au caractère bien trempé. Prenant ses fonctions de fille de cuisine dans la grande demeure d'un riche industriel et époux d'une aristocrate, la jeune fille ne s'attendais pas à découvrir les secrets de sa famille dans cette somptueuse demeure…

Difficile de ne pas comparer cette saga à la fabuleuse série anglaise Downton abbey tant Anne Jacobs nous propose un décor similaire et fascinant ainsi qu'une description du quotidien des domestiques et des maîtres de maisons aussi bien retranscrit et immersif. L'autrice nous propose une palette de personnages très intéressante et que j'ai pris beaucoup plaisir à apprendre à connaître et à suivre dans leur évolution. Bien que j'ai eu du mal à croire à la relation amoureuse principale et que les « secrets » soient très faciles à deviner, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet ouvrage qui a parfaitement réussi à me faire voyager.

La Villa aux étoffes fut une lecture vraiment plaisante et qui saura, j'en suis convaincu, ravir tous les fans de sagas familiales historiques tant le récit est immersif et sait prendre son temps pour nous décrire le quotidien d'une autre époque tout en nous tenant en haleine avec des personnages aux multiples facettes et des secrets de famille comme on les aime !
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.. Comment se laisser piéger par un pavé? comment avaler les pages jusqu'à la dernière en un rien de temps ... c'est ce qui vient de m'arriver avec ce très beau roman d'Anne Jacobs, premier tome de sa série La villa aux étoffes.
Automne 1913, Augsbourg , une ville industrielle en pleine expansion, non loin de Munich. Marie Hofgartner franchit pour la première fois le portail de la demeure de la famille Melzer, riches industriels de la ville. Elle est la nouvelle fille de cuisine ...
Petit à petit les personnages se mettent en place La famille Melzer , les parents, Johann et Alicia, les trois enfants Paul Le fils ainé, les deux filles Elizabeth l'ainée, et Kitty la cadette aussi fine, jolie et lumineuse que sa soeur est enrobée, aux traits ingrats et d'un tempérament ombrageux.
La domesticité dirigée de main de maitre par la gouvernante Melle Schmalzler, aidée par la cuisinière hors pair Fanny Brunenmayer se compose également De Robert, le majordome, Maria Jordan la femme de chambre et d'Augusta et Esle les bonnes ..
Tout le monde est en place, le spectacle peut commencer. Il va être somptueux, amours, trahisons, confiance, rage , regrets , méchanceté , cynisme , jalousie , tout y est . Nous sommes à l'aube de la première guerre mondiale. ..
Il ne vous reste plus qu'à ouvrir le livre . Quant à moi il me faut impérativement récupérer Les filles de la Villa aux étoffes, second volet de cette saga .
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Traduit de l'allemand par Anne-Judith Descombey

Que voilà une jolie romance qui déroule tous les clichés inhérents à ce genre :
- Les secrets de famille
- le fils de famille amoureux d'une des bonnes ( oui, la famille étant riche, il y en a plusieurs )
- La pauvre orpheline placée dans une famille bourgeoise, en l'occurrence les Melzer.
- Les amours inavouables, contrariées, voire interdites.
- La bonne société qui s'amuse et se prélasse alors que le petit peuple trime.
- etc
Mais, mais , mais...
Je me suis régalée en lisant cette histoire, eh oui, car les personnages sont attachants, la vie de tous très bien imagée, quel que soit leur position sociale, le contexte historique, nous sommes en 1914, bien décrit.
De plus, et je ne m'y attendais pas, j'ai parfait mes connaissances. Saviez-vous qu'en 1914, catholiques et protestants étaient hospitalisés dans des ailes séparées ?
Je continuerai donc cette saga historique qui attend sagement mon bon vouloir dans ma PAL.

J'en profite pour souhaiter à tous ceux qui me liront de belles fêtes de fin d'année et de belles lectures pour 2022.
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Allemagne, 1913. La jeune Marie, orpheline pauvre, vient travailler comme aide de cuisine pour une riche famille d'industriels, les Melzer.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman dernièrement, il était le plus souvent comparé à la série Downton Abbey et c'est ce qui m'avait donné envie de le lire. Malgré tout, le résumé semblait se limiter à des secrets de famille et à des atermoiements amoureux et j'avais des doutes sur le fait qu'il puisse réellement me plaire. J'ai donc profité de mon abonnement numérique à la médiathèque pour lui donner une chance. J'ai bien fait de ne pas investir dans une version papier, parce que je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture, malheureusement.

Alors ça se lit bien et facilement: la plume est fluide, simple et n'en fait pas trop comme c'est parfois le cas avec des romans historiques. Pour tout dire, c'était même peut-être un peu trop basique pour mon goût.

Une des raisons pour lesquelles ce livre m'intéressait, c'est qu'il se déroule en Allemagne juste avant la Première Guerre mondiale et que c'était l'occasion d'en apprendre plus sur le contexte ailleurs qu'en France ou en Angleterre. Or ça aurait pu se passer n'importe où, le fait qu'on soit à Augsbourg est purement anecdotique, le seul point que j'ai trouvé dépaysant étant les habitudes alimentaires des personnages. Les descriptions sont quasi-inexistantes et à aucun moment je n'ai ressenti d'ambiance particulière.

D'autre part, j'ai trouvé les personnages peu approfondis et pas du tout attachants, voire carrément pénibles. L'intrigue en elle-même était typique de ce genre de romans dit « féminins »: c'est bourré de clichés, donc pas du tout original et toujours prévisible. La comparaison avec Downton Abbey s'arrête au contexte historique et à la dualité des relations riches employeurs/domestiques, mais sans l'humour et les personnages charismatiques. Les problèmes rencontrés se résolvent facilement et de façon simpliste.

Pour finir, vu le titre, je m'attendais à ce qu'on parle de textile, or là aussi ça reste anecdotique, on a quelques éléments ici et là pour rappeler que les protagonistes fabriquent du tissu, mais ils auraient brassé de la bière ou produit des armes que ça n'aurait pas changé grand chose.

Pour résumer, une intrigue qui reste trop en surface et qui manque d'originalité, peuplée de personnages sans consistance. Je n'ai pas aimé, j'ai trouvé que c'était beaucoup trop long par rapport au contenu réel, et, comme ce tome se suffit à lui-même, je ne lirai pas les suivants. Si vous appréciez le genre Downton Abbey, je vous conseille de lire plutôt Les Brumes de Riverton de Kate Morton ou, si vous n'aimez pas les pavés, la trilogie Summerset Abbey.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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J'ai longtemps repoussé la lecture de la villa aux étoffes de peur d'être déçue. En effet, j'ai souvent entendu que ce roman était comparé a Downton Abbey, la barre était donc très haute. Et puis avec le froid, l'hiver et ses journées très courtes, j'ai eu envie de lire une romance, de me plonger dans ce domaine allemand avec ses aristocrates et ses domestiques. Je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt, car dès les premières lignes j'ai été captivé au point de commander immédiatement la suite que je devrais lire très vite en janvier.

On fait la connaissance d'une multitude de personnages : Marie, jeune fille qui arrive en tant que fille de cuisine au sein de cette grande maison. Elle fait la connaissance des autres domestiques qui lui mènent la vie dure mais aussi des maitres de la maison. Elle n'a pas eu une enfance facile et a grandit dans un orphelinat. Elle est déterminée à connaitre la vérité sur ses parents et l'on n'est pas au bout de nos surprises dans ce premier tome. On s'attache aux différents personnages Paul, dont je suis tombée amoureuse, Kitty pour son insouciance mais on adore en détester d'autres comme Elizabeth ou encore Maria.

J'ai aimé le dépaysement et me retrouver du coté allemand pour une fois, ou l'on sent un ressentiment pour les Français suite à la dernière guerre de 1870. L'arrivée de la Première Guerre Mondiale ne va sans doute pas arranger les choses et il me tarde de lire la suite.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Augsbourg, 1913.

Marie, orpheline, se présente à la demeure des Melzer, une riche famille industrielle du textile, pour y occuper un poste de femme de chambre. La jeune femme est très attendue et trouvera vite sa place entre ses tâches quotidiennes au milieu des autres domestiques et de ses maîtres. La maison est pleine de vie. La famille Melzer organise souvent des réceptions. Les trois enfants, déjà adultes, sont très présents. La plus jeune des filles, passionnée de peinture, va découvrir le don artistique de Marie et se lier d'amitié avec elle. Les deux jeunes femmes seront vite inséparables.

Une plongée au coeur d'une saga familiale allemande à la veille de la 1ère Guerre Mondiale.

***

"La villa aux étoffes" est le premier des trois tomes d'une saga historique de l'autrice allemande Anne Jacobs. L'histoire démarre aux débuts des années 1900. Nous sommes à l'époque de l'Empire allemand. Les tensions en Europe et dans les Balkans se font sentir. Un conflit militaire se prépare mais nous sommes loin de nous imaginer qu'une guerre va ravager le monde.

Marie est orpheline de père et de mère. Elle a grandi à l'orphelinat en suivant une formation lui permettant de travailler dans les plus grandes maisons aristocrates. Sa mère était une artiste et vivait de son art comme elle le pouvait avant de mourir dans une extrême pauvreté. Son père est décédé quelques semaines avant sa naissance.

Marie a eu une jeunesse difficile, loin de l'amour et du réconfort d'une famille aimante. Elle trouve une place dans une maison bourgeoise dont les propriétaires donnent l'apparence d'être une famille heureuse et pleine de bienveillance, traitant correctement son personnel. Les débuts sont un peu compliqués. Malgré sa jeunesse, Marie a un sacré tempérament et ne se laisse rabaisser ni par les autres domestiques, ni par toute autre personne.

***

D'un autre côté, nous découvrons les membres de la famille. Il y a d'abord Johann, le père, directeur de l'usine textile dans laquelle il passe tout son temps à gérer le personnel, les clients et les machines. Alicia, son épouse, tient la maison avec un main de maître. Elle s'occupe des domestiques, des enfants, qui vont bientôt faire leur entrée dans la bonne société.

Paul, l'aîné des enfants, est un piètre étudiant en droit. Elisabeth, l'aînée des filles, attend avec impatience de se marier et jalouse en secret sa soeur cadette. Katharina, la plus jeune, est sur le point de faire son entrée dans le monde alors que la seule chose qu'elle souhaite est de vivre de sa passion : la peinture.

Nous allons suivre Marie dans son quotidien en sein de cette grande famille, Paul, charmeur, et Katharina, artiste dans l'âme.

***

Voilà une lecture qui m'a été très agréable. Lorsqu'on ouvre ce livre, nous plongeons dans une très belle fresque familiale où se côtoie tout ce petit monde. Une amitié se crée et se renforce au fil de l'histoire.

Il y a de la romance, de l'histoire, de l'amitié, des descriptions sur la bourgeoisie germanique et les bonnes manières.

Les personnages sont tous bienveillants. le rang social a toute son importance mais lorsqu'il s'agit de protéger son personnel, les Metzger sont là. L'histoire ne s'arrête pas à cela car derrière toute cette panoplie de personnages, se cache un lourd secret qui va voir le jour au fil des pages.

J'ai beaucoup aimé cette lecture. le contexte de l'empire allemand du début du XXème siècle est passionnant, nous sommes à quelques mois du conflit. Survient un incident diplomatique dans une Europe déjà en crise, puis c'est le déclenchement de la grande guerre. Les tensions sont palpables. La bourgeoisie tient à son statut . Les jeunes héritiers suivent les traces de leur père. Les filles se préparent à un beau mariage.

Une lecture qui prend son temps et que j'ai adoré. Il n'y a pas de longueurs malgré l'épaisseur du livre. La suite de cette belle saga arrive le 9 novembre, et il faudra attendre janvier 2021 pour le dernier tome.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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