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4,01

sur 1386 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Forcément attirée par le bandeau faisant le lien entre ce roman-ci et Downton Abbey, je me le suis procuré un peu honteuse (eh oui, je l'avoue...) et l'ai commencé timidement, certaine d'y trouver moults mièvreries et amours du genre de celles que l'on trouve dans les romans-photo (ce livre est initialement paru en grand format dans une édition dite "du féminin", aïe aïe, aïe !! ). Alors on est bien d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, de celle qui, exigeante, nous émerveille et nous laisse admiratifs mais... cela se laisse lire , comme on dit, et mieux, cela nous tient en haleine ...à condition que l'on se laisse aller. Lu pendant mes vacances, entre chaise longue et hamac, hamac et chaise longue, l'esprit au repos, ce roman m'a divertie de façon agréable. Certes les ressorts sont prévisibles, le style pauvre et les personnages archi caricaturaux, mais.. c'est très efficace et cela marche comme un feuilleton télévisé. Conçu d'ailleurs comme tel, La villa aux étoffes est suivi par trois autres tomes. Paf, mon âme de midinette a été touchée à l'insu de mon plein gré !
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Jolie saga familiale comme on aime en lire sans se fatiguer. La villa aux étoffes vous ouvre ses portes et vous entrez dans la vie assez peu monotone d'une famille de riches industriels allemands du début du siècle (le XXème).
Alors on entend les robes froufrouter, les tasses qui tintent en rejoignant leur soucoupe, bousculant sur leur passage la petite cuillère en argent. On entend aussi la cuisinière talentueuse et bougonne qui règne sur sa cuisine comme un capitaine sur son bateau. Il y a aussi le bruit du parquet qui grince, les minces matelas des lits des domestiques qui s'affalent sur les sommiers, les filles qui s'écharpent, les machines qui fabriquent le tissu dans l'usine à côté et le chuchotement du pinceau qui trace sur la toile un monde nouveau.
Eh oui, il y a tout cela dans ce premier volet saga. Je salue le bel équilibre narratif entre l'univers des domestiques et celui des maitres. Et puis il y a Marie, personnage principal, clé, mystérieuse et sérieuse dont on va comprendre au fil des pages le rapport particulier avec cette famille.
Et l'amour me direz-vous ? Car pour réussir une saga familiale il faut au moins une histoire d'amour, non ? Vous ne serez pas déçu. Dans les incontournables, nous avons aussi la soeur délicieusement insupportable et que vous adorerez détester. Elle est franchement bien réussie...

J'aurais apprécié un peu plus de psychologie et de profondeur dans les personnages, mais comme l'ensemble tiens la route, je suis au global suffisamment satisfaite pour envisager de lire le tome 2. Gageons qu'on y trouvera aussi le thème de la famille confrontée à la grande Histoire et aussi un peu plus de tissu, en référence au titre : comment fonctionnent les machines, ce que produit l'usine, bref de quoi étoffer (sans mauvais jeu de mots) la culture générale.

Alors, faut-il le lire ? Oui ! En ce mois d'août 2021 pluvieux, sur un canapé à l'abris ou plus tard dans un hamac sous un parasol.
Si vous aimez les sagas familiales, je vous recommande également le Goût du bonheur de Marie Laberge, avec en bonus l'accent québécois. Ou plus ancien : les Gens de Mogador de Elisabeth Barbier. Et plus norvégien, vous avez le Livre de Dina de Herbjørg Wassmo.
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Suite à de nombreux conseils, je me suis lancée dans cette série.

J'ai eu quelques difficultés à m'immerger dans ma lecture. Les nombreux personnages m'ont perdu par moment.

Mais porté par les nombreuses critiques positifs j'ai persévéré et aux environs de la moitié du roman, on commence tout doucement à être pris dans cette lecture. Mais cela reste un peu trop tardif à mon goût.

Malheureusement pour moi, ce roman est davantage une présentation plutôt longue des personnages, des lieux, ... Et je reste déçue par ce tome mais je souhaite tout de même découvrir la suite.
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Une saga familiale comme je les apprécie. Beaucoup de personnages qu'on prend le temps de connaître intimement, une famille à laquelle on s'attache, le temps qui passe. Ici nous sommes dans une ambiance à la Donwton et nous vivons au rythme de la famille aisée mais aussi des domestiques. Ce sont surtout deux femmes qui ont le rôle principal (je dis rôle, c'est assez visuel comme roman). L'une est la cadette de la famille, une artiste qui fait ses débuts. L'autre est une jeune orpheline qui devient fille de cuisine.

Les personnages sont tous attachants et le roman se lit très vite malgré sa longueur.
Si j'ai apprécié qu'il n'y ait pas de détails tapageurs, je n'ai néanmoins pas beaucoup éprouvé d'empathie pour les jeunes filles. Elisabeth est un peu trop dure même si on lui trouve des circonstances atténuantes. Katherina est peu trop insouciante à mon goût, même si on comprend son besoin d'indépendance. On lui passe quand même beaucoup de choses. Et enfin Marie gagne pour moi un peu trop vite les faveurs de tous sans que j'aie pu réellement prendre le temps de l'apprécier. Son côté impertinent présenté au début, l'indulgence qu'elle a pour l'artiste et ses prétentions personnelles ne m'ont pas permis de voir sa gentillesse. J'ai eu l'impression d'assister au fait qu'elle était décrétée gentille sans que j'ai pu le constater par moi-même.

Une lecture au demeurant sympathique qui nous entraîne dans un autre univers et qui ravit notre côté romantique.
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Une lecture facile et fort divertissante. Mais je ne pense pas lire la suite de cette saga à l'eau de rose, qui n'a rien de très original (si ce n'est que l'autrice est allemande et que ça se passe en Allemagne). Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, je trouve, sans doute un peu trop caricaturaux. Il y a mieux dans le genre saga familiale historique !
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La quatrième de couverture de ce roman est hélas trompeuse. L'autrice est allemande, et je m'attendais à lire une histoire à la Downton Abbey sur fond de Première guerre mondiale vue d'un autre côté de la lorgnette… c'était plein de promesses ! Et bien non : le roman commence certes à l'automne 1913, mais 648 pages plus loin, nous ne sommes toujours que fin juin 1914, juste avant la guerre. La villa aux étoffes est en fait le premier tome d'une saga en cinq volumes. L'intrigue butine une foultitude de thèmes, souvent intéressants, mais rien n'est approfondi. L'héroïne est attachante, mais pas assez exploitée. Je suis donc déçue, mais le roman se lit néanmoins plutôt bien.

Quatrième de couverture : « À Augsburg, près de Munich, en 1913, la jeune Marie est embauchée en cuisine à la Villa aux étoffes, la résidence des Melzer, propriétaires d'une imposante usine de textile. Alors que la jeune orpheline tente de tailler sa place parmi les serviteurs, les maîtres anticipent le début de la saison des bals hivernaux qui permettra à la belle Katharina, la cadette de la famille, de briller de tous ses feux en société. Paul, l'héritier principal, se tient loin de ce genre de mondanités, car il préfère de loin sa vie d'étudiant à Munich. du moins jusqu'à ce qu'il croise Marie... Lorsque la Première Guerre mondiale déchire l'Europe et le reste du monde, la Villa et ses habitants seront aux premières loges du conflit et subiront des bouleversements dont les effets feront trembler toute la maisonnée, l'usine ainsi que ses employés. de quoi l'avenir de Marie et de tous ces gens qui sont devenus sa famille sera-t-il fait ? »
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La villa aux étoffes est une saga qui comporte tous les ingrédients pour en faire une lecture addictive et prenante mais contrairement à certaines séries, ce n'est pas mièvre et je me suis plu à aimer les différentes péripéties vécues par les personnages dans cette Allemagne de la période de la 1 ère guerre mondiale : amours, patrons et domesticité, secrets de famille, trahison et réconciliation sont au programme de ce roman. Un "Downtown abbey" germanique.
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Porté par une écriture riche et détaillée - alternant entre chapitres passionnants et d'autres plus ennuyeux -, "La villa aux étoffes" d'Anne Jacobs est un premier tome prometteur. Riche historiquement, il nous présente des personnages attachants, étrangement davantage dans la famille Melzer - comme Katharina ou Paul -, que chez les domestiques aigris... Marie, l'héroïne pleine d'ambition, ne reculera devant rien pour connaître ses origines et percer les secrets de son enfance, autant que Paul, le fils de la famille, afin de la demander en mariage et l'extirper de sa situation de domestique. En cela, ce premier tome nous propose une trame classique (ascension sociale, amour impossible entre deux personnes issues de milieux différents, secrets d'enfance), ce qui fait qu'Anne Jacobs ne prend pas beaucoup de risques. Il ne nous reste plus qu'à découvrir les autres tomes, que nous espérons plus entraînants, car il ne faut pas oublier que ce sont des pavés !
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Un beau petit pavé de plus de 600 pages qui nous plonge dans une saga familiale à la veille de la Première Guerre Mondiale. Nous suivons Marie, orpheline, qui se retrouve à occuper le poste de femme de chambre dans la riche famille des Melzer. C'est dans cette grande maison, qu'elle va faire la connaissance de Paul, le fils, ainsi que de Katharina et Elisabeth, les deux soeurs. Au fil des pages, nous découvrons qu'il y a un secret entre cette famille bourgeoise et Marie… c'est le fil conducteur de l'histoire.

Je dois vous avouer que le personnage principal, Marie, m'a agacé de nombreuses fois, tout comme les deux soeurs. Je n'ai pas éprouvé d'attachement, peut-être manque t'il de la profondeur et des émotiosn dans la construction des personnages. La plume de l'autrice est fluide, facile à lire, mais il manque vraiment un petit quelque chose pour en faire selon moi un beau roman.
Bref, je ne lirai pas les suivants.
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Hier j'ai terminé ma lecture de ce premier tome de saga.
Je me suis laissée tenter par la jolie couverture ainsi que par l'ambiance à la Downtown Abbey que nous promet la quatrième de couverture.

Globalement j'ai passé un bon moment de lecture mais je déplore des descriptions pauvres et un contexte historique peu exploité.
L'autrice se concentre sur son personnage principal Marie et sur les dialogues.
Marie est une jeune femme qui entre au service des Melzer en tant que femme de cuisine. Il y a un secret qui plane autour de Marie et de ses origines.
C'est un pavé de plus de 600 pages et j'ai trouvé ça trop long pour ce que c'est.

L'intrigue se situe dans la villa d'un riche entrepreneur qui a fait fortune dans l'industrie textile. On est en 1913 à  Augsbourg en Allemagne.
Je m'attendais vraiment à plus de descriptions sur le plan historique et même au niveau de la ville, du pays. Finalement c'est une histoire qui pourrait se passer n'importe où dans une grande demeure.

J'ai bien aimé suivre l'histoire de Marie de son point de vue, du côté de la domesticité, avec les petites mesquineries et autre joyeusetés entre le personnel.
De l'autre côté on y suit aussi la fratrie Melzer au sein de la villa Paul, Elisabeth et Kitty, qui ont chacun une personnalité bien distincte.

C'est un premier tome divertissant mais pauvre sur le plan historique et psychologique.
J'ai bien aimé le tournant que prend la fin.
Je pense que je lirais la suite mais n'en ferait pas une priorité.
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