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3,69

sur 1108 notes
Le roman "La Serpe" de Philippe Jaenada constitue un travail remarquable de l'auteur, mais qui présente trop de minutie et de digressions qui m'ont irritée.

Ce livre a été présenté au club de lecture de la bibliothèque de Tubize le vendredi 4 mars 2022 par Michelle.
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Que cet homme est fatiguant. J'ai aimé ce livre, vraiment. Mais c'est un pavé rempli de disgressions. Dix fois je l'ai fermé d'énervement, dix fois je l'ai réouvert car l'auteur est assez bon pour nous donner l'envie de savoir, de comprendre, et dix fois, je l'ai maudit de me balader ainsi. Il prévient qu'il le fait, il s'excuse de nous perdre avec d'autres sujets. Son style est typique du gars au café qui a un truc à te raconter et qui, une heure plus tard en est encore à te parler de sa grand mère. Sincèrement. J'aimerai lire un autre de ses livres, mais je repousse, à mi-chemin entre la fascination pour ses histoires et la fatigue à l'idée de retomber dans ses salades. Bref, c'est à lire pour se faire un avis, l'intrigue en vaut le coup.
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Ce livre est mon premier livre de cet auteur mais pas le premier prix Femina que je lise. La prémisse me semblait bien intéressante. J'en ai lu 30% soit environ 200 pages sur 600. Il y a beaucoup de longueurs... et cette manie de créer des paragraphes de multiples niveaux est désagréable. Quel dommage aussi que l'auteur fasse la promotion de ses propres livres!! Sa propre histoire d'enquête est inintéressante et noyée dans les détails de l'histoire principale soit l'histoire d'Henri Girard. Celle-ci aurait méritée toute l'attention du lecteur.

Je suis surprise que ce livre ait gagné ce prix.





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Je n'ai pas aimé du tout le style de l'auteur, que j'ai trouvé brouillon il mêle l'histoire qu'il raconte à des anecdotes sur sa vie et d'autres personnes. Que la sage femme qui a mit au monde le héros soit celle qui a aussi mit Carlos Gardel, n'apporte rien à l'histoire et bien d'autres apartés du même style.
En plus il n'y a pratiquement aucun dialogue. Enfin voilà les avis sont bons, il a même reçu un prix mais moi j'ai jeté l'éponge à la moitié. Pourtant le sujet me plaisait, mais je n'ai pas tenu ce qui est rare.
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Jaenada reprend minutieusement l'enquête sur le triple meurtre du chateau d'Escoire - meurtres perpétrés en 1941. A l'époque le principal suspect, Henri Girard (mieux connu sous le nom de Georges Arnaud) est acquitté, alors que les gendarmes et les habitants du village restent persuadés de sa culpabilité.

Voilà pour le fond. Pour la forme, c'est du Jaenada à savoir des digressions, des parenthèses et des phrases interminables. Moi, j'adore, c'est bourré d'humour...

Un roman exceptionnel!
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Dans le château familial, un triple meurtre a eu lieu en pleine nuit.
Le père, la tante et la bonne ont été assassinés sans que le fils ne soit réveillé ni mis en danger dans une aile du château. Il est le seul héritier de son père et de sa tante et il n'a été constaté aucune effraction. le coupable idéal ?
C'est ce que va tenter de découvrir Philippe Jaenada qui se lance dans ce cold case vieux de plus de 70 ans avec toute sa personnalité et son humour.
Au milieu des digressions sur les évènements de sa vie personnelle, il fouille les archives de cette affaire.
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P.Jaenada revient ici sur un fait divers qui remonte à octobre 1941: le meurtre de 3 personnes, dans un château du Périgord. Suite à cela, le fils de la famille, - Henri, 24 ans - avait d'abord été mis en cause et emprisonné, en attendant un procès: aurait-il tué sauvagement, à coups de serpe, son père, sa tante, et la gouvernante? Ce procès le mettra hors de cause, il sera libéré, et jamais on ne retrouvera un coupable.
Ce jeune homme était Henri Girard, qui deviendra écrivain, et connaîtra ensuite, au début des années 1950, le succès, en publiant un roman marquant, sous le pseudonyme de Georges Arnaud: le Salaire de la peur.
Henri, jeune homme incontrôlable, détonnait dans sa famille bourgeoise, et avait tout du coupable idéal. Oisif, il avait toujours des besoins d'argent, en obtenait beaucoup de son père peut-être en cela trop faible, en avait soutiré à sa tante par des moyens trompeurs. de caractère difficile, il partait dans des colères marquantes. Et il amenait au château des femmes dont le tempérament n'était pas vraiment en ligne avec l'ordre bourgeois de la famille, ce qui n'était pas sans provoquer des conflits et des incidents bruyants, dont le voisinage et le personnel de maison profitaient....
P.Jaenada va explorer deux pistes, négligées à l'époque par les enquêteurs et la Justice: les jurés ont-ils été soudoyés, pour acquitter Henri? (l'auteur ne retiendra pas cette thèse). le fils des fermiers voisins, au milieu de ses mensonges et de ceux de ses parents, ne serait-il pas le coupable, sachant que l'argent de la famille Girard - dont il savait que des sommes en espèces se trouvaient ce jour-là dans les tiroirs - pouvait attirer la convoitise de ce bougre mal dégrossi? Là, l'auteur hésite. Et il nous démontre que la piste pouvait être sérieuse, et qu'elle a été négligée.
George Arnaud a continué de vivre, libre, mais de façon chaotique. Tous les acteurs de l'histoire, qui seraient aujourd'hui centenaires, sont morts.
Reste un mystère, qui, tel qu'il est présenté ici par Jaenada, nous captive effectivement, et continue de faire douter les amis encore vivants de Georges Arnaud, et, certainement aussi, les descendants d'Henri Girard.
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Il y a quelques mois, j'ai adoré une nouvelle de Philippe Jaennada qui s'appelle (je crois) Proust à la plage. Quand Au Printemps des monstres est sorti, je l'ai aussitôt ajouté dans ma liste des "to read" mais, comme je lis beaucoup et que je suis radin, j'ai d'abord acheté La Serpe en version numérique, à 5€. de plus, La Serpe avait croulé sous les excellentes critiques. Bon ben, heureusement que je n'ai pas acheté la version brochée ! Qu'est-ce que je m'emmerde ! 17% du livre et toujours pas un mot sur le meutre. Des digressions à n'en plus finir entre parenthèses, elles mêmes enchassées dans des parenthèses. Je n'y comprends rien. Je ne comprends pas qui est Pauline Dubuisson ni ce qu'elle vient faire là à part de l'autoprommotion pour un autre bouquin de Jaennada. Car, en définitive, l'auteur ne parle que de lui, de son Goncourt raté (j'espère qu'il le l'aura pas non plus pour le Printemps), de ses autres bouquins, de son Opel meriva. Cette lecture m'est tellement pénible et horripilante que j'abandonne.
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Deuxième essai pour moi d'un roman de Philippe Jaenada et franchement, je suis fan. Je ne suis pourtant pas une grande amatrice (du tout) de romans policiers, hormis ceux d'Agathe Christie que je collectionne. Et je pense qu'il y a un point commun entre les deux : tout repose sur une analyse et une démonstration logiques. Je ne suis pourtant pas non plus une grande cartésienne, encore moins dans mes lectures, mais là, ça marche. Et ça marche très très bien. Je me prends complètement au jeu de son enquête, de son récit, de la recherche de détails et de réponses, de la confrontation des témoignages, de l'analyse de la scène de crime, des différents scénarios envisagés. Comme d'habitude, c'est impossible à résumer, plein de méandres et d'histoires parallèles, mais ça ne perd jamais le lecteur. J'ai été accrochée au récit du début à la fin. Et j'ai été beaucoup touchée par l'intrigue, plus que par celle d'Au printemps des monstres qui, bien qu'aussi prenante et addictive, flirte avec la mafia et les magouilles. Ici, on parle d'un triple meurtre dans un château au milieu de nulle part, en plein milieu de la seconde guerre mondiale et on touche à d'autres choses : les liens familiaux, les histoires de village, la guerre, les différences de classes sociales. C'est une expérience de lecture unique, complètement hallucinante et qui retourne les nerfs, et qui vaut le coup, vraiment.
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En octobre 1941, le jeune Henri Girard, futur auteur du « Salaire de la peur » est le seul rescapé d'une tuerie dans laquelle sont massacrés son père, sa tante et la bonne… Incroyable récit qui nous livre tous les soupçons incriminant Henri Giràrd, avant de décortiquer, archives à l'appui, toutes les preuves de son innocence, et de proposer un scénario de la nuit du crime. Mais ce n'est pas qu'une somme documentaire : avec son art de la parenthèse (d'abord déconcertant (voire irritant)), l'auteur nous invite avec drôlerie dans son quotidien.
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