Sorti initialement en français sous le titre de Lab Girl en 2019,
La fille qui aimait les arbres est un roman autobiographique publié dans sa version francophone par les éditions Quanto à Lausanne, filiale d'EPFL Press.
Dans cet ouvrage, nous faisons la connaissance de
Hope Jahren. Fille de descendants norvégiens, elle grandit dans une petite ville du Minnesota où l'hiver est redoutable et semble interminable. Dans une famille où la communication est absente et les relations sont distantes, Hope est toutefois proche de son père, professeur de sciences, qui l'initie très tôt à l'ambiance de laboratoires. Au fil des pages, nous suivons Hope dans son brillant parcours scolaire et universitaire, dans ses jobs d'étudiante, puis dans ses diverses activités en tant que scientifique et directrice de labo.
Le récit alterne les chapitres relatant de la vie de la chercheuse et des informations sur le monde des végétaux, et plus particulièrement des arbres. A l'image de l'excellent livre de
Peter Wohlleben,
La vie secrète des arbres, les faits apportés par
Hope Jahren sont extrêmement instructifs et proposés dans un langage très accessible. En toute franchise, elle évoque son quotidien, entre la passion qui l'anime à enseigner et à travailler dans son domaine de prédilection, et les grandes difficultés que rencontrent les chercheurs dans leur quête incessante de financements. Côté vie privée, l'auteure américaine parle également sans tabou de ses troubles maniaco-dépressifs et des défis que représente cette maladie mentale.
Du Minnesota à la Californie, en passant par Atlanta, Baltimore et Oslo,
Hope Jahren fait son bonhomme de chemin dans les différents laboratoires qu'elle crée et au travers des expériences qu'elle conduit, toujours avec Bill, fidèle compagnon de recherche et ami.
Leur complicité sera une force incroyable pour affronter les nombreuses embûches, mais aussi pour se dépasser et faire avancer la science.
En résumé : un récit autobiographique très intéressant et touchant !