AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 239 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un mois de janvier froid et pluvieux.
Un hôpital dans le Hampshire, à 70 km de Londres, entouré d'un grand parc boisé.
Un chirurgien très opportuniste.
Une vieille bâtisse du XVIIIe siècle abritant une école d'infirmières tenue par des femmes, toutes célibataires.
Nous sommes au début des années 70. La discipline est rigoureuse pour une profession exigeante.
Le décors est planté. Deux élèves vont mourir empoisonnées, à quelques jours d'intervalle, dans de mystérieuses conditions...Le commissaire Adam Dalgliesh et l'inspecteur Charles Masterson sont sur les lieux. L'enquête s'avère complexe.
Au fil des interrogatoires, des rituels, des vies intimes, des passions, des haines, vont se révéler...
Une intrigue machiavélique, une histoire très documentée, un dévouement inattendu.
le tout servi entre deux tasses de thé. Avec un nuage de lait, mais méfiance...
Commenter  J’apprécie          190
J'ai récupéré d'un sac de livres qui partaient se faire vendre ailleurs quelques titres qui me faisaient de l'oeil.
Dont celui-ci, pour le plaisir de le relire, puisque je le rappelle, j'ai découvert l'autrice il y a plus de 20 ans.
Comme avant j'en ai aimé la lecture simple et linéaire, reposante presque quand le polar des années 2020 se doivent d'être alambiqués, surprenants, originaux et ingénieux.
Mais voilà, ne nous voilons pas la face, les timides questionnements de Dalgliesh et le train train policé de l'école d'infirmières où il enquête sont le reflet d'une autre époque. Et c'est peut-être cette atmosphère surannée de ce qui fut, palpable pour nous les plus de 20 ans, qui donne à ce roman un amusement suivi d'une nostalgie presque triste de ce qui n'est plus. Bittersweet ? Non, saudade.
Commenter  J’apprécie          123
Comme le titre l'indique, l'intrigue se déroule dans un hôpital anglais. Un hôpital un peu à la vieille mode, j'ai envie de dire, et l'inspecteur Dalgliesh parviendra bien évidemment à dénouer tous les fils de cette intrigue juste à temps avant la fin du roman.

Je gardais un excellent souvenir de mes précédentes incursions dans l'univers de P.D. James, notamment de son livre 'Meurtres en soutane', lu il est vrai il y a déjà bien longtemps. Est-ce cela ? L'écoulement du temps ? L'envie d'autre chose ? En tout cas, j'ai trouvé le style et l'histoire désuets, lents et un peu poussiéreux. Pas un mauvais livre, non, mais un livre moyen comme il y en a tant. Mais certainement pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          70
Phyllis Dorothy James (1920-2014) est une célèbre écrivaine britannique auteur de romans policiers. A vingt et un ans, elle épouse Connor Bantry White, qui sert dans le corps médical de la Royal Army, et dont elle aura deux filles. Malheureusement, son mari revient traumatisé des Indes et jusqu'à sa mort en 1964, il partage sa vie entre les hôpitaux psychiatriques et sa maison. Pour nourrir ses deux filles et assurer la vie quotidienne, P.D. James doit travailler, d'abord employée de bureau à l'hôpital de Paddington, elle suit les cours du soir pour gravir les échelons de l'administration médicale. Par ailleurs, elle souhaite écrire depuis longtemps. Menant tout de front, elle s'attelle alors à la tâche, tous les matins entre six et huit heures. Sa détermination et son intelligence lui permettent d'accéder à un poste de cadre supérieur au ministère de l'Intérieur où elle travaille au département judiciaire (service de la médecine légale), puis occupe la fonction de magistrat jusqu'en 1984 (section juridique de la brigade criminelle), ce qui enrichit sa connaissance du système policier et juridique. Elle est anoblie en 1990 par la reine, qui la fait baronne James of Holland Park. Son premier roman, A visage couvert, paraît en 1962 et son dernier, La mort s'invite à Pemberley, en 2011. Meurtres en blouse blanche, date de 1971.
Il m'aura fallu attendre le décès de P.D. James pour réaliser que je ne l'avais jamais lue ! Il n'est jamais trop tard pour bien faire alors j'ai ouvert ce Meurtres en blouse blanche, considéré comme l'un de ses meilleurs.
L'hôpital John Carpendar, « une bâtisse extraordinaire, énorme édifice victorien en brique rouge crénelé, attestant d'une véritable folie ornementale, et que couronnaient quatre grandes tourelles », abrite plusieurs services, dont une école d'infirmières. Deux sont assassinées successivement en ces murs et vont perturber la vie quotidienne du milieu hospitalier sous la direction de Mary Taylor secondée par trois adjointes. L'enquête est confiée au commissaire Adam Dalgliesh, héros récurrent de quatorze romans de P.D. James.
Comme il s'agit du premier bouquin de l'écrivaine que j'aborde et connaissant sa renommée, j'avoue avoir été surpris car j'ai eu du mal à entrer dans le roman. le texte est dense, l'écriture très précise en détails et descriptions, je me demandais où tout cela allait nous mener et même les deux cadavres ne semblaient pas pouvoir me sortir d'une lecture qui n'était certes pas ennuyeuse mais pas d'un intérêt réel non plus. L'arrivée du commissaire Dalgliesh, à peine comme une ombre dans le décor et les différents acteurs peu sympathiques, se répandant en propos peu aimables ou perfides sur un ton pète-sec, n'avaient rien pour modifier mon impression. Surtout, en tant que lecteur, je me sentais extérieur à l'intrigue car jamais l'écrivaine ne cherche à aider ou tromper le lecteur qui inconsciemment ou pas, mène sa propre enquête.
Et puis le dernier tiers du bouquin m'a sorti de mon indifférence. M'étais-je fait au style de P.D. James, à moins que ce ne soit l'enquête qui prenne un rythme plus soutenu, mais tout m'est enfin apparu plus riche et digne du talent d'un grand écrivain. L'étude des caractères m'a ébloui par sa finesse et sa richesse, Adam Dalgliesh m'a dévoilé des aspects de sa personnalité (poète publié, amateur de spectacles mais sans assez de temps libres).
La patience de Dalgliesh, au milieu de ce gynécée, est remarquable ; il devra essuyer la froideur des responsables des lieux perturbés par sa présence pouvant remettre en cause leurs pouvoirs, le secret professionnel et la respectabilité de l'institution, ou bien endurer les remarques féministes, « - Les hommes ne semblent pas vous inspirer un grand respect, n'est-ce pas Miss Rolfe ? – Si, beaucoup. Mais il se trouve que je ne les aime pas. On doit néanmoins respecter un sexe qui a su faire de l'égoïsme un art si poussé. C'est ça qui vous rend fort, cette aptitude à ne vous intéresser qu'à vous-même. » Et quand la solution révèlera que ces morts sont la conséquence d'un crash inopiné entre passé et présent, Dalgliesh devra encore se débattre avec sa conscience…
Un très bon roman, qui m'a déconcerté au début car je ne connaissais pas le style de P.D. James mais qui me donne envie de m'en imprégner mieux encore.
Commenter  J’apprécie          62
Petit retour en arrière puisque l'intrigue se déroule après la seconde guerre mondiale, dans une école d'infirmière. Lors d'un exercice d'intubation, l'élève désignée pour jouer le rôle de la patiente décède.
Ce n'est que lorsqu'une deuxième élève meurt à son tour que l'enquête est plus approfondie.

Il y a beaucoup de personnages, j'ai eu un peu de mal au début pour ne pas les mélanger. Je ne me suis attachée à aucun mais je ne peux pas dire non plus que je ne les ai pas apprécié.

Les descriptions sont parfois un peu lourdes. La partie de l'enquête qui se déroule sur moins d'une semaine m'a semblé durer un peu plus longtemps.
Par contre je n'ai pas réussi à découvrir qui avait fait le coup avant la fin.

En conclusion, une lecture plutôt prenante, avec une résolution difficile à deviner à l'avance.
Commenter  J’apprécie          10
C'est un bon polar qui se passe dans le milieu médical : il y a une bonne intrigue et un dénouement inattendu.
Commenter  J’apprécie          00
un bon polar qui se lit facilement, une ambiance de huis clos et des personnages marquants de par leur personnalité, mais il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour être vraiment plongée dans l'histoire,
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1244) Voir plus



Quiz Voir plus

P.D. James

Comment s'appelle-t-elle réellement ?

Phillys Dorothie James
Phyllis Dorothie James
Phillys Dorothy James
Phyllis Dorothy James

10 questions
64 lecteurs ont répondu
Thème : P.D. JamesCréer un quiz sur ce livre

{* *}