Un certain goût pour la mort

Un peu déçu par ce roman de P.D. James qui se révèle être de facture très classique, sans grande originalité et qui, par moments, frôle le roman à l'eau de rose. Sans doute possible c'est un bon roman policier dans lequel l'auteur développe une fois de plus son savoir-faire quant à la psychologie de ses personnages. Mais je n'ai pas trouvé la petite étincelle qui aurait pu me faire dire : « Diantre ! que ce roman est génial ! » (bon, j'avoue, j'en fais un peu trop dans la tournure de ma phrase !!!). de plus, il y a un peu trop de descriptions à mon goût dans ce livre.

James PD
Un certain goût pour la mort
Auteur connu et reconnu, mais pas dans mes préférés. La seule chose c'est que dans chacun des livres on connait toujours un peu plus les l'idées, les habitudes, et les pensées anglaises parfois bien différentes du continent.
Par contre ce livre je l'ai lu en diagonal, trop de longueurs, ce qui même parfois j'en perdait le fil.
Bien entendu Dalghiesh, l'inspecteur de Scotland Yard, fétiche de l'auteur, va être au-devant de la scène.
Résumé : dans la sacristie de l'église de Padddington, on va y découvrir le cadavre de Sir Berowne, mais aussi celui d'un clochard. En même temps, une jeune fille noyée dans la Tamise. Y aurait-il un rapport ? comment trouver les indices permettant de trouver la solution car un sans-abri, c'est difficile de connaitre son parcours et d'écouter ses compagnons de misère, quant à Sir Berowne, il vient justement de modifier totalement sa manière de vivre suite à une révélation mystique, ce qui déplait à sa famille la jeune fille quant à elle, on part sur une vendetta, genre affaire de famille. Il faudra tenter de relier les trois totalement différent l'un de l'autre.
Certes on trouvera et comme d'habitude avec cet auteur, à la toute fin, ce qui n'est pas mal du tout
Mais c'est un peu longuet quand même, sans doute le flegme britannique, ce n'est pas vraiment un de mes préférés.